Les Talents du Trading par BFM Business et Saxo Banque

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nicop35
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Nicolas Pousset candidat aux Talents du Trading

#1 Message par nicop35 »

Bonjour à tous,

Un petit post pour vous annoncer que j'avais été sélectionné dans les 20 traders qui vont participer au concours les "Talents du trading" organisé par saxobanque et BFM business.
La compétition commence ce lundi et notre premier actif est l'indice CAC 40.

Vous participer à ce concours en version web allez sur :
http://www.talentsdutrading.com/index.p ... tition-web

Vous pouvez aussi me suivre sur facebook:
http://www.facebook.com/NicolasPoussetTalentsDuTrading

Et Twitter:
https://twitter.com/nicop35_bourse

Notez que pour ce concours l'impact des réseaux sociaux est important donc n'hesitez pas à me suivre et en parler.

Je vous dis @+ et bons trades.

Nicolas Pousset ou Nicop35

Nicol@s
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Les Talents du Trading par BFM Business et Saxo Banque

#2 Message par Nicol@s »

Bonjour à tous,

J'ai eu l'honneur d'avoir été sélectionné pour participer au concours les talents du trading co-organisé par Saxo Banque et BFM Business.

Chaque semaine, je posterai ici la stratégie mise en place et soumise au jury la semaine d'avant. En effet, les besoins du concours ne me permettent pas de la dévoiler en amont.

Semaine 1 : CAC 40

ANALYSE FONDAMENTALE :

Alors que l’indice parisien digérait l’annonce du plan de la BCE annoncé jeudi dernier par Mario Draghi et les chiffres de l’emploi américain publiés le lendemain, la décision de la Cour constitutionnelle allemande au sujet du Mécanisme européen de stabilité (MES) et la réunion de la Réserve Fédérale américaine constituaient les deux échéances majeures cette semaine.

Même si les embauches outre-Atlantique avaient déçu les attentes à quelques heures du week-end, les quelques prises de bénéfices que la médiocrité du chiffre a engendré ne semblaient pas en mesure d’atrophier plus durablement la reprise de l’appétit du risque. Celui-ci avait effectivement été favorisé la veille par l’annonce du plan de rachats d'obligations de la BCE, considéré comme le bouclier contre la crise de la dette européenne que les investisseurs attendaient de longue date.

Animé d’un sentiment positif et décidé à n’initier que des positions longues durant ces quatre journées de compétition, je restais tout de même prudent jusqu’au verdict des sages de Karlsruhe, auquel les projets de la banque centrale restaient conditionnés. Un blocage de leur part aurait en effet fortement compromis la mise en place du nouveau fonds de soutien européen, élément essentiel du plan des argentiers du Vieux-Continent puisque les pays en difficulté devront d’abord le solliciter avant de prétendre bénéficier de la force de frappe de l’institution francfortoise sur le marché obligataire. Le feu vert de la Cour constitutionnelle allemande à la ratification du MES par Berlin, bien qu’il soit assorti de certaines conditions, m’a donc convaincu de renforcer ma position à un peu plus de 24h du terme de cette première phase de jeu.

Enfin, j’ai par ailleurs espéré que les spéculations autour de l’annonce par la FED jeudi soir d’un hypothétique troisième quantitative easing pousserait encore un peu plus les marchés boursiers à la hausse, lesquels apprécient particulièrement l’idée d’une augmentation des liquidités en circulation.

ANALYSE TECHNIQUE :

Techniquement, je m’appuie sur plusieurs niveaux de supports pour initier les différentes lignes constituant ma position globale acheteuse (voir graphique en données 1h):
  • 3515-20 : le plus haut du mois d’août dernier constituait une zone de résistance qui, après avoir été franchie la semaine passée, s’est muée en support ;
  • 3500 : barrière psychologique, ce seuil est intuitivement privilégié par les investisseurs pour placer leurs ordres. Il constitue à cet effet un support intermédiaire ;
  • 3480 : niveau intermédiaire reposant davantage sur un quadrillage mathématique que sur un support technique ;
  • 3460 : niveau majeur, tantôt support, tantôt résistance, il a été travaillé à de nombreuses reprises dans les semaines passées. En deçà, ma stratégie serait invalidée.
En cas de mise en forme de mon scénario, je choisis d’augmenter ma position sur un repli après franchissement de la zone des 3550-60, résistance majeure constituée par le plus haut de vendredi dernier.

L’objectif est fixé à 3590 juste sous la résistance représentée par le plus haut de l’année à 3600 atteint en mars dernier. Ce niveau correspond, de plus, au retracement de Fibonacci de 61.80 % du mouvement baissier précédent entre 4163, plus haut de ses 4 dernières années atteint en février 2011 et 2691, plus bas de septembre 2011 (voir le graphique en données quotidiennes).

MONEY MANAGEMENT :

Mes prises de positions se sont essentiellement organisées autour de la décision de la Cour de Karlsruhe cette semaine.

Pre-Karlsruhe
Prudent avant le verdict, j’ai profité de la faible volatilité du CAC40 en début de semaine pour fractionner ma première entrée longue en 3 lignes de 1 lot chacune, soit l’équivalent d’une exposition très raisonnable (levier x 1). Si l’achat du premier lot a été conclu via un ordre market, les deux suivants ont été déclenchés via des ordres limit, placés de façon à quadriller un probable range du CAC et à obtenir un bon prix de revient (3500).
Mon premier objectif a été fixé à 3590 pour l’ensemble de la position, soit quelques points sous une résistance historique susceptible de contenir les ardeurs.
Mon stop a été fixé sous 3450 pour l’ensemble de la position, sous un support important à 3460, bien qu’il soit resté mental pour éviter les mauvaises expériences (nettoyage intempestif, spikes, …).

Karlsruhe
Conscient que les probabilités jouaient en ma faveur mercredi matin, l’aval de Karlsruhe représentant l’hypothèse la plus crédible, je renforçai ma position de 2 lots supplémentaires à 3533 sur repli (après un point haut à 3552) de façon à augmenter mon espérance de gain pour les besoins du jeu, tout en conservant un money management cohérent. Le prix de revient passe à 3513.
Objectif et stop inchangés pour l’ensemble de la position (5 lots).

Post-Karlsruhe
Une fois la décision entérinée outre-Rhin, convaincu que le test des 3600 points n’était plus qu’une question de temps, je renforçai une dernière fois ma position de 2 autres lots à 3555 sur repli (ordre limit placé après un point haut à 3575), toujours pour les besoins de la compétition, espérant simplement que mon target inchangé serait atteint avant jeudi 16h. Avec un prix de revient remonté à 3525 pour 7 lots au total (levier x2 .5) et un stop qui reste à 3450, je me suis en revanche exposé davantage à un repli prononcé du CAC.

