Séquence absolument intéressante que sont ces derniers posts.
@PPP rempli un peu le rôle de "sparing partner" pour obliger Nicolas Faucheur à nous livrer d'excellentes démonstrations dûment illustrées et chiffrées de l'incroyable avance technologique et la supériorité éclatante de Darwinex dans son segment.
Comme l'explique très bien Nicolas, globalement le moteur de réplication de Darwinex
est plus performant que du trading direct à volume égal !
PPP a parfaitement raison quand il affirme que le copy-trading utilisé par l'industrie du trading social génère un tel slippage que ne n'est tout simplement pas viable pour l'investisseur.
Sauf que le moteur de réplication de Darwinex n'a rien à voir avec du copy-trading, loin s'en faut !
Darwinex est la contraction de Darwin Exchange, et se veut effectivement une place de marché centralisée dédiées aux Darwins.
Le moteur de réplication de Darwinex est, l'espace d'un cycle de quelques dizaines de millisecondes une authentique bourse, où se rencontrent les demandes des différents traders pour les besoins des Darwins des investisseurs. Et lors de ce cycle il y a clearing entre l'offre et la demande, puis agrégation des positions nettes qui sont passées au marché. Puis le système ventile les différentes positions individuelles sur les comptes investisseurs.
Il faut comprendre que par exemple les trades destinés au Darwins qui bénéficient d'un clearing interne à la place de marché Darwinex ne paient aucun spread ni d'aucune commission.
Soyons clair : chaque
compte de trading est traité 'pur agence' 100 % DMA, etc.
Et l'entité 'Darwinex Exchange' soit l'agrégation de l'ensemble des
comptes investisseurs, est un client unique (certes un gros) du broker Darwinex. Ce gros client, comme les autres est traité 'pur agence' 100 % DMA, etc.
Au global, cette technologie fait que l'investisseur dispose de meilleures conditions que le trader.
La preuve incontestable, visible sur mon portefeuille réel :
On y voit par exemple que le Darwin CTA de @PPP bénéficie d'une divergence positive de 0.87 %.
Il faut bien comprendre que ces 0.87% ne sont pas un 'slippage' positif issus de l'exécution, mais un gain 'technologique' issu du moteur de réplication tel que je l'ai schématisé dans ce post.
Où @PPP a raison sur la constatation, mais pas sur le diagnostic, c'est qu'il existe un 'mur' lorsque la capitalisation devient importante.
Le problème de provient pas du tout de moteur de réplication, qui comme je l'ai expliqué a une incidence positive, mais de différence croissante entre la taille de position prise par trader, et la taille de la position à ouvrir pour les investisseurs.
Admettons que le trader ouvre une position de 0.1 lot sur son compte, il est exécuté très rapidement avec le meilleur prix du 'top of the book'. Puis 100 ou 200 millisecondes plus tard arrive la position qui doit être ouverte pour les investisseurs, soit par exemple 20 lots. Et bien il sera très difficile voire impossible d'être servi au même prix que les 0.1 lot du trader, d'où une divergence de plus en plus négative.
Darwinex a trouvé la parade, en limitant individuellement l'investissement par Darwin à un niveau qui permet de maintenir une divergence négative à un niveau acceptable.
La théorie de @PPP c'est de dire : "et bien que le trader ouvre directement 20.1 lots et le problème est réglé". Sauf que c'est faux !!
Si @PPP ouvre un HedgeFund chez Lmax tout en gardant son compte chez Darwinex, il constaterait très probablement un écart défavorable encore plus important entre son Hedge Fund et son compte Darwinex, que l'éventuelle divergence qui deviendrait négative chez ses investisseurs si le même capital était investi chez Darwinex.
Ce qui est prometteur, c'est que plus Darwinex grossira, plus le 'clearing interne' entre les investisseurs déploiera ses effets positifs.