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jmrt
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Grece

#76 Message par jmrt »

Grece
LONDRES (Reuters) - La Grèce est devenue le deuxième pays le plus risqué sur le plan de la dette souveraine en raison d'une détérioration de sa dette au deuxième trimestre, montre une étude de CMA DataVision.
Athènes occupait encore la neuvième position des pays les plus risqués en matière de dette souveraine au premier trimestre, rappelle CMA.
Le coût de la protection contre un défaut du pays dans les cinq ans sur sa dette (Credit Default Swap) a bondi jusqu'à 1.003,4 points de base (pdb) au deuxième trimestre. Il y a une probabilité de 55,6% de défaut de la Grèce dans les cinq ans.
La Grèce est d'ailleurs le pays ayant enregistré la plus mauvaise performance au deuxième trimestre avec une hausse de 190% de ses CDS, suivie de la Belgique dont les CDS ont crû de 168,5%.
L'Espagne complète ce podium avec un bond de 129,2% de ses CDS, alors que le Portugal et la France sont respectivement les quatrième et cinquième plus mauvais élève avec une augmentation du coût de la protection sur leur dette de 129,2% et 112,3%.
Dans l'absolu, le Venezuela, avec des CDS ayant atteint 1.305,7 pdb reste le pays le plus risqué du classement établi par la société qui étude le risque de défaillance sur les dettes, Caracas ayant une probabilité de défaut à cinq ans s'élevant à 58,7%.
L'Islande et l'Egypte sont en revanche sortis du groupe des dix pays les plus risqués du monde, à l'inverse de la Roumanie et de la Bulgarie qui ont rejoint ce "top 10" aux huitième et dixième positions respectivement, leurs banques étant fortement exposées à la Grèce.
Parmi les pays les plus sûrs du monde figurent toujours la Norvège et la Finlande, qui continuent d'occuper la première et la deuxième place en la matière, alors que les Etats-Unis se hissent de la dixième à la troisième à faveur d'une amélioration de la situation du crédit dans le pays.
L'Allemagne, qui fait figure de référence dans la zone euro en matière de dette souveraine, et les Pays-Bas, ont en revanche glissé dans le classement des pays les plus sûrs.
L'Allemagne a ainsi reculé de troisième à la sixième place entre les trois premiers mois de l'année et la période avril-juin. Les Pays-Bas occupent eux la huitième place après avoir été au sixième rang trois mois plus tôt.
George Matlock avec Scott Barber, Alexandre Boksenbaum-Granier pour le service français, édité par Nicolas Delame

Commentaire:
On comprend mieux pourquoi les stress tests ne prennent pas en compte la dette souveraine
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Fabien LABROUSSE
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Re: Grece

#77 Message par Fabien LABROUSSE »

Les résultats des stress tests attendus le 23 juillet
Christine Lagarde a dévoilé la date dimanche. La ministre de l'Economie affirme que ces résultats montreront que les banques européennes sont solides.

«Vous verrez que les banques en Europe sont solides et en bonne santé», a indiqué la ministre de l'Economie en marge des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence. Christine Lagarde estime que cela sera attesté par les tests de résistance menés par les régulateurs sur les banques européennes, qui seront publiés «autour du 23 juillet». Ces tests sont censés rendre compte de la capacité des établissements bancaires à endurer des conditions économiques et financières extrêmes.
Voir l'article: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/07/05/04016-20100705ARTFIG00365-les-resultats-des-stress-tests-attendus-le-23-juillet.php
jmrt a écrit :On comprend mieux pourquoi les stress tests ne prennent pas en compte la dette souveraine
Pour toi ces tests seront donc totalement faussés ou simplement légèrement améliorés?

As tu le détail des éléments pris en compte dans leur calcul?
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Fabien LABROUSSE
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Re: Stress tests europeens

#78 Message par Fabien LABROUSSE »

Et si l'on ajoute nous même cet élément aux résultats du stress test, celà pourrait-il améliorer leur qualité?
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traders59
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Re: Grece

#79 Message par traders59 »

salut,
je vais peut etre paraitre con :) mais c'est quoi un stress test??