Performance : -1.77%

Note : la performance est prise en compte au moment du terme de la compétition soit jeudi à 16h


N.ALEKSY

Nicol@s
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Re: Les talents du trading - Mes Strategies

#3 Message par Nicol@s »

Stratégie semaine 2 : EURUSD

ANALYSE FONDAMENTALE :

Cette semaine s’ouvrait sur un ton un peu particulier pour l’Euro puisque la phase de hausse entamée début juin venait de s’accélérer brutalement en quelques jours suite aux annonces successives des deux grandes banques centrales. Les plans de la BCE, relayée par le feu vert de la Cour constitutionnelle allemande à la ratification du MES, puis de la FED, ont logiquement sanctionnés tous deux le statut de valeur refuge du billet vert, par ailleurs dilué par la planche à billet américaine. Alors poursuite de l’euphorie ou prises de bénéfices ?

Les plans monétaires digérés et « pricés » avant la pause du week-end, l’enjeu était de savoir où allait désormais se focaliser l’attention des cambistes. Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, ai-je d’abord pensé (sauf peut-être les pommiers de Californie). Puis un épluchage minutieux de la presse dominicale spécialisée m’a permis de comprendre que la réticence d’une Espagne, en grande difficulté, à demander une aide globale, laquelle conditionne les rachats d’obligations de la BCE, inquiétait réellement les marchés. Espérant que le retour de la confiance suffira à détendre ses coûts d’emprunt et à lui éviter la tutelle européenne, Madrid se fait désirer, de quoi encourager les prises de bénéfices, au moins en début de semaine.
Côté macro, le calendrier économique était peu chargé sur les trois premiers jours où seul l’indice de confiance allemande ZEW a retenu mon intérêt mardi, sans toutefois s’avérer très influent. Quelques statistiques américaines d’importance moyennes ont également été publiées mais les mesures bazooka détaillées par la FED jeudi dernier étouffaient grandement l’impact de ces chiffres économiques, auxquels j’ai donc attaché moins d’importance qu’à l’accoutumée, laissant place à un trading plutôt technique.

A mon sens, la séance majeure sera celle de ce jeudi 19 septembre. Outre la traditionnelle série d’indicateurs PMI en Europe, les investisseurs attendent surtout l’adjudication espagnole de long terme. Madrid tentera de placer 4,5 milliards sur les marchés, un test important dans le contexte actuel.

ANALYSE TECHNIQUE :

Après un rallye haussier d’envergure, l’Euro terminait la semaine passée sur des niveaux inédits depuis début mai, non loin d’une droite de tendance significative de long terme tracée en données hebdomadaires.

De leur côté, les oscillateurs atteignaient une zone du surchauffe. En effet en UT 1h, le RSI clôturait en zone de sur-achat, cependant très près de croiser à la baisse le niveau surveillé des 70 et le MACD donnait lui aussi, par son croisement avec sa moyenne mobile en territoire positif, un signal de vente dès vendredi soir.

Notons également que le cours a passé une bonne partie de la semaine au contact ou au-delà de sa bande de Bollinger supérieure en données quotidiennes, fait suffisamment rare sur cette paire pour être souligné, illustrant l’aspect exceptionnel du mouvement.
Enfin, la plupart des investisseurs de long terme attendent généralement la clôture de la semaine pour ajuster leur carnet.

Tous ces éléments techniques plaidaient pour un début de semaine plutôt baissier correspondant à une série de prises de bénéfices. J’optais donc pour une stratégie vendeuse d’euros dès lundi matin.

Toutefois, la tendance de fond qui s’oriente clairement à la hausse et l’agrégat des indices sentiment de plusieurs courtiers, considérés comme indicateurs contrariens, m’ont encouragé à être prompt à prendre mes gains (juste avant la publication du baromètre ZEW de la confiance allemande).

Laissant le cours digérer le chiffre et étant à l’abri d’annonces macroéconomiques majeures pour les 24h suivantes, je décidais de passer acheteur. La zone support des 1.3050 $ pour 1€, travaillée une bonne partie dans la journée de mardi, me donnait un bon point d’entrée. Par la suite, le cours cassant ce niveau, j’allais chercher une nouvelle entrée sur le support suivant autour des 1.3020. Les flux Reuters confortaient mon choix en mentionnant des ordres d’achat significatifs entre 1.3030 et 1.30, seuil clé, star du premier semestre 2012. J’avais initialement fixé mon objectif juste en-dessous du plus haut de vendredi, testé sans succès ce lundi, car les flux Reuters indiquaient de nombreux vendeurs entre ce niveau et 1.32. Cependant le cours étant brièvement descendu sous 1.30, je révisais mes ambitions en baisse en décalant mon objectif sous le plus haut de mercredi matin à 1.3075, atteint l’après-midi. 1.2970 constituait le niveau d’invalidation de mon scénario (stop).

MONEY MANAGEMENT :

La convergence appréciable de l’ensemble des mes indicateurs techniques à l’ouverture ainsi que la recherche d’un compromis entre une gestion saine et une prise de risque suffisante vis-vis de mes ambitions dans la compétition m’ont poussé à opter pour un levier maximum de x10 pour chacune de mes positions.

Chacune d’entre elles se sont construites en deux lignes de 50k, espacées de quelques pips.
La première ligne short, un peu tardive, a été initiée au marché à 1.3100 lundi, suivi de près par l’exécution d’un ordre limit placé à 1.3130, ramenant mon prix d’entrée moyen à 1.3115. Objectif 1.3065 (atteint mardi). Stop 1.3180 au-dessus du point haut de la semaine passée (pas passé loin).

Le déclenchement du target à 1.3065 mardi coïncidait avec l’exécution d’un premier ordre d’achat. La deuxième partie de la position longue bénéficiera le lendemain d’un prix d’entrée plus attractif à 1.3025, ramenant mon prix de revient à 1.3045. Objectif initial 1.3150, abaissé à 1.3075 (atteint) après avoir constaté les premières transactions sous 1.30, affectant ma confiance à court terme quant à l’influence du support. Stop 1.2970 sous S2.

Performance : 4,06%

Note : la performance est prise en compte au moment du terme de la compétition soit jeudi à 16h

N.ALEKSY

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Re: Les talents du trading - Mes Strategies

#4 Message par Nicol@s »

Stratégie semaine 3 : Forex

ANALYSE FONDAMENTALE :

Le repli de l’appétit du risque entamé la semaine dernière semblait avoir toutes les raisons de se poursuivre ces jours-ci alors que le marché des changes se focalisait sur les tensions en Europe.

La presse du week-end reflétait bien cette tendance en nous apprenant que français et allemands peinaient à s’entendre sur l’union bancaire évoquée au terme du sommet de juin dernier ou que la Grèce devrait réaliser davantage de coupes budgétaires que précédemment estimé. Cette dernière information fut toutefois démentie dans la foulée par le Ministre grec des Finances alors que la péninsule se préparait à de violentes manifestations anti-austérité prévues ce mercredi. De quoi déclencher un vif regain d’inquiétudes autour de la Grèce tandis qu’une pause d’au moins une semaine dans les négociations entre le pays et ses bailleurs de fonds de la Troïka avait déjà été annoncée vendredi.

En Espagne, un nouveau plan de réformes, préparé en collaboration avec la Commission européenne, devrait être dévoilé ce jeudi, à la veille de la publication du projet de budget 2013. Mais la réticence du gouvernement espagnol, déjà focalisé sur les élections régionales du 21 octobre, à solliciter l’aide de Bruxelles continue pourtant à exaspérer les investisseurs. Pour ne rien arranger, la décision de l’agence de notation Moody’s sur la note de Madrid est attendue d’ici la fin du mois.

