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Mon analyse technique du jour sur le DAX:

Grèce
http://www.telegraph.co.uk/finance/econ ... -Sinn.html
Les mesures d'austérité de la Grèce ne peuvent pas empêcher un défaut et conduiront à une crise politique si elles se poursuivent pendant longtemps, a mis en garde un éminent économiste allemand.

«Cette tragédie n'a pas de solution", a déclaré Hans-Werner Sinn, directeur du prestigieux Institut Ifo à Munich.

"La politique de « dévaluation interne » forcée, la déflation et la dépression risquent de conduire la Grèce au bord d'une guerre civile. Il est impossible de réduire les salaires et les prix de 30pc sans grandes émeutes, a t-il dit, lors du Forum Ambrosetti qui réunit des personnalités du monde politique et économique à Cernobbio au bord du lac de Côme (Italie).

"La Grèce aurait été en faillite, sans les mesures de sauvetage. Toutes les alternatives sont terribles, mais la moins terrible pour le pays est de sortir de la zone euro, même si cela tue les banques grecques », selon le Dr Sinn.

Le Dr Sinn a déclaré que la Grèce est un cas tout à fait différent par rapport à l'Espagne et au Portugal, qui ont encore des dettes publiques gérables et peuvent faire en sorte que leurs finances publiques reviennent dans les normes avec des impôts plus élevés.

"La Grèce aurait achoppé sur ses engagements entre le 28 avril et le 7 mai, si elle n’avait pas eu l'argent promis par l'Union européenne. Nous sommes dans la deuxième crise grecque en ce moment même, aujourd’hui", a déclaré le Dr Sinn.

Les Allemands ne recycleront pas leur épargne dans la région de Club Med. Ils investiront en Allemagne.

Allemagne

Ceci n’est pas du trading mais quand même, si on y réfléchit.
C’est bizarre là-bas, on arrive à faire cela et ailleurs pas. Vivent-ils sur une autre planète ?

http://lci.tf1.fr/economie/social/2010- ... 77442.html

http://www.expansion.com/2010/09/28/eco ... 26274.html

El mercado descuenta que Moody's también rebajará el ráting español

Je ne comprends pas bien l’espagnol et je n’ai pas la capacité de saisir la portée de l’ensemble de cet article.

Je comprends que Moody’s pourrait dégrader la note de l’Espagne (actuellement triple A).

Commentaire :
Si la dégradation se produit et que Moody’s rejoint les notes données par les deux autres agences qui ont déjà dégradé la note de l’Espagne il y a quelques mois les conséquences sont :
un mauvais signal pour l’euro
une réaction probable des « gros investisseurs » qui vendront leurs avoirs basés sur le risque espagnol.

Demande :
Est-ce que quelqu’un du forum peut résumer l’article en trois quatre lignes svp ? (Madjes?)

Grèce"

The Greek deficit and debt figures will be revised upwards, the figures will be bigger,"
« Les chiffres du déficit grec et de sa dette seront revus à la hausse, et les chiffres seront plus élevés » (selon l’UE)

Commentaire :
Merci aux politiciens grecs. A terme, cela va aider l’eurozone.
Les gens, quels qu’ils soient, ne changent pas facilement de caractère, ni d’attitude, semble-t-il.

et pourtant l'euro monte monte monte.....

Formation d’une bulle dans les pays émergents.

Il y a actuellement un réel risque de formation d’une bulle financière dans les marchés émergents qui représentent 30 % du PIB mondial. DSK, notamment, nourrit des inquiétudes à ce propos.

Je ne détaille pas car personne (à ma connaissance) sur ce forum ne s’intéresse aux marchés émergents ni à leur impact sur l’économie mondiale ou sur l’évolution du dollar. Pour trader en UT 5 minutes, cela n’a pas d’importance et n’a pas d’influence sur les 40 pips de gains ou de perte fait à cette occasion.

Grèce
L’UE a décidé de contrôler au plus près les comptes grecs.
Les nouveaux chiffres seront publiés le 22 octobre.

Erf! obligé de réduire le graphe parce que seulement 256 Ko de disponible

Guerre des monnaies: les pays émergents en Asie s'apprêtent à souffrir
AFP, le 10/10/2010