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jmrt
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Re: Stress tests europeens

#80 Message par jmrt »

Pour répondre au moins partiellement à ta question, ci-dessous un article du Financial Times
L'Europe risque d'échouer avec de réels tests sur les banques
Dimanche, 04 Juillet 2010 22:20
Vous connaissez le schéma. Le Conseil européen fait une annonce pour impressionner les marchés financiers - et puis gâche tout cela dans la phase de mise en œuvre. Au milieu de la cacophonie qui a suivi, la panique des marchés
Pourrait-elle maintenant arriver de nouveau sur les stress tests pour les banques du continent ? La décision de publier ces tests pour les 26 banques a été le seul morceau de bonnes nouvelles à sortir du sommet de l'Union européenne il y a deux semaines. Elle a été suivie par des négociations pour étendre les tests à 100 banques, y compris certaines des banques régionales allemandes et Cajas espagnoles considérées comme les plus à risque.

Il y a deux raisons pour lesquelles on pourrait vouloir mener et publier, des stress tests. Le premier est de réduire l'incertitude du marché sur le système bancaire dans son ensemble grâce à un processus crédible et transparent, le second est de recapitaliser les banques les plus vulnérables. Mais pour que cela fonctionne, les stress tests eux même doivent passer trois épreuves: ils doivent inclure des scénarios réalistes, ils doivent être crédibles, et ils doivent être soutenus par une stratégie de recapitalisation plausible.

Tout d'abord, par le stress réaliste que je veux dire l'inclusion de l'extrême, non probable, les pires scénarios. Étant donné les récentes discussions sur la Grèce, cela doit inclure les pires estimations relatives à une "coupe " - d'une perte subi par les détenteurs d'obligations - d'environ 50 pour cent de la valeur nominale des obligations grecques. Les tests de résistance incluront, selon les rapports de la semaine dernière, notamment une coupe uniforme sur les obligations souveraines de 3 pour cent. Ce nombre est une plaisanterie (oui c’est une plaisanterie jmrt). Certains établissements auront une plus forte exposition à la Grèce, le Portugal, l'Irlande ou l'Espagne que les autres, et il est important que ces banques soient mises sous stress sur l'hypothèse d'une décote importante de leurs portefeuilles de risque souverain.

Vendredi , Le membre espagnol du Comité exécutif de la Banque centrale européenne (BCE), José Manuel Gonzalez Paramo a défendu aujourd'hui que pour les stress test des banques régionales, que la BCE prévoit de publier ce mois-ci, il n’est pas nécessaire d'envisager le scénario "absurde" d'un défaut de la dette souveraine.

La politique de la BCE a expliqué que "l'euro ne peut pas permettre à un souverain de faire défaut ", pour cette raison cela "n'a aucun sens de faire un stress test basé sur cette hypothèse." Toutefois, il a ajouté que le test permettra d'évaluer les risques de chaque pays et pourrait inclure l'impact qu'a eu une augmentation des primes de risque sur les obligations du gouvernement.

Je vois la politique derrière le chiffre de 3 pour cent. C’est la politique officielle de l'UE de nier la réalité que la Grèce pourrait faire défaut ou se restructurer. Un véritable stress test pourrait exposer la position de l'UE comme indéfendable. Ceux qui s'opposent à toute inclusion du risque souverain dans les stress tests font valoir que la simple hypothèse d'une décote pourrait se transformer en une prophétie auto-réalisatrice. Le marché sauterait sur des conclusions erronées.


C'est un argument idiot. (ça c’est bien vrai à mon avis jmrt) Les scénarios de stress test ne sont pas des prévisions. Ce sont seulement des scénarios, du genre de ceux que les participants du marché ont déjà pris en compte dans la fixation des prix des obligations. Quelle est l'implication d'un rendement de 10 pour cent sur des obligations souveraines grecques de 10 ans ?
Deuxièmement, les tests doivent être publiés dans leur intégralité et en même temps. J'entends qu'il y a encore des combats à ce sujet. Lors d'une réunion de la Bundesbank, la semaine dernière, les banques régionales a dit Axel Weber, président de la banque centrale allemande, s'opposent à une publication intégrale. Des reportages dans les médias allemands ont suggéré que M. Weber s'oppose l'idée de laisser cette décision au Comité Européen des Contrôleurs Bancaires (CEBS), qui effectue les stress tests.