Lundi, l’annonce du cinquième recul d’affilée de l’indice de confiance IFO des entrepreneurs allemands a confirmé l’ambiance générale, faisant craindre que la récession ne finisse par atteindre la première économie européenne.

Les tensions sociales en Espagne et en Grèce et le retour des taux longs ibériques au-dessus de 6%, seuil difficilement tenable sur le long terme, ont enfin largement entretenu l’aversion au risque en milieu de semaine.

Les chiffres américains relégués au second plan, le redressement des chiffres de l’immobilier ont peu influencé les cours.

Dans ce contexte, j’ai ainsi privilégié les opérations suivantes :
  • • Vente de dollars australiens. La devise marchandise, baromètre de l’appétit du risque, offre le meilleur rendement parmi les principales monnaies des pays développés et souffre par conséquent la première du phénomène de « flight to quality ».
    • Vente d’euros mais uniquement face au Yen pour des raisons techniques.
    • Achats de monnaies refuge. En priorité le Yen, tout en restant attentif aux avertissements verbaux du gouvernement quant à une possible intervention de la banque centrale (Bank of Japan), alors que les nouveaux rachats d’actifs annoncés la semaine passée par la BoJ ne suffisent manifestement pas à enrayer sa vigueur. En deuxième lieu le Dollar américain, bien qu’il digère toujours l’annonce de la FED. Le CHF est laissé de côté en raison du plancher fixé par la BNS.
D’autres opérations de nature plus offensive ont été réalisées pour des raisons purement techniques (achats sur repli EURUSD, GBPUSD, NZDUSD et GBPJPY).

ANALYSE TECHNIQUE :

L’épreuve de cette semaine laissait une grande liberté avec quelques 76 paires de devises autorisées. Afin d’arrêter ma décision quant à celles que j’allais traiter, j’ai utilisé les outils techniques suivants :
  • • Des paires de devises présentant un range quotidien moyen significatif pour accroitre l’espérance de gain (en nombre de pips).
    • Des paires de devises majeures, aux spreads réduits et à la liquidité suffisante pour éviter les mouvements erratiques dus à l’intervention d’un unique et gros investisseur.
    • Des valeurs de l’indice sentiment (ratio du taux d’acheteurs sur le taux de vendeurs) très faibles ou très fortes fournissant par conséquent une bonne idée de la tendance à venir (indicateur contrarien).
Pour choisir le sens dans lequel traiter chaque paire, les niveaux d’entrée et de sortie des positions, j’ai analysé :
  • • les niveaux de supports ou résistances majeures ;
    • les niveaux pivots, R1, S1, etc ;
    • la position du cours par rapport aux moyennes mobiles 20, 50 et 100 périodes en données quotidiennes pour la tendance générale, en données horaires pour affiner sur la journée et en 15 min pour être encore plus précis ;
    • les retracements de Fibonacci des mouvements passés en données quotidiennes.
    • Les flux Reuters, sources d’information concernant les gros ordres du carnet et les échéances d’options binaires parfois très influentes sur le spot.

A titre d’exemple, j’ai choisi dès lundi matin de placer un ordre achat limit sur EURUSD à 1.2910 juste sur le support constitué par le plus bas de la semaine dernière, atteint vendredi. En effet, j’anticipais ici un rebond technique dans une dynamique baissière laquelle me contraindra à être prompt à prendre mes gains. Le niveau de sortie en gain était fixé à 1.2950, tandis que j’acceptais mon erreur à 1.2875. Après avoir activé cet ordre lundi dans la matinée, le cours s’est appuyé sur le support S2 pour former un rebond qui atteignit mon objectif la nuit suivante pour quelques dixièmes de pips seulement.

La valeur particulièrement élevée de l’indice sentiment sur EURJPY associée à des zones de prix chargées d’ordres aux montants significatifs, d’après Reuters, m’a poussé à placer un ordre limit de vente à 100.90, résistance d’importance. Une vague d’achat permit d’attraper les stops amassés au dessus de cette dernière, exécutant par la même occasion mon ordre. Puis la tendance baissière repris ses droits traversant en quelques heures mon objectif à 100.30, trop modeste pour cette fois.

Je manquais plus de réussite pour mes opérations sur GBPJPY et NZDUSD que je suis tout de même parvenu à fermer en gain pour l’un, à l’équilibre pour l’autre. En effet, mes take profit auraient été atteints au cours de la semaine, mais les oscillations hésitantes de ces paires m’ont poussé à clôturer prématurément ces opérations offensives.

Ma position short sur AUDUSD, reposant plus sur mon analyse fondamentale, rencontrait plus de succès. Initiée à 1.0440 mardi matin, selon les flux Reuters concernant le carnet d’ordres, elle fut rapidement profitable sans que le cours aille chercher le take profit. Puis un retournement imprévu se mua rapidement en simple rebond technique lorsqu’il échoua sur la résistance R1 le même jour. L’objectif ayant été frôlé à moins d’un pips dans la même soirée, je décidais de sortir dès que possible craignant un nouveau rebond. Bien que ce réflexe humain soit connu pour être néfaste à long terme, il me permit de sécuriser mon gain dans une compétition où l’échéance de chaque épreuve ne permet pas de laisser vivre une position plus de 4 jours.

MONEY MANAGEMENT :

Contrairement aux deux semaines précédentes où il suffisait de gérer son exposition sur un seul support, une difficulté supplémentaire consistait cette fois-ci à maitriser son risque sur un portefeuille de parités, plus ou moins corrélées entre elles.

A titre d’exemple, EUR, AUD, GBP ou encore NZD évoluent généralement avec l’appétit du risque tandis que JPY et USD profitent des inquiétudes des investisseurs. A mon sens, plutôt que de contrôler son exposition sur chaque paire au cas par cas, il convenait donc de prendre en compte son engagement sur chaque panier.

Comme je me positionnai fondamentalement vendeur de l’appétit du risque (short AUDUSD, EURJPY, USDJPY), je privilégiai techniquement les achats en contre (ordre limit), néanmoins dans le sens de la tendance de fond pour la plupart (long EURUSD, GBPUSD, NZDUSD, GBPJPY), de façon à amortir régulièrement mon exposition globale sur les paires corrélées.
Les tailles de position ont également été réduites par rapport à celles initiées la semaine dernière sur l’Euro pour permettre l’engagement de plusieurs opérations simultanées sans exposer une part trop importante de mon margin. La plupart des entrées ont été réalisés en une seule ligne.

Bien sûr chaque position a bénéficié d’un stop loss, parfois modifié de l’équilibre lorsque le gain latent le permettait, et d’un profit target, parfois abaissée en fonction de l’évolution des évènements (chiffres éco, flux d’ordres, graphiques) en cours de trade.

Comme les semaines passées, la volatilité quotidienne de mon capital de départ n’a pas excédé 3%.

