Erreurs de Trading

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FXCM
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Erreurs de Trading

#1 Message par FXCM »

Les dix plus grandes erreurs de trading de 2010

L’équipe DailyFX souhaite tout d’abord remercier ses lecteurs de leur confiance et de leur assiduité, et leur souhaite santé et prospérité pour cette nouvelle année. Nous devons admettre que l’année écoulée nous a quelque peu malmené, et a mis en avant certaines pratiques dont nous ne sommes pas fiers. Cependant, être trader, c’est savoir reconnaître ses erreurs et les traiter comme de véritables opportunités de changement et d’amélioration. Nous nous proposons de partager avec vous les enseignements que nous avons retirés de l’année 2010.


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JOHN KICKLIGHTER
Stratégiste devises

Ceux qui craignent le changement périront par le changement

Je suis trader depuis déjà un certain nombre d’années, et j’ai eu plusieurs fois l’occasion d’être témoin d’erreurs spectaculaires. Toutefois, ces dernières ont été à chaque fois l’occasion de tirer des leçons précieuses dont je me suis depuis servi pour adapter mes stratégies et démarches en matière de trading et, à terme, éviter de reproduire ces mêmes erreurs. En fait, cette façon empirique de procéder m’a aidé à développer la plupart des règles de trading et de gestion de portefeuille que j’applique aujourd’hui. Elles fonctionnent plutôt bien, si je considère qu’il n’y a pas eu d’explosions majeures depuis un bon moment. Ceci dit, ce sont les erreurs les plus douloureuses qui laissent les traces les plus durables. Mais qu’en est-il de ces petites erreurs qui n’entraînent pas de grosses pertes, mais qui font quand même mal, trade après trade ?
Tout au long de la fin de l’année 2010, je me suis rendu compte, de façon croissante, que certaines de mes règles de positionnement n’avaient absolument pas évolué. Ce qui est le cas notamment de la règle selon laquelle je prends un ordre avec un stop suiveur sur le reste de ma position après avoir atteint mon premier objectif. En théorie, cela pourrait sembler être une bonne règle de maîtrise des risques. Pourtant, elle n’est pas sans inconvénient. Si l’on considère que la position, dans son ensemble, démarre à l’origine sur un ordre stop et que mon premier objectif est défini à ce titre, la première partie du trade est définie sur un ratio risque/gain de un pour un. À partir de là, la règle automatique de faire suivre le stop sur la deuxième partie du trade, après une prise de bénéfices à mi-parcours, a pour but de réduire considérablement le risque du trade. Ceci dit, si cette deuxième partie venait à court-circuiter le stop suiveur, je me retrouve juste avec les bénéfices de la première partie, ce qui, si l’on y réfléchit bien, n’est que la moitié du risque total initialement pris. Dans ce scénario, avec trois trades perdants dès le début, cela me prendrait six trades qui atteignent leur premier objectif pour me retrouver au point mort. Gardant ceci à l’esprit, je dois être plus dynamique sur le niveau auquel je veux suivre mon stop (au-dessus, en-dessous, ou au point mort) et être plus attentif au réalisme de mon deuxième objectif. Ce qui n’est apparemment qu’un problème mineur de ma stratégie générale de trading: il se peut toutefois que de nombreux petits problèmes puissent m’empêcher d’arriver à de meilleurs résultats.

