il y avait un vieux slogan publicitaire qui disait " Il se passe toujours quelque chose à la Samaritaine !"
Les explications traditionnelles me paraissent simplement effleurer la surface des choses.
On peut toujours mettre en face d'une fluctuation des cours un ou plusieurs évènements de quelque nature qu'il soit qui l'"expliqueront" !
Jim Hurst après étude sur des données américaines était arrivé à la conclusion que les cours étaient :
- pour 75 % le produit des éléments économiques fondamentaux, production, investissement; approvisionnement, marchés etc . Le changement induit par ces éléments (dans un sens ou un autre) est lent et régulier.
- 23 % de nature cyclique (ce qui d'après lui donne au cours un caractère semi-prédictible)
- et enfin 2 % dû à l'évènementiel.
L'une de méthodes mises en avant par Hurst est le croisement de moyenne mobiles centrées qui se fait à la moitié du mouvement de hausse ou de baisse et permet de "prédire" que le sommet ou le plus bas aura lieu dans la même direction environ à peu près à la même distance déjà parcourue à partir du plus bas (en cas de hausse) ou du sommet (en cas de baisse)
Appliquons cette méthode à Kerviel et la Société Générale
Au moment de la soi-disant "affaire Kerviel" , le 25 Janvier 2008 les cours de la Société Générale sont déjà en baisse depuis 8.5 mois et ont déjà perdu plus de la MOITIE de leur valeur.
Les moyennes mobiles 18 Mois, 6 Mois, 3 Mois, et 6 Semaines, se sont elles déjà croisées DEUX MOIS AVANT L'AFFAIRE KERVIEL, fin Novembre 2007.
Ce croisement a permis d'établir dès cette époque, la Société Générale était à 101, un objectif baissier situé dans une fourchette 55 /33 avec un Point Moyen à 44.
La Société Générale a atteint un plus bas à 51 à la mi-juillet 2008
Mathématiquement et cycliquement les cours ont atteint leur plus bas dans la zone prévue, comme bien d'autres pour la même raison sans que l'on ait cité de raisons particulières.