Je n'ai aucune idée si cette histoire est vraie ou non. J'espère que non. Cela ne serait pas bon que l'Allemagne donne l'impression qu'elle est - une fois de plus - un participant réticent à un processus européen, intéressée au lieu de cela à son propre avantage concurrentiel étroit. Il ne peut y avoir aucune exception Landesbanken. Cela irait à l'encontre du point de l'ensemble de l'exercice. L’obscurcissement partiel suggère que les banques ont quelque chose à cacher. Les observateurs extérieurs traiteront une décision de retenir l'information comme une reconnaissance que la banque est insolvable.
Enfin, les banques ont besoin d'une stratégie réaliste de recapitalisation - qui renforce le capital de base. Le capital de base de certaines de huit Landesbanken est mince, même sans les hypothèses extrêmes sur le stress. Sans stress, elles passent toutes le minimum officiel du ratio tier one, tel que requis par les règles de fonds propres de Bâle. Mais une grande partie de leur capital de base est constitué du soi-disant capital silencieux - en substance un titre de créance hybrides ayant des caractéristiques semblables à des obligations donnant droit à un taux d'intérêt sur le flux de trésorerie. Le capital silencieux est néanmoins classé officiellement comme tier-one capital, une mesure officiellement acceptée, de la solidité financière d'une banque. Il est à noter que les injections de capitaux du fonds du gouvernement allemand de sauvetage bancaire se présentent sous la forme de capital-silencieux - pas d'équité.

Le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a proposé de renforcer la définition de tier-one capital afin d'exclure les différents types de monnaie de singe, comme le capital silencieux. Ces propositions doivent encore être mises en œuvre. Mais puisque les stress tests sont à propos de l'avenir de toute façon, ils doivent être fondées sur les règles futures, et notamment devrait inclure définition étroite de base de tier-one capital – l’équité véritable et des bénéfices non répartis. C’est le point de référence que les autorités espagnoles appliquent, volontairement, dans leur propre stress tests. Le but de l'exercice des stress test n'est pas d'ériger un rideau de fumée de capitalisation d’apparence solide, mais de renforcer le capital de base réel.

J'ai l'étrange impression que ces tests sont conçus de telle sorte que les banques vont passer. Mais cela ne va pas beaucoup aider. Comme tout le monde sait qu'une grande partie du secteur bancaire est en grande difficulté, de bons résultats peuvent entrainer l’effet inverse d’un retour de confiance. Ça pourrait signaler au monde extérieur que l'UE traite sa crise de la dette, qui est une crise bancaire dans l'âme, comme un exercice de relations publiques.
Source : Article de Wolfgang Münchau - The Financial Times
Traduction par : Melvine en Action (traduction qui n’est pas parfaite, cela ressemble à du google translate jmrt)
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Fabien LABROUSSE
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Re: Grece

#81 Message par Fabien LABROUSSE »

C'est un jolie terme pour définir un bilan sur la situation des banques.

Peut-on me le confirmer?
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jmrt
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Re: Grece

#82 Message par jmrt »

Pour faire concret, simple et compréhensible

Le stress définit un scénario et emploie un algorithme spécifique pour déterminer l'impact prévu sur les avoirs d’une banque (ou d’un portefeuille) si un tel scénario se produit.

Il y a plusieurs types de scénario pour une banque c’est essentiellement son exposition aux risques qu’elle a pris en fonction de ses fonds propres (les liquidités qui lui appartiennent à elle seule)

Événement extrême : présumer l’impact sur une banque de la répétition d'un événement historique en fonction de son exposition au risque. (par exemples : défaut de paiement d’une dette, une dévaluation d’une monnaie, trop d’avoirs en dollar alors que ses créanciers sont en euros et demandent à être payés après une chute du dollar, etc.)

Donc, une banque européenne qui aurait dans ses caisses plein de dette grecque ou espagnole serait en difficulté si la Grèce ou l’Espagne ne savent plus payer la dette. Dans cette hypothèse, elle se retournerait vers la BCE pour obtenir le paiement. Et, la BCE doit se tourner vers l’UE et donc demander à l’Allemagne. Je ne crois pas que l’Allemagne peut se permettre de payer une nouvelle crise grecque en zone euro et cela est d’autant plus vrai que la dette espagnole est largement supérieure à la dette grecque. D’où, l’UE devrait se tourner vers le FMI qui imposerait des conditions économiques draconiennes à toute la zone euro avec pour conséquence immédiate la fin de la reprise économique en Europe et un cortège de problèmes sociaux.

Pour masquer le risque de défaut de paiement d’un état, les stress tests faits par l’UE sur les banques ne prennent pas en compte la défaillance éventuelle de la Grèce ou de l’Espagne ou de l’Irlande ou de (autres pays) et en fait c’est comme si les banques n’avaient pas dans leur bilan un risque de non paiement de ces pays là.
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traders59
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Re: Grece

#83 Message par traders59 »

ok jrmt merci pour toutes ces précisions, :wink:

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jmrt
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Risque de la dette souveraine

#84 Message par jmrt »