Surcharger l’embarcation
Court : EUR/USD, AUD/USD, EUR/JPY, GBP/JPY ; Long : USD/JPY, USD/CHF
Les positions que j’indique ci-dessus représentent un aperçu synthétique de ma combinaison de positions au cours de l’une des périodes les plus actives de 2010. Pour les novices, ceci pourrait sembler s’apparenter à une série de trades différents. Pourtant, si on regarde de plus près, on se rend compte que j’étais en long sur le dollar US dans quatre paires différentes. Bien mieux, j’étais vendeur d’ « appétit pour le risque » sur les six paires. L’ « appétit pour le risque » est l’un des moteurs fondamentaux qui ont fait s’envoler les grands marchés des devises (exactement comme lorsque les mots d’ordres il y a à peine trois ans étaient « taux d’intérêts » et « carry trade »). Les corrélations font partie intégrante du trading. Si toutes vos positions bougent en même temps et clôturent au même rythme, vous détenez en fait plusieurs versions du même trade. Ceci signifie que si j’étais dans un trade voué à l’échec, en fait, je serais face à six trades voués à l’échec ; et il n’y aurait pas de variation de l’un à l’autre.
Depuis que j’ai identifié ce problème à sa juste valeur, j’ai beaucoup travaillé à y remédier. Toutefois, je reconnais que certains scénarios techniques tentants peuvent me pousser à m’engager dans un trade fortement corrélé. Ce sont des dérapages de trading évidents, mais il y en a bon nombre de plus nuancés. Les corrélations évoluent dans le temps, et les catalyseurs fondamentaux peuvent croître et décroître selon les devises. Ce qui peut donner un certain degré de complexité à mon trading, mais cela vaut la peine de déterminer pour chaque trade supplémentaire quelle est sa corrélation par rapport aux positions existantes.


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ILYA SPIVAK
Stratégiste devises

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures


Au cours des années, l’une des « vérités » inhérente aux opérations de change a été la relation fermement inverse entre EUR/USD et USD/CHF. Pour ma part, j’ai tradé avec et contre la tendance baissière de l’euro depuis que la devise unique a dépassé 1,60 contre le dollar en juillet 2008, et cette année, l’idée d’exprimer ma vision baissière EUR/USD par l’intermédiaire d’une position haussière USD/CHF s’est peu à peu imposée.
L’argument semblait imparable. Tout d’abord, en base, le franc rapportait des intérêts sur les rollovers, avantage clair sachant que mon style de macro-trading international m’a souvent permis de tenir des positions pendant 6 à 9 mois. Deuxième chose, à la suite de l’adoption de la loi de réforme financière Frank-Dodd, les taux de marge ont substantiellement augmenté pour le marché spot FX et le montant de capital nécessaire pour porter une position USD/CHF était considérablement moindre que celui nécessaire à un portage EUR/USD. Et lorsque j’ai eu l’idée de substituer à une base franc une base euro, j’étais en colère contre moi-même de ne pas avoir pensé plus tôt à une stratégie aussi simple, mais redoutablement efficace.

Sachant que j’avais estimé, a priori, l’universalité de la relation inverse quasi-parfaite entre ces deux paires, je n’avais jamais pensé à me pencher sur leurs performances historiques sur des analyses de corrélation à plus court terme avant de lancer mon premier short EUR/USD par le biais d’un long USD/CHF. Et bien entendu, les marchés se sont empressés de me rappeler que quand on est sûr de « savoir » quelque chose, les conditions changent et ce qui paraissait évident quelques jours avant, ne l’est soudain plus. Pendant plusieurs semaines après avoir placé mon premier trade, la corrélation inverse entre EUR/USD et USD/CHF s’est affaiblie pour atteindre son point le plus bas en neuf ans d’après les études de corrélation à 20 jours. Malheureusement, je ne m’en suis rendu compte qu’une fois la tendance confirmée, et j’ai regardé mon trade en contrepartie franc s’éloigner dans la mauvaise direction pendant que le trade en base euro dans lequel j’aurais voulu être, évoluait selon toute attente … dans la bonne direction. Donc, je commence l’année 2011 en gardant à l’esprit la mise en garde classique en finance : « les performances passées ne préjugent pas des performances futures. »


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JAMIE SAETTELE
Stratégiste technique senior