Performance : 6.89 %

Note : la performance est prise en compte au moment du terme de la compétition soit jeudi à 16h


N.ALEKSY

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Re: Les talents du trading - Mes Strategies

#5 Message par Nicol@s »

Semaine 4 : Pétrole et gaz

ANALYSE FONDAMENTALE :

Contrairement aux marchés boursiers et comme sur le Forex, les cours du pétrole et du gaz représentent un rapport de force entre deux valeurs et non la valeur intrinsèque des matières premières.

Cotés en USD, devise de référence, j’ai donc surveillé le flux d’informations correspondant au pétrole tout en gardant un œil attentif aux facteurs influant l’USD. Manquant d’informations sur le gaz, la seule statistique intéressante sortant le jeudi à 16h30, j’ai privilégié un trading purement technique sur ce support.

Concernant la géopolitique tout d’abord, la situation semblait s’obscurcir quelque peu en fin de semaine dernière alors qu’Israël perd patience au sujet du dossier iranien. Benyamin Netanyahou appelle l’ONU à établir une limite stricte concernant les opérations d’enrichissement d’uranium de Téhéran, menaçant de frapper ses installations nucléaires alors que l’Iran pourrait le cas échéant fermer le détroit d’Ormuz, voie maritime empruntée par le pétrole.

De quoi soutenir le Brent (cours de référence pour le pétrole du Moyen-Orient) ces jours-ci ,me suis-je dit, alors que le spread avec le WTI (référence pour la production nord-américaine) était déjà repassé au-dessus de 20 USD vendredi en raison d’une production pétrolière américaine au plus haut depuis quinze ans. Ce fut mon premier choix bien qu’une nouvelle contraction de l’activité manufacturière chinoise publiée dimanche et les énièmes coupes budgétaires en Espagne et en Grèce ne plaidaient pas pour une reprise de la demande à terme, m’encourageant à rester sur mes gardes et à être prompt à encaisser mes gains.

De plus, j’apprenais mardi que l’OPEP veillait à ce que le marché soit bien approvisionné pour ramener les prix du Brent vers 100 USD, altérant un peu plus ma conviction haussière, néanmoins de nouveau confortée par la relative faiblesse du Dollar, sur fond d’apaisement provisoire de la situation en Europe, focus actuel des marchés mondiaux.

Mercredi, le ralentissement de l’indice PMI non-manufacturier chinois qui atteint son plus bas niveau depuis Novembre 2010 pèse sur les cours. La Chine est le deuxième plus important consommateur mondial de brut et les services représentent 50% de son économie.

Plus tard dans la journée, la baisse inattendue des stocks américains selon un indicateur hebdomadaire m’ont, entre autres analyses, décidé à transférer mon exposition sur le WTI mais l’influence de cette statistique fut malheureusement étouffée par un rapport antérieur de l’industrie mentionnant une hausse des réserves de brut et par le rallye du Dollar. Considéré en temps normal comme une valeur refuge, le billet vert a en effet profité pleinement des statistiques américaines positives, enquête ADP sur l'emploi du secteur privé et indice ISM non-manufacturier, qui impliquent moins de quantitative easing de la FED, soit moins de dollars en circulation.

ANALYSE TECHNIQUE :

Les opérations que j’ai réalisées cette semaine ont porté sur trois produits différents. Ce choix repose avant tout sur un range quotidien suffisant, au regard des coûts de transactions, pour optimiser l’espérance de gain.

Techniquement, je détaille ici chacun des trois produits que j’ai traités :
  • • Plus volatil, le Brent fut d’abord favorisé. Sa tendance, actuellement à la hausse, se dessine graphiquement à partir de fin juin 2012. Nette et continue pendant plusieurs mois, elle essuie ses dernières jours un pull back significatif, configuration idéale pour la suivre en obtenant un bon prix.
    A plus courte échelle, le niveau des 111.50 $ le baril a joué un rôle majeur ses dernières séances. Tantôt résistance, tantôt support, le cours a fréquemment approché ce niveau lui conférant ainsi une légitimité certaine. Le début de la semaine a commencé par un ultime test de ce support qui prouve alors toute sa force. Après cette confirmation, et dans la continuité de mon analyse fondamentale, j’ai choisi d’initier une position à l’achat en entrant au marché à 112.16 $.
    L’objectif est placé à 113.90 $ sous une résistance intermédiaire. J’ai construit ma position avec plusieurs ordres, en cas de baisse du cours, d’abord sur le support à 111.50 $ puis à 111.00 $.
    A 109.60 $ le baril, mon scénario haussier serait définitivement invalidé. Cette zone de prix est protégée par une droite de tendance haussière long-terme, une résistance significative à 110.00 $, chiffre rond gagnant ainsi en crédibilité, et le support S3 apparu ce mercredi à 109.70 $.
    Par conséquent, une cassure de cette zone constitue pour moi un fort signal baissier. J’ai alors placé un ordre sell stop à 109.60 $ le baril avec un objectif à 108.60 $ juste au-dessus de plus bas de la semaine dernière correspondant également au retracement de Fibonacci à 50 % du dernier mouvement majeur.
    A ce dernier support, j’ai renversé ma position pour passer acheteur.

    • Après presque 3 jours de volatilité quotidienne supérieure et à l’approche de la publication des stocks de pétrole américain, ce mercredi, j’ai favorisé le WTI. J’ai donc initié une position long alors que le WTI est assis, au moment de la sortie d’un chiffre positif, sur son support S3 à 89.90 $ le baril, confirmant un signal haussier.
    La cassure du plus bas de la semaine dernière à 88.95 $ a confirmé la tendance baissière due à la soudaine dynamique haussière du Dollar. J’ai alors préféré encaisser ma perte pour retourner ma position à la vente sur ce breakout.
MONEY MANAGEMENT :

Comme deux échéances de livraison distinctes étaient adossées à chacun des six produits imposés, j'ai à chaque fois opté pour le contrat dont l'expiration était la plus proche puisqu'il s'agit en principe de celui qui bénéficie des coûts de transactions les plus faibles.

N'ayant pas repéré de corrélation forte entre le pétrole et le gaz, ces deux classes d'actifs ont été gérées de façon indépendante.

La taille de mes transactions dépendait à la fois de la volatilité quotidienne du sous-jacent, du flux d'informations dont je disposais sur celui-ci (pauvre sur le gaz) et du pourcentage de perte que j'étais prêt à assumer sur une seule transaction dans le cadre de la compétition. Pour cette raison, j'ai engagé des positions de 150 barils maximum sur le Brent comme sur le WTI et de 4 tonnes métriques sur le gaz.

Le reste fut une démonstration clairvoyante de l'intérêt des stop loss, en particulier sur le pétrole, adepte des trous d'air. Ma première entrée, long Brent, fut la seule à être découpée en 3 positions de 50 barils, à 112.16$ (ordre au marché), 111.65$ (ordre limit) puis 111.07$ (ordre limit). Stop global à 109.60$ atteint et position renversée en totalité pour un objectif à 108.60$ atteint rapidement. Nouveau renversement pour repasser long mais finalement soldé à l'équilibre au moment de la publication des stocks de brut US alors que j'engageai une position similaire de 150 barils sur le WTI pour mieux profiter du chiffre qui venait de sortir. Position WTI renversée 1$ plus bas après avoir constaté que la dynamique haussière du Dollar l'emportait définitivement sur la considération des statistiques de l'or noir.