Risque de la dette souveraine
Les « credit default swaps» permettent de mesurer la confiance des marchés dans la solidité d’émetteurs corporate (entreprises) ou souverains (pays).
Or, comme vous le savez, la zone euro traverse une période de grande incertitude à propos de la solidité budgétaire de certains de ses membres.
La société CMA qui fournit aux marchés et à ses différents intervenants les cours de près de 1.500 CDS vient de publier son rapport pour le deuxième trimestre 2010. Un rapport assez noir, on s’en doute…

Le b.a.-ba des CDS
Avant de découvrir les grandes lignes de ce bilan, un petit rappel sur le fonctionnement des CDS. Techniquement, ils permettent de s’assurer contre un défaut de paiement moyennant une prime, bien entendu. Cette prime est calculée en points de base (100 points de base =1%). Pour assurer une dette de 10 millions d’euros avec un CDS à 5 ans qui vaut par exemple 100 points de base, il faut donc compter 100.000 euros par an pendant 5 années.

La Grèce bat le Venezuela
Au cours du 2e trimestre 2010, le CDS le plus onéreux fut celui du Venezuela et le meilleur marché celui de la Norvège.
C’est, bien sûr, la situation de la dette grecque qui a monopolisé les attentions au cours de cette période. Pendant quelques jours, la Grèce a même devancé le Venezuela. Le pays occupait, à la date du 29 juin 2010, la 2e place (1003,4 points de base) des dettes souveraines les plus risquées avec un bond de 7 positions en l’espace de trois mois. Il est suivi par l’Argentine (963 pdb) et le Pakistan (719 pdb).
La Grèce 2e pays le plus risqué en terme de dette souveraine
La Grèce est devenue le deuxième pays le plus risqué sur le plan de la dette souveraine en raison d’une détérioration de sa dette au deuxième trimestre, montre une étude de CMA DataVision. Athènes occupait encore la neuvième position des pays les plus risqués en matière de dette souveraine au premier trimestre, rappelle CMA.
Le coût de la protection contre un défaut du pays dans les cinq ans sur sa dette (Credit Default Swap) a bondi jusqu’à 1.003,4 points de base (pdb) au deuxième trimestre. Il y a une probabilité de 55,6% de défaut de la Grèce dans les cinq ans.
La Grèce est d’ailleurs le pays ayant enregistré la plus mauvaise performance au deuxième trimestre avec une hausse de 190% de ses CDS, suivie de la Belgique dont les CDS ont crû de 168,5%.

Le bond de la Belgique
De son côté, la Belgique figure en 2e place des plus mauvaises performances en termes de pourcentage sur le trimestre, juste derrière la Grèce. Son CDS à 5 ans a bondi de 168,5% pour 190% pour celui de la Grèce. Il y a trois mois, le CDS sur la dette belge s’élevait à 55,9 pdb, soit plus ou moins le niveau actuel des Pays-Bas (52,4 pdb).
L’Espagne complète ce podium avec un bond de 129,2% de ses CDS, alors que le Portugal et la France sont respectivement les quatrième et cinquième plus mauvais élève avec une augmentation du coût de la protection sur leur dette de 129,2% et 112,3%.
CMA souligne que 93% des CDS souverains ont vu leur prix croître au deuxième trimestre, avec une hausse moyenne du coût de protection de 30%.
Dans l’absolu, le Venezuela, avec des CDS ayant atteint 1.305,7 pdb reste le pays le plus risqué du classement établi par la société qui étude le risque de défaillance sur les dettes, Caracas ayant une probabilité de défaut à cinq ans s’élevant à 58,7%.
L’Islande et l’Egypte sont en revanche sortis du groupe des dix pays les plus risqués du monde, à l’inverse de la Roumanie et de la Bulgarie qui ont rejoint ce « top 10″ aux huitième et dixième positions respectivement, leurs banques étant fortement exposées à la Grèce.

La Norvège, le plus fiable
Parmi les pays les plus sûrs du monde figurent toujours la Norvège et la Finlande, qui continuent d’occuper la première et la deuxième place en la matière, alors que les Etats-Unis se hissent de la dixième à la troisième à faveur d’une amélioration de la situation du crédit dans le pays.

L’Allemagne, qui fait figure de référence dans la zone euro en matière de dette souveraine, et les Pays-Bas, ont en revanche glissé dans le classement des pays les plus sûrs.
L’Allemagne a ainsi reculé de troisième à la sixième place entre les trois premiers mois de l’année et la période avril-juin. Les Pays-Bas occupent eux la huitième place après avoir été au sixième rang trois mois plus tôt.
CMA calcule également la probabilité de risque pour un pays de faire défaut dans les cinq prochaines années. Le trio de tête est composé du Venezuela (58,4% de risque), de la Grèce (53%) et de l’Argentine (48%). Pour la Belgique, le risque est de 12,1%. A comparer avec la France 7,8% et les Pays-Bas 4,4%. Pour les Etats-Unis, le risque s’élève à 3,4%, soit un bon pourcent de plus que l’émetteur le plus solide : la Norvège (2,3%).
http://www.cmavision.com/
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Re: Risque de la dette souveraine

#85 Message par Fabien LABROUSSE »

Précis et intéressant.