Flirter avec le marché

J’ai fait l’expérience d’un retour de bâton aux mois de septembre et d’octobre, lorsque l’EUR/USD est repassé de 1,2600 à 1,4200. Mon analyse s’était avérée correcte la plus grande partie de cette période, mais j’ai perdu de l’argent. Le 1er septembre, j’écrivais : « La progression d’aujourd’hui laisse à penser qu’un bas à 1,2590 s’installe. La reprise pourrait voir le début d’une vague C allant dépasser 1,3340 » et, le 22 septembre, j’ai écrit : « l’EUR/USD s’est envolé à des niveaux que l’on n’avait plus vus depuis le mois d’avril et n’en restera sûrement pas là dans les semaines à venir : peut-être aurons-nous droit à une extension à 100% de la reprise 1,1875-1,3340, à 1,4140 ? ». Alors : comment ai-je pu perdre de nouveau de l’argent ? Mon rapport sur l’EUR/USD le 28 septembre fait apparaître que je m’attendais à une correction plus basse (et je basais ma stratégie de trading sur cette attente) avant la reprise suivante. Ce même jour, j’écrivais : « Je regarde plus dans ce qui est probablement une correction de vague 4 qui devrait atteindre au moins 1,3285 dans les prochaines semaines. » À ce moment-là, l’EUR/USD se rapprochait de 1,3500 et a continué, plus ou moins, sur cette lancée jusqu’à 1,4000 dans les 8 jours qui ont suivi avant que l’agitation autour du processus de renflouage ne commence. Appeler à une correction avant d’avoir repris des forces plutôt que de me contenter de la position haussière en long de la paire EUR/USD, n’était pas la meilleure idée qui soit. À quoi est-ce que j’avais bien pu penser ? … Exactement, « penser » : là était tout le problème, je pensais trop.

Il y a des moments où il est bon d’afficher la structure sous-jacente, notamment lorsqu’un mouvement de nature corrective s’est amorcé, et d’identifier la fin du mouvement. De la même façon, il y a des moments où flirter de manière éhontée avec le marché (affichages court terme/ structure sous-jacente) ne sert qu’à faire dérailler l’analyse. En cas d’impulsions fortes, notamment en phases de vague 3 et de vague C, il n’est pas dans l’intérêt de l’analyste d’afficher les mouvements de faible ampleur avant qu’une correction ne se dessine. Appeler à une correction de la paire EUR/USD plus basse (en vague 3 de C, soit la partie la plus forte de la reprise), alors que l’objectif identifié est à 600 pips plus haut, n’a pas de sens. On n’observait aucune variation (ou rien qui ne dure plus de quelques minutes) et aucun schéma de vague 5 de degré significatif : au contraire, la reprise allait s’accélérant. Ceci est le parfait exemple de rater son coup dans un scénario à très haute probabilité (!). Même si une correction était à attendre, on pouvait de toute façon s’attendre à une montée en puissance de la paire EUR/USD (comme l’indiquait l’objectif défini de 1,4140). Cet exemple est propre à la technique d’analyse des vagues d’Elliot, mais n’importe quel analyste ou trader peut tirer un certain nombre de leçons de cette méga-bourde, à savoir : ne pas imposer son opinion au marché (… parce qu’il n’en a rien à faire), ne pas se mettre devant un train qui accélère (… mais il peut être bon, à l’occasion, de se mettre devant un train qui ralentit), et, surtout et par-dessus tout, savoir quand le temps est venu de se retirer et de laisser faire le marché.


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DAVID RODRIGUEZ
Stratégiste quantitatif

Ne pas perdre la foi

Ma plus grande erreur cette année a été de lâcher, au pire moment qui soit, ma position short, déjà bien confirmée, sur l’EUR/USD. J’étais en baisse sur l’euro depuis un certain temps, et ma position était largement coulée. Et voilà que la Fed se lance dans le rachat massif de bons du Trésor et annonce pour commencer une injection de 600 milliards dans l’économie : le dollar US décroche. L’EUR/USD s’envole à 1,42 USD, et ma position baissière a finalement été stoppée à un niveau de perte non négligeable … pour dire les choses gentiment.
Les prêcheurs auto-satisfaits (dont je faisais partie) continuaient d’appeler aux pertes en USD, chronique en direct de la mort annoncée du billet vert. Quelque peu secoué (et bien plus pauvre), j’ai résisté à la tentation de reprendre ma position courte, convaincu entretemps que c’était une cause perdue. C’est drôle, les choses sont toujours plus claires, vues dans le rétroviseur: mais c’était exactement le pire moment pour lâcher ma position. Quand tout le monde sur le marché va dans un sens, on a tendance à vouloir aller dans le sens inverse. Quand la messe fut dite, je me suis finalement raccroché à l’inversion de tendance de la paire EUR/USD … mais à un prix bien pire.