Les pays asiatiques émergents se préparent à des dommages collatéraux en cas de "guerre des monnaies" entre les économies les plus puissantes de la planète, mais ils n'ont que peu de moyens de se défendre, soulignent les économistes.
Les taux de changes ont été au coeur des discussions de la réunion des Etats membres du Fonds monétaire international au cours du week-end à Washington.
Un compromis timide a été trouvé, mais les mesures décidées dans l'immédiat semblent peu à même d'apaiser les tensions, notamment entre la Chine et ses principaux partenaires commerciaux, les Etats-Unis, l'Europe et ses voisins asiatiques, à propos du niveau de la monnaie chinoise, le yuan.
"J'espère vraiment que cela ne va pas déboucher sur une guerre sans merci", déclare Cyn Young Park, économiste à la Banque asiatique de développement, qui craint que cela fasse dérailler la fragile reprise de l'économie mondiale. "Nous sommes actuellement dans la phase où beaucoup de pays doivent s'efforcer de maintenir leur reprise, et il serait contre-productif de glisser dans le protectionisme, que ce soit commercial ou financier".
Affaiblis par la crise financière, les Etats-Unis, le Japon et l'Europe tentent d'affaiblir ou d'empêcher de grimper leur devise, afin de favoriser leurs exportations.
Les Etats-Unis, où les élections de mi-mandat ont lieu dans un mois, font pression sur la Chine pour qu'elle laisse grimper le yuan contre le dollar, afin de corriger quelque peu le déséquilibre commercial entre les deux nations.
La Chine résiste. Et le Japon est intervenu mi-septembre, pour la première fois depuis six ans, pour freiner la hausse du yen.
Les pays asiatiques émergents sont pris entre deux feux. Comme Pékin garde fermement le contrôle de son taux de changes, leurs devises se sont appréciées plus que le yuan face au dollar, ce qui rend leurs exportations moins compétitives que les chinoises.
Or les devises asiatiques s'apprécient à cause de l'arrivée massive de flux financiers vers les pays émergents. (Ne serait-ce pas la formation d’une nouvelle bulle financière ? jmrt) Ces pays offrent en effet des taux de rendement supérieur à ceux des Etats-Unis, d'Europe et du Japon, qui souffrent d'une croissance anémique, note David Carbon (DBS Bank).
Selon l'institut International Finance, installé à Washington, les pays émergents devraient recevoir, en solde net, 825 milliards de dollars en 2010, contre 581 milliards en 2009.
Depuis janvier, les devises asiatiques se sont appréciées de 6% en moyenne face au dollar US, avec en tête le ringgit malaisien et le baht thaïlandais (+9%), selon DBS Bank. Le yuan n'a augmenté que de 2%.
Les banques centrales peuvent intervenir sur les marchés mais elles préfèrent jusqu'à présent ne pas puiser dans leurs réserves en raison des risques d'inflation.
Le ringgit s'échange à un plus haut depuis 13 ans face au dollar, mais la Banque centrale estime que cela reflète la vigueur de la croissance malaisienne (+9,5% au premier semestre 2010). Elle n'interviendra qu'en cas de mouvements brusques, indique-t-elle.
La roupie indienne est à un plus haut depuis deux ans et une intervention n'est pas probable à court terme car la vigueur de sa monnaie aide la Banque centrale à freiner l'inflation.
La Corée du Sud en revanche intervient régulièrement pour ralentir l'ascension de sa devise, selon les cambistes. Ces derniers estiment aussi que la Thaïlande est intervenue en achetant des dollars, lorsque le baht a atteint un plus haut de 13 ans en septembre.
Les autorités philippines ont exprimé leurs inquiétudes sur la hausse du peso, mais indiquent avoir peu de ressources pour aider les exportateurs.
"Les responsables monétaires dans les petits pays asiatiques doivent accepter qu'ils ne peuvent pas faire grand chose face aux décision du G3 (Etats-Unis, Europe, Japon) et de la Chine", déclare Manu Bhaskaran (Centennial Group Inc.)

Je ne sais pas si on peu avoir une bulle de tous les pays émergents, car nombre d'entre-eux évoluent et se développent de manière tout à fait distinctes.

Maintenant il est certains que si les pays émergés rament, les pays émergents en souffre (même si pour le moment ça ne se voit pas forcément, au contraire).

Mais des pays comme la Chine ou le Brésil ne peuvent plus vraiment être considérés comme des pays émergents désormais, mais plutôt comme récemment émergés, ceux-ci disposant désormais d'un vrai marché intérieur capable de soutenir la croissance, tout du moins de la maintenir.

Des nouvelles de la Grèce?

Ils s'en sortent?

La banque Pictet & Cie a dévoilé ses perspectives pour 2011.

Découplage entre la croissance des pays développés et celle des émergents, divergences de politique monétaire et menace d’inflation dans les nouvelles économies forment le triptyque de l’année à venir.

Réserve fédérale

« Bernanke est le héros de l’Amérique mais il n’en aura jamais le crédit. » La position d’Yves Bonzon est pour le moins surprenante… Alors que des voix s’élèvent pour dénoncer l’action du président de la Réserve fédérale, le directeur des investissements de Pictet & Cie salue cette intervention qui permettra, selon lui, à l’économie américaine de faire mieux que la zone euro en 2011.