C'est toi qui l'a traduit en français de http://www.cmavision.com/?
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Re: Grece

#86 Message par Fabien LABROUSSE »

Il n'y a donc eu aucune banque Grèce qui a échouée les stress tests, étonnant non?
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jmrt
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Re: Grece

#87 Message par jmrt »

dreamfab a écrit :Il n'y a donc eu aucune banque Grèce qui a échouée les stress tests, étonnant non?
Germany’s already-nationalized lender Hypo Real Estate Holding AG failed the strength test, but that had been widely expected. Five unlisted Spanish savings banks failed too, their finances battered by the collapse of a property boom: Diada, Unnim, Espiga, Banca Civica, and Cajasur, which was bailed out by the Bank of Spain in May.
Greece’s ATE bank failed too and confirmed that it would go ahead with a capital raising exercise.

Traduction jmrt
La banque allemande Hypo Real Estate Holding AG, déjà nationalisée, a échoué au stress test mais cela était largement attendu. Cinq banques espagnoles d’épargne qui sont en dehors de la liste de l’UE ont également échoué : Diada, Unnim, Espiga, Banca Civica, et Cajasur qui est mise sous la tutelle de la Banque d’Espagne depuis mai.
La banque grecque ATE a échoué et a confirmé qu’elle allait poursuivre ses démarches en vue d’une recapitalisation.
Source Business News 23 juillet.

Je vais continuer à collecter des infos à propos de ces stress tests qui à mon avis ne sont pas totalement crédibles. je me demande si les choses ne sont pas enjolivées. Où sont les critères appliqués? Est-ce que toutes les banques ont appliqués les mêmes critères? Est-ce que les états sont intervenus dans la définition des critères pris en compte ? Ce n'est pas clair
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Re: Grece

#88 Message par Fabien LABROUSSE »

Ok merci de la précision.

Il y a combien de grandes banques en Grèce? Toutes les autres ont donc passées ces tests avec brio? Ca me surprend quand on voit la situation des banques Espagnoles.

Quelle est l'explication?
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Re: Grece

#89 Message par jmrt »

dreamfab a écrit :Ok merci de la précision.

Il y a combien de grandes banques en Grèce? Toutes les autres ont donc passées ces tests avec brio? Ca me surprend quand on voit la situation des banques Espagnoles.

Quelle est l'explication?
Comme les banques ont été recapitalisées et qu'on ne tient pas compte de l'exposition à la dette souveraine, tout va bien. L'UE fait comme si la dette des états n'existe pas en europe.
Le marché ne sera pas dupe et l'influence positive de ces tests restera nulle. Les cds ne bougent pas d'un mini poil depuis la publication dont les risques sont toujours bien présents et ce sont les mêmes risques. Finalement, ces tests n'ont pas de portée. Rien ne change sous les cieux européens.
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USA et FMI

#90 Message par jmrt »

USA et FMI
Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) juge que de nouvelles mesures de soutien à la croissance sont "nécessaires" aux Etats-Unis, selon un document officiel publié vendredi 30/07/2010.
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Re: USA et FMI

#91 Message par Fabien LABROUSSE »

Donc la reprise n'est pas si bonne que ça outre Atlantique, comme on le devine depuis plusieurs mois maintenant.

Les marchés l'ont bien compris et le Dollar a perdu pas mal de terrain ces deux derniers mois suite à sa flambée isolante de début 2010.

Cependant l'économie Américaine garde un statut particulier du point de vu des investisseur et le Dollar devrait continuer à jouer son rôle de valeur refuge à plein si il y a de nouvelles tensions, voir de nouvelles crises à venir, ce qui est difficile à prévoir vu le manque de visibilité relatif à l'économie Européenne, mais ce qui ne semble tout de même pas d'actualité pour le moment.

