Trois stratégies que les brokers adoptent pour survivre à la réglementation
Je sais que la majorité des acteurs de l'industrie en ont assez de parler de l'ESMA et de "la nouvelle norme" pour l'industrie du trading en Europe. Cela dit, il est essentiel de garder à l'esprit que les brokers ont choisi différentes stratégies pour faire face à la nouvelle réglementation et qu'en tant que journalistes, notre tâche est de tenir l'industrie informée.
Après avoir interrogé plusieurs dirigeants de l'industrie et échangé des points de vue sur l'état du marché, on constate une différence importante entre les différents acteurs du marché. Les objectifs des brokers forex au cours de l'année écoulée ont été largement alignés sur un seul point : la survie.
Les changements radicaux apportés au modèle de revenu des brokers dans l'UE les ont incités à chercher des moyens de rester en activité. Alors que certains prévoyaient qu'ils ne seraient pas en mesure d'affronter la concurrence sur ce nouveau marché, ceux qui restent ont finalement été forcés de devenir créatifs.
Après une phase de consolidation attendue depuis longtemps, les acteurs du marché ont de nouvelles idées pour survivre et dans les lignes qui suivent, nous allons examiner les différentes stratégies qu'ils ont adoptées.
Arbitrage réglementaire
Depuis longtemps, nous savons que des brokers de toute l'Europe se préparent à transférer certains de leurs clients de l'UE vers des filiales hors UE. Cela a été particulièrement important pour les brokers qui ont une large clientèle qui n'est pas nécessairement composée de résidents de l'UE.
Ces entreprises ont adopté une tactique très juridique consistant à accueillir de nouveaux clients de l'extérieur de l'UE par l'intermédiaire d'une filiale australienne. Pour les clients de l'UE qui souhaitent explicitement négocier avec un effet de levier plus important et demander à leur courtier s'ils peuvent s'installer en Australie, la réponse a été positive.
En tant que citoyen de l'UE, chaque client peut s'inscrire auprès de la filiale australienne du courtier de son choix, à condition que la décision soit prise à sa propre discrétion.
L'inconvénient de cette approche est que les autorités australiennes accordent de nouvelles licences depuis un certain temps déjà. On ne sait pas non plus combien de temps durera l'attrait de cette licence.
Si l'on laisse de côté l'Australie, la même tactique peut s'appliquer aux filiales de courtage dans des juridictions comme les Bahamas, Vanuatu, les Seychelles, Belize.
Deux problèmes majeurs se posent pour les brokers qui choisissent cette voie : le traitement des paiements par carte peut s'avérer très difficile et mettre en péril la réputation de leur marque. C'est pourquoi de nombreuses entreprises ont commencé à aborder le marché d'une manière différente : ouvrir une nouvelle marque sous une filiale offshore...
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