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JOEL KRUGER
Stratégiste technique

Faites en sorte de toujours pouvoir dormir sur vos deux oreilles


Le conseil le plus précieux que j’aurai à donner est très simple, mais je pense qu’il pourrait faire la différence dans votre stratégie de trading, tant est que vous veilliez à réussir l’examen qui suit. Je conseillerais aux traders de se soumettre au « test de l’oreiller » pour s’assurer d’être capables de gérer de manière appropriée un trade perdant et de continuer d’intervenir sur le marché sur un mode nourri de succès et de confiance pour de nombreuses années à venir. Si vous sentez que, le soir venu, vous pouvez poser votre tête sur l’oreiller et vous endormir comme un bébé, c’est que vous aurez réussi le « test de l’oreiller » et serez capables de gérer vos pertes tout en continuant, dans le même temps, à vous maintenir en selle et à saisir au vol les nouvelles occasions. Toutefois, si vous vous sentez incapables de poser votre tête sur l’oreiller (voire, si vous tentez d’utilisez votre oreiller pour vous étouffer …), il est fort possible que vous ayez pris un risque trop important, et il serait bon que vous réduisiez la taille de votre position jusqu’à un niveau qui vous permette de dormir la nuit. Les traders doivent accepter que perdre, et se tromper, sont deux composantes intégrantes de l’activité de trading, et que cet état de choses doit être accueilli, sinon avec bonheur, du moins avec sérénité. Si un trader n’est pas capable d’accepter qu’il puisse parfois se tromper, alors il est fort probable qu’il se trompe souvent. Nous avons tous une vie en-dehors du trading, et il est vital de pouvoir rentrer chez soi, de retrouver sa famille et ses amis, à la fin de la journée, et de pouvoir se consacrer à ce qui compte vraiment.


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DAVID SONG
Analyste devises

Sortir de sa zone de confort

Elaborer une stratégie de trading bien à soi et savoir l’adapter à des conditions de marché changeantes est un facteur clé dans une pratique de trading digne de ce nom, mais se limiter à un nombre choisi de paires de devises aura certainement pour conséquence de manquer des opportunités, alors que des tendances majeures se dessinent sur le marché des changes. Pour ma part, je suis resté fidèle aux paires majeures, et parmi elles, aux paires les plus populaires, tout simplement parce que leur liquidité confortable permet une grande souplesse de rentrée et de sortie du marché. Rétrospectivement toutefois, je reconnais qu’il y a une tonne d’opportunités sur lesquelles j’aurais pu capitaliser si seulement j’avais osé regarder au-delà de « mes » paires. Sachant que le trading de devises a de plus en plus de succès auprès des investisseurs particuliers, j’ai finalement décidé de sortir, prudemment, bien entendu, de ma zone de confort, et d’aller goûter l’eau des paires exotiques actuellement sur le marché. Pour 2011, j’entends bien garder un œil vigilant sur les paires majeures, mais dans le même temps, je vais élargir mon horizon aux paires plus attractives qui offrent une tendance claire.


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JOHN RIVERA
Analyste devises

S’assurer de prendre des risques à la mesure de sa confiance

En 2010, j’ai essayé d’être plus patient dans mes trades pour éviter – ce qui m’était arrivé l’année précédente – de clôturer des positions prématurément et de louper un important potentiel de bénéfices. Toutefois, je me suis surpris à rester trop longtemps dans certaines positions en dépit de ma réticence initiale à m’y engager. Par conséquent, je dirais que ma plus grande erreur de l’année écoulée a été de ne pas adapter la taille de ma position à mon degré de confiance au moment où je l’avais prise. Celles que j’avais prises en toute confiance ont rapporté les plus gros bénéfices (… exception faite de quelques-unes qui ont été des échecs cuisants !). J’ai commencé à faire quelques changements en fin d’année, ce qui m’a évité certaines pertes potentielles et a contribué à améliorer ma rentabilité. Mais je dirais néanmoins que j’ai fait certains de mes plus gros bénéfices sur des positions dans lesquelles je n’avais pas une confiance absolue au départ: ceci étant, je suis prêt à sacrifier ces bénéfices supplémentaires pour une approche qui tend d’une part à augmenter ma moyenne de trades gagnants, et réduise d’autre part mon potentiel de pertes.