Ci-dessous un graphique du Dollar indexe qui illustre mes propos.
dxy.jpg
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Sortir de l'euro

#92 Message par jmrt »

Sortir de l'euro ? Le rapport qui fait peur
Romain Gubert Le Point (25/07/2010) (no copyright)
Nous sommes en janvier 2012. La zone euro a explosé et la monnaie unique est un échec. C'est une note de 30 pages. Elle contient des centaines de chiffres. Son auteur, Mark Cliffe, est l'économiste en chef d'ING, banque néerlandaise. Sous le titre Quantifier l'impensable, le chercheur a tenté de mesurer, pour les clients de sa banque, l'impact économique de deux scénarios évoqués par certains au plus fort de la crise grecque.
1/ La sortie de la Grèce de la zone euro.
2/ L'éclatement pur et simple de la zone euro.
L'économiste ne se prononce pas sur la probabilité de ces deux hypothèses (ni sur ses convictions personnelles vis-à-vis de la monnaie unique), mais, puisque le débat est sur la table et que certains l'évoquent ouvertement, "quelqu'un doit faire le sale boulot", dit-il ironiquement. Il a donc mesuré aussi scientifiquement que possible l'impact des deux scénarios, en faisant tourner ses logiciels.
Des monnaies dévaluées
Et le constat de Mark Cliffe est édifiant ! Même si l'éclatement de la zone euro est préparé suffisamment en amont pour ne pas affoler les marchés, celui-ci aurait un très grave impact sur toute l'économie européenne. Même sur l'Allemagne. Dès 2012, la production baisserait de 4 % à 9 % dans les États membres - mais aussi en Grande-Bretagne et en Europe centrale -, tandis que la plupart des nouvelles monnaies nationales perdraient la moitié de leur valeur.
Outre les aspects légaux sur lesquels Mark Cliffe ne s'étend pas et l'inévitable crise de confiance que cela provoquerait sur les marchés (qui prêtent beaucoup d'argent à la zone euro puisqu'aucun pays n'est en excédent budgétaire), l'économiste explique que, dans le second scénario, celui d'une implosion de la zone euro, les gouvernements de chaque pays auraient rapidement à défendre leur crédibilité devant les acteurs financiers qui seraient d'autant plus cruels avec des nations européennes dont la plupart n'ont pas été de bons élèves ces dernières années. Pour convaincre les marchés, chaque pays devrait évidemment accentuer les mesures de rigueur un peu partout en Europe.
La France perdrait 5 % de PIB

Jusque-là, tout cela relève de l'analyse. Mais la partie la plus intéressante de cette étude, ce sont les hypothèses chiffrées contenues dans la note de l'économiste.
Dans le cas d'une sortie de la Grèce de la zone euro, l'économiste table sur une baisse de 7 % du PIB grec au bout d'un an. Autant dire le grand plongeon. L'impact sur les autres pays serait, en revanche, beaucoup plus limité (vu le poids économique de la Grèce dans les échanges intracommunautaires). La France et l'Allemagne ne souffriraient ainsi que d'une baisse de leur PIB respectif de 1 %. Le second scénario, celui d'une implosion de la zone euro, fait, en revanche, froid dans le dos. Cliffe estime qu'il "coûterait" 9 % de PIB à la Grèce ou à l'Irlande. Et près de 4 % à l'Allemagne. Quant à la France, son PIB perdrait en deux ans 5 % de PIB ! Des pays comme la Belgique ou les Pays-Bas, les plus ouverts sur leurs voisins, seraient dans une situation encore plus périlleuse.

Autres conséquences : la baisse des cours de Bourse, des prix de l'immobilier, ainsi qu'un séisme pour les banques européennes, aujourd'hui toutes très engagées dans tous les pays européens. Les différents pays ne pourraient plus emprunter sur les marchés dans des conditions favorables (à l'exception de l'Allemagne) et devraient financer leurs déficits en empruntant à des taux dignes de l'usure, et ceci, quel que soit le scénario retenu. Et pour cause ! La sortie de la Grèce de la zone euro jetterait la suspicion sur tous les autres pays en difficulté. Et, bien évidemment, sur le concept même de zone euro.

Déflation en Allemagne et en France

Il reste les aspects monétaires. Dans le scénario un, la Grèce dévaluerait sa nouvelle monnaie de 80 % vis-à-vis de l'euro. En cas d'implosion de la zone euro dans son ensemble, la monnaie grecque serait dévaluée de 50 % par rapport au nouveau deutsche mark, le "nouveau franc", de 11 %, et la "lire", de 22 %. Quant au chômage, les prévisions de Mark Cliffe parient sur un taux de chômage de 13,8 % en France (25 % en Espagne). L'Espagne et le Portugal auraient à combattre une inflation proche de 10 %, tandis que l'Allemagne et la France seraient, elles, face à un choc déflationniste qui gagnerait ensuite les États-Unis.

