stress tests

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jmrt
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stress tests

#1 Message par jmrt »

http://www.forexfactory.com/news.php?do=news&id=247043
Seven European Union banks failed the region’s stress tests with a combined capital shortfall of 3.5 billion euros ($4.5 billion), according to the Committee of European Banking Supervisors, which coordinated the initiative. “National authorities are in close contact with these banks to assess the results of the test and their implications, in particular in terms of need for recapitalization,” the committee said in a statement on its website today. EU regulators scrutinized 91 of the bloc’s banks to assess whether they have enough capital to withstand a recession and sovereign-debt crisis, with a Tier 1 capital ratio of 6 percent as a floor.
Sept banques européennes des syndicats ont échoué les essais d'effort de la région avec un déficit capital combiné de 3.5 milliards d'euros ($4.5 milliards), selon le Comité des surveillants européens d'opérations bancaires, qui ont coordonné l'initiative. « Les autorités nationales sont en contact étroit avec ces banques pour évaluer les résultats de l'essai et de leurs implications, en particulier en termes de besoin de recapitalisation, » le comité dit dans un rapport sur son site Web aujourd'hui. Les régulateurs de l'UE ont contrôlé 91 des banques du bloc pour évaluer s'ils ont assez le capital pour résister à une crise de récession et de souverain-dette, avec un rapport capital de la rangée 1 de 6 pour cent comme plancher.
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jmrt
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Re: stress tests

#2 Message par jmrt »

Stress test et FMI
Les résultats sont-ils significatifs?
Le FMI s’inquiète en effet de la mise sur pied d’«obstacles légaux» que certaines autorités de surveillance nationales pourraient mettre en avant pour justifier la non-publication d’informations trop sensibles.
Cette inquiétude est partagée par l’institut de recherche Bruegel à Bruxelles, qui redoute que des biais nationaux ne faussent les ¬résultats. «En Europe, chaque autorité nationale est fortement encouragée à protéger «ses» banques et à donner une meilleure image de leurs résultats», écrit l’économiste Nicolas Véron, membre de l’institut bruxellois et de l’Institute for International Economics à Washington, dans une note publiée jeudi.
Les critères eux-mêmes ne paraissent pas tous cohérents entre eux. «Comment peut-on expliquer l’hypothèse des régulateurs selon laquelle les emprunts d’Etat détenus par les banques sont sûrs alors que l’un des critères retenus prévoit un défaut partiel de la Grèce?» interroge Daniel Gros, directeur du Centre d’études politiques européennes, dans une note publiée le 12 juillet.
Les analystes financiers restent eux aussi réservés sur la qualité des résultats. «Ce n’est qu’un test, et pas uniquement en raison du caractère limité des informations disponibles», écrit, par exemple, l’analyste Alejandro Ruyra, spécialiste des banques espagnoles chez Kepler Capital Market. D’autres établissements jugés à risque, comme la National Bank of Greece, ont tenu à préciser à l’avance qu’elles avaient passé le test avec succès.
La Finma «réfléchit» à livrer des informations relatives aux tests qu’elle a pratiqués auprès d’UBS et de Credit Suisse.
source le temps juil10
http://www.ceps.eu/book/europes-stressed-banks
Note complémentaire : on n’y verra pas très clair tout de suite. Il faut le temps que les langues se délient et que les vraies info circulent. Si les tests ont été traficotés, les résultats feront plus de mal que de bien. Enfin, attendons. (jmrt)
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Fabien LABROUSSE
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Re: stress tests

#3 Message par Fabien LABROUSSE »

Apparemment le gouvernement Espagnol a dit qu'il avait jouer carte sur table, ce qui explique ses mauvais résultats, alors la plus part des autres états membres n'ont montrés que 60% de ce qu'ils devaient montrer.

Pour moi ces tests sont une bonne initiative, les résultats sont bons à première vue, mais le test ne met pas les banques dans des situations suffisamment parieuses par rapport à ce qui pourrait se passer, et les investisseurs n'en seront pas dupe à mon avis, ce qui aura un impact mitigé sur les marchés.

Mais comme le dit jmrt, si ces derniers s'avèrent trafiqués, alors la je pense que l'Euro va s'enfoncer à toute vitesse.
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jmrt
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Re: stress tests

#4 Message par jmrt »

LONDRES/FRANCFORT (Reuters 25/07 a 15h33) - Tellement peu de banques ont échoué aux tests de résistance passés par 91 établissements européens que les investisseurs devraient se concentrer sur les groupes ayant réussi de justesse ces tests lors de l'ouverture des marchés lundi.