De manière générale, j’ai connu mes plus grands succès lorsque j’avais fermement identifié comme objectifs des niveaux de support et de résistance solides, qui reposaient sur des fondamentaux réels. Toutefois, je me suis souvent trop concentré sur mes objectifs, et c’est en essayant à tout prix de les atteindre que j’ai omis de m’adapter aux changements du paysage fondamental. M’en tenir à mes objectifs m’aide à ne pas trader sur un mode « émotion », ce qui m’évite de courir après les mouvements et de clôturer prématurément (leçon apprise l’année précédente). Donc: la solution est de réduire la taille de mes positions si un changement fondamental me fait perdre confiance dans ma prise initiale, malgré le degré de confiance que j’aurais pu avoir en engageant ces mêmes positions. Mon double-objectif de trading est donc: zéro émotion et maîtrise des risques. Aussi, je travaille au développement d’une approche qui me permette de concilier les deux.


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MICHAEL WRIGHT
Analyste devises

La patience a plus de pouvoir que la force

Le trading devrait être traité comme un jeu d’échecs: les deux premiers coups sont cruciaux, et, à ce titre, doivent être étudiés très soigneusement. Ce sont eux qui décideront de la prise du roi (soit, l’atteinte de son objectif), tout en limitant les pertes. Dans le même temps, il ne faut pas avoir peur de perdre ses pions (fluctuations du marché), tant est qu’on s’attache à ce que sa stratégie globale reste intacte. Ce qui a provoqué mes plus grandes erreurs l’année passée n’est pas due à mes analyses, mais à mon impatience.
En octobre, j’ai commencé à surveiller de très près la paire EUR/GBP qui s’est maintenue sur une tendance ascendante pendant un peu plus d’un mois. Les indicateurs techniques ont commencé à laisser augurer d’un renversement proche. Les fondamentaux coïncidant avec les prévisions techniques, j’ai attendu la confirmation d’une fenêtre soit une clôture sous la moyenne mobile arithmétique à 20 jours, en short à 0,8730. La paire a ensuite dégringolé pendant deux jours avant de se ressaisir: résultat, ma position s’est retrouvée perdante puisque les cours ont réussi à clôturer au-dessus de la MMA à 20 jours (enfin … très légèrement). Mon impatience m’a poussé à sortir avec une petite perte, alors que, le lendemain, la paire a littéralement dégringolé et continué dans ce sens jusqu’à ce qu’une formation de tête et d’épaules apparaisse et se maintienne, entrainant une perte de 300 pips de la paire.

Qu’en ais-je tiré ?
Tout d’abord, et surtout : croire en son analyse. La capacité à contrôler ses émotions est ce qui différencie le mouton, du mouton guerrier. Par conséquent, je conseillerai de rester fidèle à ce qui a jusqu’alors fait ses preuves, et de ne pas se laisser impressionner par ce que disent les autres et qui peut donner lieu à des erreurs coûteuses. Comme le disait Warren Buffet : « Vous avez raison parce que vos faits sont justes, et que votre raisonnement est juste, un point c’est tout. Et si vos données et votre raisonnement sont justes, vous n’avez à vous occuper de personne d’autre. » Deuxième chose: respecter son adversaire, c’est-à-dire, son marché. Les ordres stop sont un outil essentiel et peuvent éviter à un trader des pertes imprévues (du style, bombardement de la Corée du Sud par la Corée du Nord). Comme aux échecs, le marché des devises est un jeu de stratégie. Il arrive qu’il faille être patient, et attendre que son adversaire fasse une erreur pour en profiter au maximum, ce qui peut se traduire par un ordre d’entrée à seuil maximal que l’on souhaite atteindre plutôt qu’un ordre de marché que l’on se sent obligé de placer. Donc: fuyez ce que John Maynard Keynes qualifie d’ « esprits d’animaux ». Pour ma part, j’entends continuer à faire usage d’une stratégie qui m’a bien servi en 2010 et que je vais continuer à mettre en œuvre en 2011: le « test de l’oreiller ». Si vous êtes dans une position qui vous empêche de dormir la nuit, votre trade est peut-être trop risqué, ou vous avez abusé de l’effet de levier. Rappelez-vous: le trading de devises, c’est comme un jeu d’échecs. Laissez la « foule » jouer aux dames.