Conclusion de Mark Cliffe : "Nous n'évoquons pas les avantages et inconvénients à long terme d'un éclatement de la zone euro et on peut toujours discuter des chiffres. Mais ce qui est sûr, c'est que les conséquences immédiates d'un tel choix provoqueraient un tel traumatisme que ceux qui proposent la fin de l'union monétaire comme solution à la crise doivent l'avoir en tête."
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Fabien LABROUSSE
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Re: Sortir de l'euro

#93 Message par Fabien LABROUSSE »

C'est sur qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs.

Je ne croix pas à l'éclatement de la zone Euro à l'heure actuelle, alors que c'était une éventualité que je n'écartait pas en pleine crise grecque.

Mon opinion tourne avec le vent on dirait bien.
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jmrt
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USA Reprise

#94 Message par jmrt »

USA Reprise
http://www.bloomberg.com/video/61919740/
Aug. 2 (Bloomberg) -- Former Federal Reserve Chairman Alan Greenspan said the slowing economic recovery in the U.S. feels like a “quasi-recession” and the economy might contract again if home prices decline. Bloomberg's Peter Cook reports. (Source: Bloomberg)

L’ancien Président de la Reserve Fédéral Alan Greenspan dit qu’une reprise économique ralentie ressemble à une « quasi récession » et que l’économie pourrait se contracter si le prix de l’immobilier chute. (traduction libre, non littérale jmrt)
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Allemagne

#95 Message par jmrt »

Allemagne
La dette allemande pourrait atteindre 90% du PIB.
Selon Die Zeit (traduit par Dow Jones Newswires) de mercredi passé 11 août, le sauvetage du secteur bancaire en Allemagne pourrait gonfler le taux de la dette publique du pays à 90% du PIB.
Un ratio d'endettement de 90% du PIB serait, bien évidemment, beaucoup plus élevé que le seuil des 60% fixés par le traité de Maastricht de l'Union européenne.

Ceci confirmerait définitivement par la même occasion qu’un deuxième sauvetage de la zone euro par l’Allemagne est hors de portée.
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Re: Allemagne

#96 Message par jmrt »

Allemagne : banques
Un haut responsable du ministère des Finances a annoncé lundi dernier que le gouvernement allemand a l’intention d’adopter un projet de loi mettant en place une procédure de faillite pour les banques en difficulté.

Le souhait du gouvernement est qu’un tel projet de loi soit adopté par les deux chambres avant la fin de l’année et il demande au pouvoir législatif de s’entendre sur un processus de ratification accéléré. Il faudrait que la loi soit d’application avant le 31 décembre de cette année.

Le projet de loi autoriserait le gouvernement à transférer les éléments systémiques d’une banque en difficulté vers une « banque d’état pont » au cas où aucune banque ne serait disposée à les reprendre.

La suite de l’article décrit le processus mis en place et le financement d’un fonds à charge de banques (taxe) pour financer la procédure de faillite sans atteindre le contribuable.
Notons que le montant de cette taxe est dérisoire (1.2 milliard d’euros par an) comparé à l’ampleur de l’aide promise aux banques par l’état (480 milliards.)

http://imarketnews.com/node/18172
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UE et Roubini

#97 Message par jmrt »

UE et le livre de Roubini

http://www.amazon.com/Crisis-Economics- ... 1594202508

Milieu de l’interview
Bremmer: Faut-il s'inquiéter du risque d'un effondrement de l'Union monétaire européenne - la soi-disant «zone euro?"

Roubini: Il s'agit d'un risque sérieux et croissant. Le dilemme pour la Grèce et d'autres pays ayant des problèmes financiers surnommés PIIGS - c'est le Portugal, Italie, Irlande, Grèce, Espagne - est que, alors que la consolidation budgétaire est nécessaire pour prévenir une augmentation insoutenable du spread sur les obligations souveraines, les effets à court terme d'une augmentation des impôts et de la réduction des dépenses publiques ont tendance à entraîner une contraction économique. Cela aussi, complique la dynamique de la dette publique et empêche le rétablissement de la viabilité de la dette publique. En effet, ce fut le piège de l'Argentine en 1998-2001, Quand la contraction budgétaire a été nécessaire, cela a aggravé la récession et a finalement abouti à un défaut.
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Re: Allemagne

#98 Message par jmrt »

Ci-dessous, lettre de l’économiste allemand le Dr Hankel à Angela Merkel. (18/08/2010)
Déjà 7341 signatures à ce jour depuis le 18 août 2010

http://www.dr-hankel.de/zweiter-brief-a ... regierung/

Chère Chancelière,

Malheureusement vous n'avez pas répondu à ma première lettre du 27/03/2010. Par conséquent, je dois revenir sur la question, parce que dans l'intervalle le problème auquel s’attendaient les Allemands et les Européens, est encore pire.