Seules sept banques européennes ont échoué à ces tests, dont cinq établissements espagnols, et pourraient avoir besoin de lever 3,5 milliards d'euros de fonds propres, soit nettement moins que prévu.

Néanmoins, la qualité des tests, destinés à évaluer la capacité de résistance des banques à une nouvelle récession sur les deux prochaines années, a été critiquée, certains les jugeant notamment trop faciles.

Le bilan de ces tests a par ailleurs été quelque peu éclipsé par une foule de données sur les économies européennes suggérant que les banques pourraient être confrontées à des pressions économiques moins fortes et des défauts sur les prêts moins importants qu'imaginé auparavant.

Conséquence, les investisseurs devraient se faire leur propre opinion au cas par cas, grâce notamment aux données supplémentaires fournies par les tests, comme celles concernant les portefeuilles de dette souveraine, pour déterminer quels pourraient être les prochains points faibles du secteur.

INTERROGATIONS SUR LA SEVERITE DES SCENARIOS RETENUS

"Avec si peu de banques ayant échoué, les investisseurs vont se demander si les scénarios économiques ont été suffisamment sévères", estime Jon Peace, analyste chez Nomura.

"Il est naturel pour les investisseurs d'examiner la marge avec laquelle les banques sont passées", ajoute-t-il, en citant la bonne marge de succès des établissements scandinaves et britanniques, alors que les banques grecques, espagnoles et italiennes s'en sont sorties avec plus de difficultés.

Alors qu'il était demandé aux banques de parvenir à maintenir un ratio de solvabilité d'au moins 6% pour réussir les tests, dix sept établissements ont affiché un ratio Tier 1 compris entre seulement 6 et 7%.
Parmi ces établissement figurent notamment Deutsche Postbank, Piraeus Bank, Allied Irish Banks, Monte dei Paschi di Siena, UBI Banca, Bankinter ainsi que huit petits établissements espagnols.

Si l'un des objectifs des tests était de faciliter le financement par les marchés de banques ayant rencontré dernièrement des difficultés en la matière, les établissements encore jugés trop risqués pourraient néanmoins continuer d'avoir des problèmes sauf à lever plus de capitaux.

"L'histoire n'est pas nécessairement terminée, et si les coûts de financement ne s'améliorent pas pour certaines banques, alors on ne serait pas surpris de voir des tests de résistance supplémentaires (réalisés) par certaines banques centrales nationales à l'avenir", prévient Jon Peace de Nomura.

Alors que les investisseurs prendront position sur les résultats des tests de résistance lundi à l'ouverture des marchés, les gouverneurs des banques centrales et les responsables des autorités de surveillance se réuniront en Suisse afin d'examiner les propositions de réformes sur le renforcement des fonds propres des banques.

Mais après leur réussite aux tests de résistance, les banques européennes pourraient avoir du mal à faire valoir qu'elles ne peuvent appliquer une réglementation financière plus stricte.

"Les banques sont prêtes à commencer à appliquer les nouvelles règles qui sont nécessaires pour renforcer les réserves de fonds propres et la gestion de liquidités des banques", a d'ailleurs assuré à Reuters Insider, après la publication des résultats des tests de résistance, Vitor Constancio, vice-président de la BCE.
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jmrt
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Re: stress tests

#5 Message par jmrt »