Fondamentalement haussier en début de semaine comme après la publication des stocks mercredi, les ordres différés ont très clairement encouragé ma réactivité et sauvegardé l'essentiel de mon capital cette semaine.

Performance : -3.19%
Note : la performance est prise en compte au moment du terme de la compétition soit jeudi à 16h


L'interview de la semaine ici

N.ALEKSY

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Re: Les talents du trading - Mes Strategies

#6 Message par Nicol@s »

Semaine 5 : Les indices européens

ANALYSE FONDAMENTALE :

Malgré quelques prises de bénéfices avant le week-end, les marchés européens terminaient la semaine sur une note plutôt positive après la publication vendredi après-midi d'un taux de chômage américain sous 8%, au plus bas depuis janvier 2009.

Mais la partie semblait pourtant loin d'être gagnée pour les acheteurs alors que se tenait l'Eurogroupe lundi et mardi sur fond de tensions au sujet de la Grèce et de l'Espagne, éclipsant même l'entrée en vigueur du MES.

J'entamais donc la semaine avec un certain sentiment de prudence à l'égard des indices de la zone Euro, en particulier le CAC, le MIB italien et l'IBEX espagnol. Je conservais par ailleurs un avis plutôt neutre sur les indices non adossés à l'Euro, avec une préférence haussière pour le SMI suisse et l'OBX norvégien, les sociétés cotées de ces deux pays représentant une vraie alternative pour les investisseurs à la recherche d'un refuge hors UE.

Lundi, la nouvelle baisse du taux de chômage suisse, alors que le pays connait déjà le plein emploi, m'a définitivement convaincu de m'engager long sur le SMI à l'ouverture. De même que la hausse de l’excédent commercial allemand, pourtant attendu en baisse peu avant le début de la compétition, m'a incité à initier une position long DAX/short CAC. Mais la révision en baisse des projections de croissance du FMI, de la Banque Mondiale et de l'OCDE ont mis à mal cette stratégie. Le DAX, composé plus largement de valeurs industrielles, a effectivement davantage souffert de ces révisions.

Mardi, l'ouverture du bal des trimestriels américains avec Alcoa, prévue à 22h, ajoutait à la morosité ambiante en séance européenne alors que les marchés s'attendent à la fois à de mauvais chiffres au titre du T3 et à de sombres perspectives pour le T4. Dans le même temps, s'il ne fallait pas anticiper de grandes décisions en provenance de l'Eurogroupe de Luxembourg, le fait que les ministres des Finances de la zone Euro aient indiqué que l'Espagne n'avait pour le moment pas besoin d'une aide globale n'a rien arrangé puisque celle-ci conditionne les rachats d'obligation de la BCE. Le plongeon de l’Euro, également encouragé par la Grèce, non assurée de percevoir une nouvelle tranche d'aide, et un regain de tension sur les taux longs ibériques, m'ont finalement incité à lâcher ma position DAX pour profiter, cette fois avec succès, de la baisse du CAC.

Mercredi, les résultats meilleurs que prévus d'Alcoa ne suffisent pas à relancer les bourses européennes. La hausse des taux transalpins à l’occasion d'une adjudication italienne, témoin d'une certaine aversion au risque, combinée à la faiblesse relative de l’indice espagnol par rapport à un Euro soutenu sur repli, me convainc d'engager une position plus volatile, pour profiter de la baisse de l'IBEX. Elle s’avèrera être le coup le plus rentable de ces trois premiers jours.

ANALYSE TECHNIQUE :

Comme à mon habitude, le préambule à toute analyse technique concerne l’étude des volatilités des produits disponibles pour la semaine. En effet, ceux qui retiennent mon attention possèdent les ratios spread sur range quotidien moyen les plus faibles. A l’instar du Forex, ce sont souvent les indices abusivement qualifiés de majeurs qui passent ce filtre avec succès. Ici, il s’agit donc essentiellement du DAX, du CAC, du FTSE, et dans une moindre mesure, l’IBEX, l’OBX et le SMI.

En revanche, mon approche technique du marché a dès lundi été résolument différente de celle employée les semaines passées, puisqu’elle repose partiellement sur du trading semi-automatique. Plus concrètement, elle se décompose en deux stratégies bien distinctes :
  • 1. Une stratégie purement discrétionnaire qui s’appuie principalement sur l’aptitude des indices à combler leurs gaps. En effet, si la structure même des marchés induit fréquemment des écarts entre le prix d’ouverture d’une place boursière et sa clôture de la veille, les opérateurs agissent souvent très rapidement pour rattraper cette différence. Parfois, ce mouvement nécessite plusieurs jours mais statistiquement la grande majorité des gaps sont refermés.
    Dans ce contexte, j’ai par exemple initié une position à l’achat sur l’indice suédois dès lundi matin car il ouvrait avec un gap baissier alors qu’un autre gap, plus important, datant du 25 septembre restait encore béant (voir graphique). La dynamique haussière de l’indice en données quotidiennes soutenait cette opération spéculative alors que le cours s’appuyait sur le support formé par le plus bas de vendredi dernier. Malheureusement le gap n’a, à ce jour, toujours pas été comblé. Toutefois, ma seconde stratégie m’a donné l’opportunité d’abaisser mon prix moyen mardi matin en ouvrant une nouvelle ligne à l’achat à un meilleur prix, me permettant ainsi de sortir ma position globale à l’équilibre quelques heures après.

    2. Une stratégie semi-automatique c’est-à-dire une procédure automatique d’analyse technique et une gestion discrétionnaire des positions. Elle se déroule en trois étapes successives :
    • o Au cours de la première, j’étudie techniquement les graphiques quotidiens des indices sélectionnés en préambule. En observant la tendance générale ainsi que la position du cours actuel par rapport au niveau de support ou résistance majeurs, j’identifie les indices présentant un potentiel haussier ou baissier. La proximité des cours avec les moyennes mobiles 20 et 50 jours apporte également une précision tandis que le RSI me fournit une indication sur un éventuel état de surachat ou de survente. Ces trois filtres me permettent donc de choisir les produits à traiter et le sens dans lequel opérer.

      o La seconde étape repose sur l’utilisation d’un algorithme, que j’ai moi-même développé pour la société Satelys et modifié pour l’adapter à la pluridisciplinarité du concours. Exploité dans la plateforme MetaTrader 4, il analyse en temps réel, sur des graphiques 15 min, l’évolution des cours des indices choisis, ainsi qu’une sélection de plusieurs indicateurs techniques et des niveaux de supports et résistances (niveaux détectés automatiquement par un autre algorithme). Lorsqu’il repère une configuration graphique satisfaisant les consignes programmées, il émet une alerte visuelle et sonore et m’envoie un email. En analysant simultanément tous les produits choisis à l’étape précédente, il augmente le nombre d’opportunités ainsi que la qualité des signaux tout en me libérant du temps.

      o La dernière étape est à nouveau discrétionnaire : une fois le signal réceptionné, je choisis, en vérifiant notamment le calendrier économique, d’initier ou non une position. Le cas échéant, je fixe un stop loss et take profit. Je m’autorise toutefois à fermer manuellement une position lorsque l’algorithme repère une configuration impliquant l’émission d’une position inverse à celle en cours.
A titre d’exemple, j’ai initié de manière purement discrétionnaire (stratégie 1), dès lundi matin une position à l’achat sur le DAX. Mardi matin, après un élan fortement baissier à l’ouverture, mon algorithme m’a signalé une opportunité à l’achat sur ce même indice. En effet, dans une tendance haussière de long-terme, le DAX s’appuyait à cet instant sur un support important, sur son support S2 du jour tandis que son CCI croisait les -100 vers le haut et que la stochastique rapide croisait vers le haut la stochastique lente sous le niveau des 20 (voir graphique). Quelques heures plus tard, l’algorithme me donnait un signal de vente (CCI + croisement des stochastiques au-dessus de 80) alors que l’indice venait de retracer l’intégralité de son mouvement baissier de la matinée. Mes convictions fondamentales ayant par ailleurs changé depuis l’initiation de cette position, je profitais de ce signal pour la solder en gain.