Non seulement la « loi pour l’aide de la Grèce " du 7 mai 2010, ainsi que " la loi - le sauvetage " du 10 Mai 2010, ne sont pas seulement de graves violations de l'Union européenne - des lois - mais sont aussi contre nos propres lois fondamentales allemandes.

Vous connaissez la situation en raison de la plainte bien connue des cinq professeurs actuellemnt devant la Cour constitutionnelle fédérale. Mais même vos propres employés vous ont averti il y a longtemps.

Il y a dans ce cas de graves violations de la loi. Elles sont plus dangereuses que les conséquences économiques. L'Europe est le foyer de l'état constitutionnel. L'euro ne va pas se reprendre grâce à un « fond de secours », mais va dégénérer en une monnaie européenne faible.

…. Les flux d'argent provenant du fonds de sauvetage finalement ne vont pas dans les pays, mais dans les banques en faillite. Et les gouvernements de ces pays ne respectent pas les conditions attachées à l'aide, car ils ne le peuvent pas, sans mettre en péril la stabilité politique et économique de leur propre pays.

L'Allemagne et les quelques autres pays économiquement puissants dans la zone euro sont tenus de verser de l’argent dans un puits sans fond. Cet argent va maintenant être fourni par le contribuable ….

Je fais donc appel à vous, avant que la Cour constitutionnelle ne les déclare invalides, et ne les révoque. Vous avez promis de "conjurer les dommages causés au peuple allemand» - vous avez l'occasion de le faire. Le bouclier de protection de Bruxelles ne sauve pas l'union monétaire.

Traduction via Google partielle approximative et refondue pour être compréhensible. jmrt
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Re: Allemagne

#99 Message par jmrt »

Allemagne : Ventes au détail (01/09/2010)
Seasonally adjusted real sales:
July: -0.3% m/m, +0.8% y/y
MNI survey median: +0.5% m/m MNI survey range: -0.2% to +1.4% m/m
June: -0.3% m/m, +4.7% y/y

Le secteur au détail de FRANCFORT (MNI) - Allemagne s'est contracté davantage que les prévisions les plus pessimistes l’avaient suggéré en juillet, menant le chiffre d'affaires vers le bas pour le deuxième mois consécutif selon l'Office statistique fédéral.
0.3% de chute sur le mois et les ventes au détail ont progressé de seulement un 0.8% sur l'année

Cependant, les perspectives pour septembre demeurent positives, selon le rapport du PMI, car 25% des industries interrogées s'attendent à ce que les ventes dépassent les prévisions initiales. Ce sentiment est confirmé par l’UE qui anticipe une croissance du commerce de détail avec une décroissance du chômage.

Toutefois, il faut relativiser ces projections car un optimisme excessif n’est pas de mise. L’expiration des programmes de stimulation économique ajoutée aux mesures des plans d’austérité en cours peuvent limiter cette croissance des ventes au détail pour le proche avenir.

http://imarketnews.com/?q=node/18555
Analysis: Germany July Retail Sales Unexpectedly Fall Further
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Re: Allemagne

#100 Message par jmrt »

Allemagne (01/09/2010 )

Le gouvernement d'Angela Merkel, loin de céder à l'euphorie d'une "croissance XL" de l'économie allemande, a adopté mercredi un plan d'austérité de 80 milliards d'euros qui va toucher sévèrement industriels et chômeurs de longue durée. Le régime sec imposé par la chancelière doit permettre de redresser les finances publiques mises à mal par la crise. Outre la conformité aux critères budgétaires européens, il doit assurer que Berlin respectera un nouveau plafond d'endettement inscrit dans la constitution, en vigueur à partir de 2016. Annoncé début juin, le plan prévoit 80 milliards d'euros d'économies cumulées d'ici 2014. Avec en vrac l'instauration d'une taxe sur les billets d'avion, qui devrait rapporter un milliard d'euros par an, une réduction des prestations aux jeunes parents, aux chômeurs de longue durée, des coupes dans le budget de la défense ou encore une réforme de la législation sur les faillites qui devrait assurer plus de recettes au fisc. Pour la seule année 2011, le volume d'économies sera de quelque 11 milliards d'euros, et il ira crescendo les années suivantes.

http://lci.tf1.fr
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