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Nota bene: Le rapport ci-dessus est un commentaire de marché et ne constitue pen rien un conseil d'investissement.

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Fabien LABROUSSE
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Re: Les dix plus grandes erreurs de trading de 2010

#2 Message par Fabien LABROUSSE »

Très bon post, et je vois bien que les intervenants sont crédibles, car je me retrouve tout à fait dans les erreurs qu'ils décrivent.

Pour moi le plus important est le money management, c'est pourquoi je pense que l'erreur par rapport à laquelle il faut faire le plus d'effort est:
FXCM a écrit :JOHN RIVERA
Analyste devises

S’assurer de prendre des risques à la mesure de sa confiance

En 2010, j’ai essayé d’être plus patient dans mes trades pour éviter – ce qui m’était arrivé l’année précédente – de clôturer des positions prématurément et de louper un important potentiel de bénéfices. Toutefois, je me suis surpris à rester trop longtemps dans certaines positions en dépit de ma réticence initiale à m’y engager. Par conséquent, je dirais que ma plus grande erreur de l’année écoulée a été de ne pas adapter la taille de ma position à mon degré de confiance au moment où je l’avais prise. Celles que j’avais prises en toute confiance ont rapporté les plus gros bénéfices (… exception faite de quelques-unes qui ont été des échecs cuisants !). J’ai commencé à faire quelques changements en fin d’année, ce qui m’a évité certaines pertes potentielles et a contribué à améliorer ma rentabilité. Mais je dirais néanmoins que j’ai fait certains de mes plus gros bénéfices sur des positions dans lesquelles je n’avais pas une confiance absolue au départ: ceci étant, je suis prêt à sacrifier ces bénéfices supplémentaires pour une approche qui tend d’une part à augmenter ma moyenne de trades gagnants, et réduise d’autre part mon potentiel de pertes.

De manière générale, j’ai connu mes plus grands succès lorsque j’avais fermement identifié comme objectifs des niveaux de support et de résistance solides, qui reposaient sur des fondamentaux réels. Toutefois, je me suis souvent trop concentré sur mes objectifs, et c’est en essayant à tout prix de les atteindre que j’ai omis de m’adapter aux changements du paysage fondamental. M’en tenir à mes objectifs m’aide à ne pas trader sur un mode « émotion », ce qui m’évite de courir après les mouvements et de clôturer prématurément (leçon apprise l’année précédente). Donc: la solution est de réduire la taille de mes positions si un changement fondamental me fait perdre confiance dans ma prise initiale, malgré le degré de confiance que j’aurais pu avoir en engageant ces mêmes positions. Mon double-objectif de trading est donc: zéro émotion et maîtrise des risques. Aussi, je travaille au développement d’une approche qui me permette de concilier les deux.
J'ai déplacé ce sujet de la section "analyses et Prévisions" à la section "Apprendre".
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Fabien LABROUSSE
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Re: Erreurs de Trading

#3 Message par Fabien LABROUSSE »

Hier j'ai voulu prendre un long sur l'argent pour le laisser courir aujourd'hui vu qu'on était au dessus d'un support horizontal important.

Bonne idée mais j'ai pris 0.05 lots pensant que la valeur du point serait à peu prêt la même que sur EUR/USD.

Erreur, le point valait beaucoup plus, j'ai donc coupé 0.04 lots avec une perte de 35€.

Pour me rattrapé j'ai décidé de prendre une position d'un mini lot avec un tp 50 ensuivant la tendance de fond baissière sur EUR/USD.

Grosse hausse aujourd'hui, moins 250pips.

J'essaye de déboucler ça intelligemment et ça devrait pas faire trop mal, mais moralité: il ne faut pas trader un produit que l'on ne connaît pas bien directement en réel mais apprendre à le connaître en démo avant.

Erreur 2: vouloir rattraper ses pertes.
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totolanio
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Re: Erreurs de Trading

#4 Message par totolanio »

T'as bien fait de remonter ça, je l'avais pas vu je vais tout lire !

