Fin de l'Euro / Sortie de la Zone Euro: Débat, Avis, Discuss
Publié : 23 mai 2012, 22:41
Si la Grèce quitte l'euro, il lui faudra réimprimer des drachmes et relancer l’économie, les exportations et le tourisme.
La drachme, considérée comme monnaie la plus faible de la région, verrait son cours fondre sous la pression des marchés, de quoi effrayer les Grecs, dont l'épargne perdrait 50% de sa valeur.
Les retraits d'argent dans les banques du pays ont d'ailleurs atteint lundi 700 millions d'euros. Un chiffre qui s'ajoute aux quelque 16 milliards d'euros qui auraient été déposés à l'étranger depuis 2009.
Il faudrait que la Grèce puisse éviter la fugue des capitaux en prenant des mesures radicales comme le blocage des comptes.
L'institut allemand Ifo penche pour une troisième voie: les comptes bancaires resteraient libellés en euros (pour éviter la fuite de capitaux) et l'euro continuerait à avoir cours.
Les salaires des fonctionnaires seraient eux versés en drachmes qui serviraient aussi pour les transactions avec l'Etat, de quoi représenter une masse critique de 60% des échanges et rendre la drachme indispensable au quotidien.
Mais où trouver, aussi vite, tant de drachmes, alors que les vieilles devises ont toutes été détruites?
Il y a très peu d'entreprises dans le monde qui produisent des billets et monnaies officielles. Même si la fabrique nationale grecque s'en chargeait, cela prendrait plusieurs mois mais c'est ce qui s'est passé en Argentine en 2001, et après quelques mois la situation s'est rétablie.
Place ensuite aux quelques avantages du retour à la drachme: avec une devise faible, le pays deviendrait très bon marché, de quoi attirer les touristes et devenir un exportateur compétitif, afin de retrouver le chemin de la croissance.
Mais la dette extérieure en pourcentage du PIB exploserait, car elle serait libellée en devises, et l'inflation exploserait aussi il n'y a pas d'auto-suffisance en ce qui concerne la plupart des biens essentiels.
Il faudrait donc s'assurer que le gain de compétitivité n'est pas annulé par l'inflation, tandis que pour certains, le plus simple est que l'Etat arrête de payer sa dette même si cela signifie que la Grèce sera hors du système financier international pour des années.
Au final la sortie de la Grèce de l'euro ne serait guère un désastre si le procéssus est bien géré. Les exemples de défaut de paiement et de dévaluations énormes des monnaies en Argentine, en Indonésie, en Corée du Sud ou en Russie l’ont clairement démontré.
Source : http://www.ad-wise.co
La drachme, considérée comme monnaie la plus faible de la région, verrait son cours fondre sous la pression des marchés, de quoi effrayer les Grecs, dont l'épargne perdrait 50% de sa valeur.
Les retraits d'argent dans les banques du pays ont d'ailleurs atteint lundi 700 millions d'euros. Un chiffre qui s'ajoute aux quelque 16 milliards d'euros qui auraient été déposés à l'étranger depuis 2009.
Il faudrait que la Grèce puisse éviter la fugue des capitaux en prenant des mesures radicales comme le blocage des comptes.
L'institut allemand Ifo penche pour une troisième voie: les comptes bancaires resteraient libellés en euros (pour éviter la fuite de capitaux) et l'euro continuerait à avoir cours.
Les salaires des fonctionnaires seraient eux versés en drachmes qui serviraient aussi pour les transactions avec l'Etat, de quoi représenter une masse critique de 60% des échanges et rendre la drachme indispensable au quotidien.
Mais où trouver, aussi vite, tant de drachmes, alors que les vieilles devises ont toutes été détruites?
Il y a très peu d'entreprises dans le monde qui produisent des billets et monnaies officielles. Même si la fabrique nationale grecque s'en chargeait, cela prendrait plusieurs mois mais c'est ce qui s'est passé en Argentine en 2001, et après quelques mois la situation s'est rétablie.
Place ensuite aux quelques avantages du retour à la drachme: avec une devise faible, le pays deviendrait très bon marché, de quoi attirer les touristes et devenir un exportateur compétitif, afin de retrouver le chemin de la croissance.
Mais la dette extérieure en pourcentage du PIB exploserait, car elle serait libellée en devises, et l'inflation exploserait aussi il n'y a pas d'auto-suffisance en ce qui concerne la plupart des biens essentiels.
Il faudrait donc s'assurer que le gain de compétitivité n'est pas annulé par l'inflation, tandis que pour certains, le plus simple est que l'Etat arrête de payer sa dette même si cela signifie que la Grèce sera hors du système financier international pour des années.
Au final la sortie de la Grèce de l'euro ne serait guère un désastre si le procéssus est bien géré. Les exemples de défaut de paiement et de dévaluations énormes des monnaies en Argentine, en Indonésie, en Corée du Sud ou en Russie l’ont clairement démontré.
Source : http://www.ad-wise.co