La Presse
Seules sept banques européennes sur 91 ont échoué aux tests de résistance de l’Union européenne et seront contraintes de se recapitaliser, selon les résultats de cette « opération vérité(mensonge) » publiés vendredi.
Pour la presse britannique de samedi, le taux de réussite de 92% confirme paradoxalement la crainte de beaucoup : les « stress tests » étaient trop complaisants puisqu’aux Etats-Unis, seules 52% des banques avaient réussi les tests décidés après la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008.
Dans les journaux des pays de la zone euro, les commentaires sont beaucoup plus positifs.
LE MONDE (FRANCE)
« Tardifs, incomplets et complaisants .. Les bons résultats des tests de résistance des grandes banques européennes (..) sont à peine publiés qu’ils suscitent déjà la critique.
« (..) N’en déplaise aux esprits chagrins, il existe une explication simple et probante à ce large succès collectif. Les tests européens ont été conduits en juin 2010 sur des banques qui ont déjà traversé une crise et dont les plus faibles ont été recapitalisées. Aux Etats-Unis, les épreuves avaient été décidées juste après la faillite de Lehman (..) et avant toute recapitalisation. L’idée qu’il devrait y avoir un taux d’échec important en Europe est donc inepte.
« Dès lors, il n’est pas interdit de se réjouir de l’exercice de transparence inédit que vient de réaliser l’Union européenne. (..) Il reste à voir quel accueil réserveront les marchés ».
THE TIMES (ROYAUME-UNI)
« Ceux qui attendaient un film d’horreur étaient mal informés. Le but du jeu, depuis le début, était de calmer les craintes du marché, pas de les aggraver (..) Le risque, toutefois, c’est que ces résultats si bénins perdent toute crédibilité. (..) Et l’exercice ne fera rien pour aider les plus faibles des banques européennes à faire face à une tempête financière soudaine ou un hiver économique prolongé. Croisons les doigts et espérons qu’elles ne connaîtront ni l’une ni l’autre. »
NRC HANDELSBLAD (PAYS-BAS)
« La défiance va-t-elle disparaître ? Pas totalement. Contrairement aux stress tests subis par les 19 principales banques américaines au printemps 2009, tous les détails des scénarios financiers et économiques retenus pour le test en Europe n’ont pas été rendus publics. Les paramètres les plus importants sont maintenant connus, mais un certain flou demeure. L’impression pourrait persister que certains établissements ont réussi parce que les tests n’étaient pas assez sévères.
IL SOLE 24 ORE (ITALY)
« Plus que la solidité des institutions, c’est la crédibilité des banques centrales qui était en jeu. Franchement, personne n’attendait l’annonce vendredi à 18h00 de nouvelles catastrophiques (..) Le résultat de cette opération est donc modeste. »
FINANCIAL TIMES, LEX COLUMN (ROYAUME-UNI)
« Des prix pour presque tout le monde. Tel fut le résultat, vendredi, de cette opération menée dans le secret et la précipitation, et finalement peu convaincante (..) En évaluant seulement le portefeuille de trading des établissements, le CEBS a ignoré le talon d’Achille du secteur bancaire européen : son exposition à la dette souveraine. Les régulateurs sont partis du principe qu’il n’y avait pas de risque de défaut souverain en Europe, ce qui est soit téméraire soit idiot au vu de la crise de la dette de l’Eurozone. Les craintes sur la santé du secteur bancaire européen ont contribué à la récente volatilité des marchés. Il est peu probable que les résultats des stress tests changent la donne. »
IL MESSAGERO (ITALIE)
« Notre système bancaire a toujours été commercial, en ce sens qu’il vise à rapprocher les individus et les entreprises pour déposer et recevoir de l’argent. Avant la crise, ce modèle était jugé dépassé et incapable d’évoluer vers l’ingéniérie financière symbolisée par des termes anglais sophistiqués (futures, options, swaps). La crise a montré que c’était un modèle gagnant et, grâce à Passera, Profumo, Mussaru, Saviotti, l’Italie est en position de concourir en Europe. Avec la tête haute. »
THE DAILY TELEGRAPH (ROYAUME-UNI)
« Les critères retenus pour ces stress tests ne semblent pas très stressants, le scénario du pire semblant loin du pire que beaucoup sur le marché ont pu craindre ces derniers mois. Le scénario imaginé par les eurocrates ne comportait même pas de défaut sur la dette souveraine (..) On verra lundi si les marchés voient dans ces tests autre chose qu’un simple exercice de relations publiques ».
EL MUNDO (ESPAGNE)
« L’Espagne a été le seul pays à faire preuve d’une transparence totale sur toutes ses banques et caisses d’épargne, et cela devrait contribuer à rétablir la confiance des investisseurs et à améliorer les conditions de refinancement de la dette.
« Le système financier espagnol a passé le test à 95% alors que d’autres pays ne s’y sont prêtés qu’à 50%, laissant de côté les petites institutions qui pourraient poser problème. »
DE TELEGRAAF (PAYS-BAS)
« Ces résultats semblent bons de prime abord, mais ce n’est pas une garantie pour l’avenir. Si la crise nous a appris quelque chose, c’est bien que l’adversité peut venir vite et fort, et dans des domaines qui n’avaient pas du tout été anticipés. »
DIE WELT (ALLEMAGNE)
« Le faible taux d’échec rassurera peut-être les investisseurs sur le court terme, mais il ne dissipera certainement pas les inquiétudes sur les banques européennes à plus long terme ».
KERDOS (GRECE)
« Les tests de résistance (..) dans les pires conditions imaginables ont montré que le système bancaire grec est suffisamment solide pour remplir ses obligations. Voilà qui décevra ceux qui, le coeur léger ou dans une intention spéculative, ont répandu des rumeurs sur des difficultés supposées voire même un éventuel défaut ».
source reuters juil10

Note: Il semblerait que le risque d'exposition à la dette souveraine des états n'a pas été pris en compte. Du coup, les tests ont nettement moins de valeur et tout le monde réussit. (jmrt)
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