Politique monétaire

Fin novembre, l’annonce d’une nouvelle phase d’assouplissement quantitatif (QE2) aux Etats-Unis a été saluée par les marchés financiers, mais de leur côté les économistes se sont montrés plus partagés. Parmi ceux qui saluent cette initiative : Pictet & Cie. « Le QE2 permettra au chômage de se stabiliser mais il faudra du temps pour que les analystes s’en rendent compte », déclare Yves Bonzon lors d’une réunion organisée sur les perspectives 2011. Et Christophe Donay, chef stratégiste de la banque, d’ajouter : « La Banque centrale européenne a repoussé sa stratégie de sortie à avril 2011 mais elle devrait faire plus pour soutenir les Etats en difficulté. » Pour lui, Jean-Claude Trichet devrait intervenir davantage quitte à reporter à plus tard la question de la rigueur budgétaire et des plans d’austérités. Cette différence de politique monétaire pèsera en défaveur du Vieux Continent, affirme M. Donay, qui table sur une croissance de seulement 1,2 % pour les pays de la zone euro - au sein de laquelle l’Allemagne continuera à se distinguer – et de 2,5 % pour les Etats-Unis.

La croissance ne sera toutefois pas linéaire : le produit intérieur brut (PIB) américain croîtra faiblement au premier trimestre 2011 avant une accélération progressive à partir d’avril. Cette dernière sera d’autant plus marquée si le compromis fiscal entre Barack Obama et les Républicains abouti. Le consensus sur le PIB pourrait alors être revu en hausse à 2,8 % - 2,9 %, contre 2,4 % actuellement, pour prendre en compte l’impact des baisses d’impôts.

Pays émergents

Du côté des pays émergents, l’enjeu consistera à juguler les tensions inflationnistes qui planent, notamment sur les prix des matières premières. Loin devant avec une croissance attendue à 9 % en 2011, la Chine aura un défi de taille à relever : équilibrer son modèle économique, encore trop dépendant des investissements, pour le recentrer sur la demande domestique. Autre dossier, épineux, celui du yuan. « Une réévaluation de l’ordre de 35 % soulagerait les tensions », estime Christophe Donay. Mais cet événement, lié à une décision chinoise, nous paraît très peu probable en 2011. »

De manière plus générale, le contexte est adverse aux obligations d’Etats, auxquelles la banque préfère les obligations corporate. Enfin, Pictet continue de privilégier l’or dans ses portefeuilles.

Source : Banque Pictet (Genève)

Note :
Depuis sa création, Pictet & Cie se concentre exclusivement sur le métier de la gestion de fortune privée et institutionnelle. Elle n'a ainsi aucune activité de banque d'investissement et ne consent pas de crédits commerciaux, hypothécaires ou en blanc.

From the outset, Pictet & Cie has focused solely on managing the wealth of private and institutional investors. It does not engage in any form of investment banking and it does not issue any commercial, mortgage or unsecured loans.

merci cher ami
ca fe plaisir de te lire de nouveau!!

karim91 a écrit :merci cher ami
ca fe plaisir de te lire de nouveau!!

thx pour ton message

Voilà qui est ennuyeux :
Grèce

Hum en effet, mais je pense que la bce trouveras quelque chose pour ne pas restructurer, car ce n'est dans l'intéret de personne

Ils vont restructurer sans le nommer je pense.

Il y a quelques semaines c'était un non catégorique, désormais ça n'est plus le même son de cloche. C'était ce que disait Marc Fiorentino aujourd'hui.

dreamfab a écrit :Ils vont restructurer sans le nommer je pense.

Il y a quelques semaines c'était un non catégorique, désormais ça n'est plus le même son de cloche. C'était ce que disait Marc Fiorentino aujourd'hui.

sans prétention aucune, je ne suis pas Fiorentino qui est plus fort que moi, voilà ce qu'on écrivait le 29/05 en commentaire:
bce
Je suis content quand on voit à peu près juste.

Si Fiorentino a raison, reste à voir la réaction des agences de notation. Normalement, on dégrade si on restructure et l'euro devrait plonger. C'est la raison pour laquelle j'ai voté 1.30 dans le sondage de Fab : Où va l'euro dans trois mois?

Problème : les USA ne sont pas bien non plus. L'autorisation d'accroissement de l'endettement n'est pas acquise et un risque de perte des trois A existe. Alors, dur dur la vie et les prévisions.

Tous vos commentaires, articles, vidéos, etc. à propos de la crise Grecque sont les bienvenues.

Edité le 17/11/11: J'élargie ce sujet en le passant d'un sujet concentré sur la Grèce uniquement à un sujet d'étude plus pertinent et plus intéressant selon moi qui concerne la crise dans son ensemble.

dreamfab a écrit :Tous vos commentaires, articles, vidéos, etc. à propos de la crise Grecque sont les bienvenues.

Des posts pour aider à comprendre un dossier grec
notes
tableau
evenementdecredit
consequences
volontariat
contagion

jmrt a écrit :Des posts pour aider à comprendre un dossier grec
notes
tableau
evenementdecredit
consequences
volontariat
contagion

Super.

Une petite bouffée

boufféedair