MONEY MANAGEMENT :

La pluralité des supports, bien que tous européens, permettaient de nombreuses stratégies de couverture cette semaine et j’ai essayé d’en profiter autant que possible pour maîtriser mon risque.

En recensant trois zones économiques distinctes (Euroland, UE hors zone Euro et Europe hors UE), chacune s’accompagnant de fondamentaux différents, j’ai choisi de mêler positions acheteuses et vendeuses simultanément. Malgré des tailles de transaction parfois offensives, mon exposition nette n’a ainsi jamais excédé 50k€ (levier 5).

Les spreads étant relativement variables d’un support à l’autre et l’horizon d’investissement se réduisant au mieux à quatre séances, le coût de transaction a également été déterminant dans la sélection des indices traités.

Outre quelques entrées tardives au marché, la plupart des prises de positions ont résulté de l’exécution d’ordres à cours limité visant à exploiter la pertinence d’un seuil technique et plus rarement de celle d’ordres stop afin de profiter d’un breakout confirmé, stratégie toutefois moins rentable sur ces trois derniers jours.

Une fois n’est pas coutume, la volatilité modérée de mes positions depuis lundi a maintenu mes stop loss hors de portée mais revers de la médaille, mon gain reste modéré. Des tailles plus importantes (>levier 5) auraient certes pu animer davantage les opérations mais elles auraient également été susceptibles de me mettre en difficulté en cas d’accélération imprévue, dont j’établis systématiquement une projection dans ma gestion de capital.

Performance : 1.66%

Note : la performance est prise en compte au moment du terme de la compétition soit jeudi à 16h


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#7 Message par Nicol@s »

Semaine 6 : Les paires de devises mineures

ANALYSE FONDAMENTALE :

La semaine s’ouvrait sur une note positive après la publication de la balance commerciale chinoise samedi dernier faisant état d’une hausse inattendue des exportations en septembre.

Pourtant mon attention se portait vers une toute autre zone du globe alors que le thème imposé m’offrait la possibilité de traiter le Rand sud-africain. La première économie d’Afrique connait actuellement une vague de grèves sanglantes autour du secteur minier, moteur du pays, laquelle menace la croissance du PIB. Le récent déclassement de la note sud-africaine par l’agence Standard and Poor’s, l’échec redondant des négociations entre patronat et syndicats et le niveau encore très ferme du Rand m’ont convaincu d’augmenter progressivement mon exposition au repli du Rand au fil des séances. D’abord face à l’Euro qui profite davantage de l’appétit du risque ambiant mais également face au billet vert, essentiellement pour compenser une exposition short USDMXN par ailleurs.

Car cet autre engagement visait en effet exclusivement à profiter de la force intrinsèque du Peso tandis que la bourse de Mexico évolue ces jours-ci dans ses plus hauts historiques. L’économie locale profite surtout de la récente bonne tenue des cours du pétrole, le Mexique en étant l’un des principaux producteurs et le troisième fournisseur en or noir des Etats-Unis.

J’ai enfin repéré une configuration intéressante sur USDHKD. Alors que les cours évoluent dans une zone de fluctuation contrôlée par l’autorité monétaire hongkongaise entre 7.75 et 7.85 depuis 2005, les prix s’assoient actuellement sur la fourchette basse. Un appel à l’achat bénéficiant d’un excellent ratio risk/reward mais qui représente néanmoins un faible potentiel à échéance 4 jours.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, le PIB chinois, conforme aux attentes à 7.4%, n’a pas eu d’impact sur mes positions.

ANALYSE TECHNIQUE :

Pour ne pas déroger à mes règles de trading, chacune de mes analyses techniques débute par l’étude des ratios spread sur range quotidien moyen des produits proposés pour la semaine. Cette étape s’avère particulièrement importante ici puisque les coûts de transaction s’avèrent relativement importants sur les paires de devises mineures au regard de leur volatilité. Je détaille d’ailleurs cet aspect dans le paragraphe ci-après, relatif au money management.

Cette semaine encore, j’ai adopté conjointement deux stratégies distinctes, l’une totalement discrétionnaire, l’autre dite semi-automatique exploitant le potentiel de l’automatisation :
  • 1. La stratégie discrétionnaire met essentiellement en œuvre les niveaux de support et résistance, les droites de tendances, les retracements de Fibonacci et les configurations graphiques. Illustrons la démarche en détaillant l’opération que j’ai réalisée sur EURZAR : dans une tendance de fond haussière, détectable sur un graphique quotidien, la paire a retracé en début de semaine dernière près de 30 % de son dernier mouvement haussier en seulement deux séances. Par la suite, le cours a construit une configuration en triples creux, au cours des trois séances suivantes, avant de franchir vendredi soir la ligne de cou de cette même figure chartiste. J’ai donc profité du traditionnel repli sur cette ligne de cou qui suivit pour initier une position acheteuse, jouant de fait la reprise de la tendance de fond. L’objectif, correspondant à la hauteur de la configuration reportée au-dessus de la ligne de cou, coïncidait de plus avec un niveau de résistance important.

    2. La stratégie semi-automatique utilise davantage d’indicateurs techniques, analysés par un robot spécifiquement développé à cette fin. Elle comporte elle-même trois étapes successives, illustrées ici par mon opération sur USDMXN :
    • o J’analyse d’abord les graphiques en données quotidiennes des paires qui franchissent avec succès le premier filtre relatif à la volatilité. Je cherche, en exploitant les mêmes outils que pour la stratégie purement discrétionnaire, à détecter les paires qui présentent un potentiel de hausse ou de baisse. Par exemple, le graphique quotidien de USDMXN offre une tendance baissière, en place depuis plusieurs mois. Une phase récente de consolidation a vu le cours à nouveau repoussé vers le sud par la moyenne mobile à 50 jours alors que la semaine ouvrait juste sous la moyenne mobile à 20 jours donnant ainsi un signal baissier avec un fort potentiel de reprise de la tendance de fond.

