Martin amstrong - l'oracle - modèle prédictif

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elYsYum
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Re: Martin amstrong - l'oracle - modèle prédictif

#26 Message par elYsYum »

celtinvest a écrit :
elYsYum a écrit :donnons lui jusqu’à la fin octobre, voir la fin de l'année...
Et après on pourra le brûler sur le bûcher pour "hérésie financière et sorcellerie monétaire" :twisted:
Perdu pour fin octobre...
je lui donne jusqu’à fin decembre a pepere ;-)
ducunt volentem fata nolentem trahunt

phil nfp
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Re: Martin amstrong - l'oracle - modèle prédictif

#27 Message par phil nfp »

http://www.lexpress.fr/actualite/politi ... hvby5mcg== ma pauvre lucette tout fou le quand! :)

phil nfp
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Re: Martin amstrong - l'oracle - modèle prédictif

#28 Message par phil nfp »



ulysse
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Re: Martin amstrong - l'oracle - modèle prédictif

#30 Message par ulysse »

phil nfp a écrit :http://www.francetvinfo.fr/economie/emp ... 61177.html la pire année depuis 30 ans
Quelque chose m'échappe

d'un côté tu sembles défendre les thèses néolibérales, et de l'autre regretter que l'état n'intervienne pas pour donner de l'air au BTP comme au bon vieux temps des politiques de grand travaux.

D'un côté on vilipende la politique "immigratoire" de la France depuis 70 ans et de l'autre on semble regretter cette main d'oeuvre bon marché. Et dieu sait que les immigrés on été abondement exploités ( au noir qui plus est) dans le BTP.

D'un côté on vante les vertus régulatrices du libre marché, et de l'autre on refuse d'en assumer le risque lorsque le crash EURCHF vous met soudainement face à vos responsabilités de débiteur. Bref vous ne voulez pas payer vos dettes.
he oui le libre marché, c'est aussi ça, c'est aussi la faillite des moins performants.

Alors un peu de cohérence. Vous voulez le beurre, l'argent du beurre, le sourire de la crémière et pourquoi pas culbuter sa fille, vu qu'elle est mignonne.

Je vous adore, libertariens de bac à sable! qui criez "mais que fait l'état?" comme vous criiez maman autrefois dès qu'un vilain grain de sable se glissait sous votre paupière.

ça ne peut être que de la faute de l'état. De toute façon ça ne peut être que de sa faute. Vu que ça ne saurait être de la vôtre.
Pour être libre, chers libertariens, il faut déjà être à la hauteur de ses désirs et savoir en assumer sa responsabilité.
Je n'ai pas les solutions au niveau de l'économie dans sa globalité, mais à titre individuel je commence par faire le bilan de ce que je peux faire pour me réformer.
La litanie des pleureuses et des freluquets qui poussent du col à coup de "je vais karchériser ceci, karchériser cela".... en se gardant bien de le faire, ça commence à bien faire.

Vous voulez de la liberté, mais ne demandez que de la protection. Voilà bien un biais conceptuel à géométrie variable. Dans ces conditions ne vous étonnez pas d'être déçus par ceux pour qui vous avez voté..... car au fond, à bien y réfléchir, Celui qui vous déçoit le plus, c'est celui pour qui vous n'avez pas voté...... vous même. En la matière il n'y a que vous qui en ayez le pouvoir.....
Alors utilisez donc ce pouvoir dont vous disposez, pour agir sur vous même. Ce sera un bon début.
Mais c'est vrai, vous ne votez pas..... pas même pour vous.

Je ne parle pas pour ce petit patron que tu nous livres en exemple.
Je te parle de toi. Tel que je te perçois..... Je peux me tromper
Dernière modification par ulysse le 10 nov. 2015, 20:40, modifié 1 fois.

ulysse
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Re: Martin amstrong - l'oracle - modèle prédictif

#31 Message par ulysse »

erreur

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eromawyn
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Re: Martin amstrong - l'oracle - modèle prédictif

#32 Message par eromawyn »

ulysse a écrit :Je vous adore, libertariens de bac à sable! qui criez "mais que fait l'état?" comme vous criiez maman autrefois dès qu'un vilain grain de sable se glissait sous votre paupière.
Lol, tu devrais venir faire un tour au milieu des libertariens. Les vrais libertariens sont bien cohérents : jamais tu les veras demander ce que fait l'Etat....

Par contre, dans le "capitalisme de connivence", qui est plus proche du monde dans lequel on vit, tu trouveras bien quelqu-uns de ces guignols... (certains parlent aussi de "néoliberalisme", mais si je crois en avoir compris le concept, jamais personne n'a su me l'expliquer).