Et ton erreur 2, je la connais bien !

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traders59
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Re: Erreurs de Trading

#5 Message par traders59 »

Erreur 2: vouloir rattraper ses pertes.
oui surtout que le probléme est que si tu perds tu devras faire une perf 2 fois superieur pour revenir a 0( ex si je perds 50% Je dois realiser 100% pour revenir à 0)

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Fabien LABROUSSE
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Le piège du trading et le fantasme des 1000% [Hasheur, Dark Emi, Nicolas Chéron, et Rogzy]

#6 Message par Fabien LABROUSSE »

👉Lors de la matinée Finance et Régulation, Hasheur, Dark Emi, Nicolas Chéron et Rogzy de Découvre Bitcoin se sont réunis autour de cette table ronde pop corn modérée par Grégory Raymond (The Big Whale) pour débattre sur le trading et déconstruire le fantasme autour des gains souvent astronomiques ventés sur les réseaux sociaux ou ailleurs.

Bio des invités :

Hasheur : Owen Simonin est le fondateur et CEO de Just Mining et le co-fondateur de Deskoin. Il est un entrepreneur, influenceur et conférencier français spécialisé dans les technologies de la blockchain et des cryptomonnaies. Il est considéré comme l’un des ambassadeurs de l’écosystème des cryptomonnaies en France grâce notamment à ses travaux de vulgarisation sur sa chaîne Youtube Hasheur. Sa chaine Youtube ➡️ https://www.youtube.com/c/Hasheur

Dark Emi : Emilien Dutang mieux connu sous le nom de “Dark Emi” est entrepreneur, développeur Blockchain et expert du protocole Bitcoin. Il a notamment co-fondé Blockchain Partner, Labo Blockchain, MasterXchange et BTCOracle, le premier marché mondial de dérivés financiers fonctionnant à 100 % sur une blockchain. Son compte Twitter ➡️ https://twitter.com/Dark_Emi_

Nicolas Cheron : Nicolas Cheron est stratégiste marchés. Fort d’un expérience de 20 ans sur les marchés et 15 ans dans l'industrie boursière et diplômé d'un Bachelor of Business Administration (BBA) en Marketing & Management International obtenu à l’EDHEC Business School, Nicolas Cheron est un expert aguerri des marchés financiers.
Son compte Twitter ➡️ https://twitter.com/NCheron_bourse

Rogzy : De son vrai nom Clément Desmettre, Rogzy est fondateur du site internet et de la chaine YouTube Découvre Bitcoin. Bitcoiner français, il vulgarise Bitcoin a travers la création de formation gratuite autour de Bitcoin disponible sur son site web https://decouvrebitcoin.fr/.
Sa chaine Youtube

La table ronde est modérée par Grégory Raymond, Rédacteur en Chef chez The Big Whale.
Son site web ➡️ https://www.thebigwhale.io/

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Pure Pip Producer
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Re: Erreurs de Trading

#7 Message par Pure Pip Producer »

Chéron en chemise hawaïenne, j'adore Mouahahahahaha :lol: :lol: :lol: :lol:

phil nfp
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Re: Erreurs de Trading

#8 Message par phil nfp »

passer d un compte a 40 000$ a 20 millions de $! Marty Schwartz dit le pitbull.

Il est l'un des trader indépendants les plus connus du public au cours des dernières décennies. Étant indépendant pendant la majeure partie de sa carrière, il s'est fait connaître grâce à ses performances exceptionnelles dans les championnats de trading et à son entretien avec Jack Schwager dans la première version de Market Wizards. le lundi noir . Il est entré dans la journée de négociation avec 40 contrats S&P et a dû agir rapidement.

Le plus haut du S&P le lundi noir était de 269 $ et il a liquidé à 267,50 $. Au total, il a perdu 315 000 $ sur la position, mais il aurait facilement pu perdre 5 millions de dollars s'il avait hésité à agir rapidement. Marty a qualifié ce trade de l'un des meilleurs de sa carrière en raison des pertes potentielles qu'il a évitées. https://www.warriortrading.com/marty-schwartz/

phil nfp
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Re: Erreurs de Trading

#9 Message par phil nfp »


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