      o J’applique ensuite mon algorithme à toutes les paires sélectionnées. Son rôle est de suivre les variations du cours et de surveiller un panier de plusieurs indicateurs. Parmi, ceux-ci, on peut compter le RSI, les stochastiques, le CCI, le DMI, etc… Chacun d’eux est connu pour fournir, selon sa configuration un signal d’achat ou de vente (ex : le RSI franchissant le niveau 70 depuis le haut s’apprécie comme un signal de vente). L’algorithme se nourrit également des niveaux de supports et résistances calculés par un autre robot. Lorsque le système détecte au moins 2 signaux concomitants issus de 2 indicateurs différents, il émet une alerte visuelle et sonore (accessoirement par mail). Pour illustrer cela, reprenons l’exemple de USDMXN : dans la matinée de lundi, peu après le début de la compétition, mon système m’alertais sur cette paire, m’indiquant la cassure d’un support important confirmée par le croisement de DI+ et DI-, interprété comme un signal de vente (voir graphique joint). Je shortais donc la paire.

      o La troisième étape, que constitue la gestion de la position, incombe à nouveau à l’humain. Il s’agit avant tout de la détermination du montant engagé et de la position du stop loss et du take profit. Pour conclure sur mon exemple de USDMXN, l’entrée était à 12.8262, le stop loss à 13.0100 et le take profit à 12.7100.
MONEY MANAGEMENT :

Parmi les 82 paires de devises au programme cette semaine, plusieurs d’entre elles étaient difficilement exploitables en intraday. Si leur potentiel en swing ou à moyen terme présente un réel intérêt, les devises mineures et exotiques entraînent des frais difficiles à absorber à très court terme. J’ai notamment été handicapé par la largeur des spreads sur la plupart des cross ou par les seuils d’exonération de commission, souvent élevés par rapport au capital de départ (exemple : 10€ de frais aller-retour pour les tailles inférieures à 125000 EURZAR, soit 12.5 fois le capital de départ).

D’autres parités ont été écartées parce qu’elles demandaient une taille minimum de transaction supérieure au montant du capital (ex : PLNDKK>50000PLN minimum), réduisant les opportunités de diversification. Enfin les paires estampillées d’un « Request for Quote » ont de fait dues être mises à l’écart.

Parmi les supports retenus, essentiellement des cross contenant EUR ou USD, j’ai veillé comme à mon habitude à répartir le risque entre eux, de façon à contrôler la volatilité de mon capital. Ainsi lorsque j’étais long USDZAR, mon short USDMXN de même ampleur compensait mon exposition au Dollar américain, me permettant de profiter pleinement de la force relative du Peso par rapport au Rand. Les tailles n’ont jamais excédé 50k€ soit 5 fois mon capital de départ.

Les entrées ont été exécutées tantôt au marché tantôt via un ordre limit, selon la position du cours par rapport à ses seuils techniques majeurs. Certaines d’entre elles ont été fractionnées en plusieurs lignes de manière à travailler le prix moyen. Bien que mes objectifs, suffisamment éloignés pour profiter d’une accélération en absorbant largement les frais, n’aient pour l’heure pas été atteints, mes niveaux de stops, suffisamment larges grâce à des tailles de transaction modérées, restent également hors de portée. Une sortie prématurée, totale ou partielle, pourrait me permettre d’encaisser tout ou partie de mes plus-values dans les prochaines heures, à mesure que l’on se rapproche de la cloche de cette sixième semaine.

Performance : -3.03%
Note : la performance est prise en compte au moment du terme de la compétition soit jeudi à 16h


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Re: Les talents du trading - Mes Strategies

#8 Message par Nicol@s »

Avec un peu de retard :

Semaine 7 : CAC et DAX

ANALYSE FONDAMENTALE :

Malgré la victoire du Parti de M.Rajoy aux élections régionales en Galice, confortant le Premier ministre espagnol dans sa politique, les marchés m’ont d’abord paru vulnérables en pré-ouverture tandis qu’ils digéraient le flop du dernier sommet européen, lequel semble s’être résumé à une série de repas entre collègues si on exclut les maigres avancées sur la supervision bancaire.

A mon sens le focus des investisseurs s’articule actuellement autour de trois éléments majeurs :
  • • la microéconomie alors que de nombreux groupes internationaux, notamment les poids-lourds américains, publient leurs résultats du T3 ces jours-ci (Caterpillar, Yahoo, DuPont, …) ;

    • la macroéconomie (PMI, IFO, FED, …) ;

    • l’Espagne dont une demande d’aide globale anti-contagion continue de susciter beaucoup d’attentes dans les salles de marchés.
Lundi fut pourtant une de ces séances pauvres en actualités où d’abord vendeur de CAC, j’ai subi un yoyo permanent sans oser davantage de réactivité. Ayant constaté une évolution très horizontale sur les indices, en particulier lors des semaines 1 et 5 de la compétition sur ces produits, j’ai finalement encaissé mes gains en fin de journée, au moment de l’annonce des bons résultats de Michelin.

Mardi fut une journée bien plus difficile à négocier. Décidé d’être plus offensif et d’agir en contre lors de cette deuxième séance, ce 23 octobre fut malheureusement le théâtre d’un accroissement significatif de la volatilité, largement influencé par un regain de tensions autour du cas espagnol : déclassement de plusieurs régions par Moody’s, prévisions moroses de la banque centrale nationale, adjudication court terme mitigée. S’en suit chute de l’Euro, tension obligataires (taux longs espagnols et italiens), refuge vers le Bund : l’expression parfaite de l’aversion au risque qui n’a pas épargné les indices phares européens, ni même le DAX de la première économie européenne, acheté très tôt sur repli ce jour-là.

Mercredi, journée macro et toujours long DAX, conforté dans la nuit par un bon PMI chinois. Mais peu d’autres indicateurs ont épargné mon exposition dans la matinée : PMI allemands en baisse contre les attentes, IFO du climat des affaires outre-Rhin en repli pour le 6ème mois consécutif (au plus bas depuis février 2010), PMI composite de la zone Euro au plus bas depuis 40 mois. J’hésite un moment à faire volte-face avant mon stop et un potentiel décrochage mais l’indice allemand tient finalement bon et une bonne nouvelle en provenance de Grèce, qui aurait obtenu deux ans supplémentaires pour atteindre ses objectifs budgétaires, me replace in extremis dans le sens de la marche. En fin de journée, le statu quo attendu de la FED n’a eu que très peu d’impact.

Du côté de l’Amérique influente, le fait qu’environ 60% des sociétés cotées au S&P 500 aient pour l’instant manqué le consensus avec leur chiffre d’affaire, alors qu’également 60% l’aient battu avec leur bénéfice, n’a pas non plus incité les bourses européennes à choisir franchement une direction.

ANALYSE TECHNIQUE :

Une fois n’est pas coutume, je n’ai pas eu besoin cette semaine d’étudier profondément les ratios spread sur range quotidien moyen puisque les deux produits proposés sont assez équivalents de ce point de vue.