(Ne me cherchez pas sur la politique, merci).
Le « capitalisme de connivence », ou le « capitalisme politique » comme l'appelle l'historien Gabriel Kolko, est résultat de l'étatisme et d'une forme de corruption des élites : les grandes entreprises, de plus en plus inefficaces et bureaucratisées, réagissent au libre marché et à la concurrence en se tournant vers le gouvernement pour réclamer davantage de règlementations, de protection, ce que Bastiat appelait la "recherche de rentes". De même, les grandes banques brandissent la menace du "risque systémique" pour exiger un renflouement par l’État ou par la banque centrale suite à leurs erreurs.
En France, cet état de fait est ancien et découle des participations croisées et surtout de l'endogamie des élites administratives (via l'École Nationale d'Administration) qui aboutit à mettre d'anciens hauts fonctionnaires à la tête des grandes entreprises, c'est-à-dire des gestionnaires et non pas des entrepreneurs. Les intérêts de l'État et de ces entreprises (qui sont très semblables en fait à des administrations publiques) sont alors inextricablement mêlés :
Ces « entrepreneurs » vont chercher à obtenir par la force ce qu’ils réussissaient auparavant à avoir grâce à leurs compétences entrepreneuriales. Les concurrents seront ainsi évincés du marché, non parce qu’ils sont moins bons mais parce qu’ils n’ont pas su obtenir les faveurs de l’État. Les consommateurs n’auront plus d’autre choix que de se fournir auprès des entreprises sélectionnées par l’État.
La symbiose entre l’État et les entreprises privilégiées peut parfois atteindre un tel niveau que les deux se confondent. L’État obtient de nouveaux marchés pour ces entreprises de façon politique et les soutient financièrement en cas de mauvaise passe (au détriment des contribuables). De leur côté, les entreprises privilégiées n’hésitent pas à employer d’anciens hauts fonctionnaires et autres technocrates, en guise de remerciement pour les privilèges reçus ou dans l’espoir de futurs privilèges. Les entreprises privilégiées n’oublieront pas non plus d’investir dans les projets gouvernementaux qui servent aussi bien les intérêts de leurs partenaires politiques que les leurs. (Gabriel Gimenez-Roche)
Aux États-Unis, le capitalisme de connivence est également très développé, qu'il s'agisse de corruption, de lobbying à Washington, de recherche de subventions, de renflouement par l’État ou la FED :
Il y a beaucoup de capitalisme de connivence dans ce pays, des gens qui bénéficient de contrats avec le gouvernement, ou qui sont renfloués par la FED. Ils ne méritent pas de compassion, ils méritent de se voir supprimer tous leurs bénéfices. Il ne faut pas confondre ça avec le vrai capitalisme, quand quelqu'un gagne de l'argent, produit quelque chose. (Ron Paul, novembre 2011, Michigan GOP Oakland University Debate)
Les manifestants d'Occupy Wall Street accusent le capitalisme de quelque chose qui pour moi est incontestablement le résultat du capitalisme de connivence. (Donald J. Boudreaux)
Le capitalisme de connivence est d'ailleurs un thème récurrent dans le roman La Grève d'Ayn Rand :
Rand explique que dans un système de capitalisme de connivence vous n'avez pas une règle objective de droit, vous avez des lois subjectives qui sont votées lorsque certaines personnes sont plus connectées avec le gouvernement et sont capables d'utiliser le gouvernement pour obtenir un avantage concurrentiel sur les autres sur le marché. C'est ce que les économistes appellent la prise de contrôle de la réglementation. C'est une idée qui est vraiment fondamentale dans la Grève. (Jennifer Burns)
Le soutien des États aux entreprises ou banques "too big to fail" relève également du capitalisme de connivence. La manipulation de la monnaie par la banque centrale est le stade ultime du capitalisme de connivence :
Hélas pour nous, la "monnaie-marchandise" ne convient pas à un système capitaliste dévoyé, un capitalisme de copinage, de connivence, de manipulation ou d’État. La "monnaie-marchandise" pourrait appartenir à tout le monde, serait trop démocratique, pas facilement manipulable pour le plus grand profit des politiques qui promettent la lune, des gouvernements dispendieux et de leurs banquiers affairistes. Le capitalisme de connivence, des lobbyistes ou le capitalisme d’État ne peut fonctionner qu'avec de la "monnaie-dette". (Simone Wapler)

http://www.wikiberal.org/wiki/Capitalisme_de_connivence

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