A l’image des semaines précédentes, mes prises de positions ont reposé sur deux méthodes d’analyse technique différentes. Une discrétionnaire, l’autre semi-automatique :
  • 1. La stratégie discrétionnaire ne changeant guère des semaines précédentes, voyons alors directement une illustration par l’exemple de mon trade sur le CAC lundi.
    En données quotidiennes, l’indice parisien évolue dans range long terme dont la borne haute correspond directement au retracement de Fibonacci à 61.8 % du précédent mouvement baissier, testé à 2 reprises (voir graphique). A moyen terme, j’identifiais une configuration graphique en tête-épaules, en cours de formation, plaidant pour une baisse imminente des cours finalisant de ce fait cette figure chartiste assez rare. A plus court terme, le rallye haussier de la semaine dernière, suivi par le repli de vendredi sous le niveau constitué par l’épaule de gauche, laissait présager une phase de baisse en début de semaine, renforcé par le récent contexte économique décrit précédemment (voir analyse fondamentale). Dans la continuité de la séance baissière de vendredi, je shortais donc le CAC dès le début de l’épreuve sur un échec au franchissement de moyenne mobile exponentielle à 50 périodes sur un graphique 15 min et un croisement baissier des stochastiques survenu au-dessus du niveau 80. J’ai placé ensuite deux ordres limites de ventes en cas de hausse des cours, le premier sur l’épaule de droite, le second sur la tête. Au-delà, mon scénario serait invalidé.
    L’objectif se situait sur la ligne de coup de la configuration citée, correspondant de plus à un double appui sur la moyenne mobile exponentielle à 100 jours.
    Le cours ne parvenant pas à franchir significativement le support constitué par le plus bas de vendredi, je choisissais alors d’encaisser mon gain avant la fermeture du cfd.

    2. La stratégie semi-automatique emploie toujours le robot décrit dans les précédentes stratégies soumises les semaines passées. Pour l’illustrer, examinons ma position sur le DAX initiée mardi matin.
    Après le manque de vigueur de la séance de la veille, je comptais à présent sur une semaine mitigée favorisant une consolidation à plat. Attendant un petit rebond des indices, je comptais sur la solidité du retracement de Fibonacci à 50 % du dernier mouvement haussier, ayant arrêté la baisse du DAX ce lundi (voir le graphique joint), en y plaçant un ordre limit d’achat (choix purement discrétionnaire).Après la baisse du cours sous ce support, alors que le DAX s’appuyait sur le niveau suivant, renforcé par le retracement de Fibonacci à 23.6 % 10 points en dessous, mon algorithme m’alertait sur un croisement haussier des stochastiques sous le niveau des 20 concomitant au franchissement vers le haut du niveau des 30 par le RSI(voir graphique). Je profitais donc de ce signal pour renforcer ma position. Ce support céda à son tour et il ne me restait plus qu’un ordre limit placé sur le niveau majeur suivant, également base du mouvement sur lequel j’ai tracé les retracements de Fibonacci. La position n’est à ce jour pas encore soldée.
MONEY MANAGEMENT :

Le CAC et le DAX étant relativement bien corrélés à court terme, il m’a semblé difficile de les gérer sur 4 jours de façon indépendante ou d’établir une stratégie strictement différente au même moment sur chaque support. Mes opérations se sont donc enchaînées jusqu’à présent à tour de rôle, tantôt sur l’un, tantôt sur l’autre, en fonction des évènements. Focalisé et concentré sur un seul sous-jacent, j’ai ainsi pu légèrement augmenter mes tailles par rapport aux semaines précédentes en m’exposant jusqu’à hauteur de 60k€ (levier 6), m’autorisant une perte maximale de 10%.

Une autre hypothèse aurait pu être d’anticiper la surperformance d’un indice par rapport à l’autre, en achetant le CAC et en vendant le DAX ou inversement. Bien que la composition de chacun d‘entre eux soit distincte avec une part importante de valeurs financières pour le CAC et davantage de titres industriels pour le DAX, l’instabilité relative au cas espagnol et à son secteur bancaire et la valse-hésitation de l’Euro, troublant la visibilité générale, m’en ont dissuadé.

Sur les comblements de gap, les entrées ont été exécutées au marché dès l’ouverture du spot à 9h. Le reste des opérations a transité par des ordres à cours limité, qu’il s’agisse d’achats/ventes en contre pour jouer les écarts intraday ou d’objectifs de gains. Probablement à tort cette semaine, je n’ai pas eu recours aux entrées stop alors que l’horizon d’investissement et la volatilité me semblaient insuffisants pour profiter des breakouts. Mes stops loss sont restés hors de portée grâce à des tailles de transaction modérées mais l’un d’entre eux fut effleuré avant que le marché ne finisse par se retourner, scénario nettement préférable me gratifiant d’une meilleure performance au final.

Performance : -2.09%

Note : la performance est prise en compte au moment du terme de la compétition soit jeudi à 16h

Au terme de cette semaine, j'ai été à mon tour éliminé par le jury. Je termine 7ème et reste dans l'attente des conclusions du jury, curieusement non publiées cette semaine là.


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Les Talents du Trading Saison 2

#9 Message par Fabien LABROUSSE »

C'est la saison 2:

http://www.lestalentsdutrading.fr/









Deux profils de la saison précédente sinon:



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Interview de Modou Ndiaye Participant aux Talents du Trading

#10 Message par Fabien LABROUSSE »

http://SalonAT.com - Interview de Modou Ndiaye qui est l'un des 10 sélectionnés pour la seconde édition des Talents du trading organisés par Saxo Banque ( http://www.lestalentsdutrading.fr/ ) réalisée au Salon du Trading ( http://SalonAT.com ) à l'Espace Champerret à Paris le 20 septembre 2013.

Présentation: (issue de http://www.bfmtv.com/economie/talent-tr ... 04706.html )

A 25 ans, cet étudiant en Actuariat et Ingénierie financière à l'université de Rouen est le premier candidat qualifié sur Internet, et accessoirement le coup de cœur du jury.

Tombé par hasard, il y a quatre ans, sur un livre d'analyse technique lors d'une recherche à la bibliothèque, Modou Ndiaye s'est très vite passionné pour le trading. "Pour me former, j'ai lu des livres, assisté à des conférences et des séminaires. Ma vie a complètement changé durant ces quatre années passées à trader", reconnaît-il.

Programmé pour gagner

Sa qualification à la compétition est en revanche loin d'être due au hasard. "Depuis le jour de ma présélection je me prépare pour le casting", explique-t-il. Sa stratégie pendant les dix semaines de la compétition est, elle aussi, déjà bien définie. "Etre défensif" pour ne pas perdre son capital et ne pas s'éliminer tout seul est son mot d'ordre, "mieux vaut bien finir que bien commencer", sa devise.

"Je veux profiter de cette expérience pour gagner en crédibilité et en visibilité, mais également m'ouvrir des portes professionnellement", ajoute l'étudiant qui rêve de décrocher un stage en salle de marchés.

Si sa passion commune avec les autres candidats l'empêche de les considérer comme des concurrents, il n'en garde pas moins la ligne d'arrivée à l'esprit, et prendra le temps de comprendre la philosophie de jeu de chacun. "Je veux montrer que je mérite de gagner", conclut-il.

Pour soutenir Modou Ndiaye, n'hésitez pas à aimer sa page fan, et à le suivre sur Twitter.

Et pour suivre la compétition, retrouvez les Talents du Trading en direct sur BFM Business les lundis et vendredi à 16h45.
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