Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

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ulysse
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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#151 Message par ulysse »

Cher Phil

tes réflexions ne manquent ni de rage ni de bon sens.
Une question me trotte cependant.
Qu'est-ce donc qu'être Français? Outre le droit du sol et le droit du sang?
Français qui ne maitrise pas sa propre langue?
Ha Jean Marie! qui se faisait le chantre "des petits, des sans grade" et j'ajouterais étrangers à leur propre culture. Tellement étrangers que se pose avec virulence la question et la revendication de leur identité. Ce sentiment d'exclusion qui trouve enfin dans l'actualité migrante matière à s'exprimer.
Ce n'est pas nouveau.
En d'autres temps un certain maréchal flattait, des trémolos dans la voix, l'âme française en distribuant, non pas des bons points mais des étoiles jaunes.
En matière de trémolos je préfère ceux d'André Malraux et son fameux " entre ici jean Moulin, avec ton terrible cortège......."
Il fallait bien l'inspiration et le lyrisme de l'artiste, pour inventer l'unité d'une nation face à l'adversité.
La France pouvait enfin se regarder dans le miroir fantasmé d'une mémoire immuable.
La réalité est cependant plus prosaïque. Cette période sombre de notre histoire a permis à quelques uns de prendre ponctuellement leur revanche en quelques actions mesquines. La revanche des exclus, pas nécessairement pauvres d'ailleurs. Mais nécessairement pauvres culturellement.
Lacombe Lucien est moins coupable de collusion que victime de sa pauvre éducation.

Tu en es là Phil NFP

ulysse
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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#152 Message par ulysse »

voici la transcription in extenso du discours d'André Malraux à l'occasion du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon.
Lisez le , en ayant à l'oreille le timbre et la prosodie si particuliers d'André Malraux..... C'est une expérience.


"« Monsieur le Président de la République,

Voilà donc plus de vingt ans que Jean Moulin partit, par un temps de décembre sans doute semblable à celui-ci, pour être parachuté sur la terre de Provence, et devenir le chef d'un peuple de la nuit. Sans cette cérémonie, combien d'enfants de France sauraient son nom ? Il ne le retrouva lui-même que pour être tué ; et depuis, sont nés seize millions d'enfants… Puissent les commémorations des deux guerres s'achever aujourd'hui par la résurrection du peuple d'ombres que cet homme anima, qu'il symbolise, et qu'il fait entrer ici comme une humble garde solennelle autour de son corps de mort.

Après vingt ans, la Résistance est devenue un monde de limbes où la légende se mêle à l'organisation. Le sentiment profond, organique, millénaire, qui a pris depuis son accent légendaire, voici comment je l'ai rencontré. Dans un village de Corrèze, les Allemands avaient tué des combattants du maquis, et donné ordre au maire de les faire enterrer en secret, à l'aube. Il est d'usage dans cette région que chaque femme assiste aux obsèques de tout mort de son village en se tenant sur la tombe de sa propre famille. Nul ne connaissait ces morts, qui étaient des Alsaciens. Quand ils atteignirent le cimetière, portés par nos paysans sous la garde menaçante des mitraillettes allemandes, la nuit qui se retirait comme la mer laissa paraître les femmes noires de Corrèze, immobiles du haut en bas de la montagne, et attendant en silence, chacune sur la tombe des siens, l'ensevelissement des morts français. Ce sentiment qui appelle la légende, sans lequel la Résistance n'eût jamais existé — et qui nous réunit aujourd'hui — c'est peut-être simplement l'accent invincible de la fraternité.

Comment organiser cette fraternité pour en faire un combat ? On sait ce que Jean Moulin pensait de la Résistance, au moment où il partit pour Londres : « Il serait fou et criminel de ne pas utiliser, dit-il, en cas d'action alliée sur le continent, ces troupes prêtes aux sacrifices les plus grands, éparses et anarchiques aujourd'hui, mais pouvant constituer demain une armée cohérente de parachutistes déjà en place, connaissant les lieux, ayant choisi leur adversaire et déterminé leur objectif ». C'était bien l'opinion du général de Gaulle. Néanmoins, lorsque le 1er janvier 42 Jean Moulin fut parachuté en France, la Résistance n'était encore qu'un désordre de courage : une presse clandestine, une source d'informations, une conspiration pour rassembler ces troupes qui n'existaient pas encore. Or, ces informations étaient destinées à tel ou tel allié ; ces troupes se lèveraient lorsque les alliés débarqueraient. Certes, les résistants étaient les combattants fidèles aux Alliés, mais ils voulaient cesser d'être des Français résistants, et devenir la Résistance française.

C'est pourquoi Jean Moulin est allé à Londres. Pas seulement parce que s'y trouvaient des combattants français — qui eussent pu n'être qu'une légion —, pas seulement parce qu'une partie de l'empire avait rallié la France Libre. S'il venait demander au général de Gaulle de l'argent et des armes, il venait aussi lui demander — je cite — « une approbation morale, des liaisons fréquentes, rapides et sûres avec lui ». Le Général assumait alors le Non du premier jour ; le maintien du combat quel qu'en fut le lieu, quelle qu'en fut la forme. Enfin, le destin de la France… La force des appels de juin tenait moins aux forces immenses qui n'avaient pas encore donné, qu'à « Il faut que la France soit présente à la victoire. Alors, elle retrouvera sa liberté et sa grandeur ». La France, et non telle légion de combattants français. C'était par la France libre que les résistants de Bir Hakeim se conjuguaient, formaient une France combattante restée au combat. Chaque groupe de résistants pouvait se légitimer par l'allié qui l'armait et le soutenait, voire par son seul courage. Le général de Gaulle seul pouvait appeler les mouvements de Résistance à l'union entre eux et avec tous les autres combats, car c'était à travers lui seul que la France livrait un seul combat. C'est pourquoi — même lorsque le président Roosevelt croira assister à une rivalité de généraux ou de partis — l'armée d'Afrique, depuis la Provence jusqu'aux Vosges, combattra au nom du gaullisme, comme feront les troupes du parti communiste. C'est pourquoi Jean Moulin avait emporté, dans le double fond d'une boîte d'allumettes, la microphoto du très simple ordre suivant : « M. Moulin a pour mission de réaliser, dans la zone non directement occupée de la métropole, l'unité d'action de tous les éléments qui résistent à l'ennemi et à ses collaborateurs ».

Inépuisablement, il montre aux chefs des groupements le danger qu'entraînerait le déchirement de la Résistance entre des tuteurs différents. Chaque événement capital — entrée en guerre de la Russie, puis des États-Unis ; débarquement en Afrique du Nord — renforce sa position. À partir du débarquement, il devient évident que la France va redevenir un théâtre d'opérations. Mais la presse clandestine, les renseignements — même enrichis par l'action du Noyautage des administrations publiques — sont à l'échelle de l'occupation, non de la guerre. Si la Résistance sait qu'elle ne délivrera pas la France sans les Alliés, elle n'ignore plus l'aide militaire que son unité pourrait leur apporter. Elle a peu à peu appris que s'il est relativement facile de faire sauter un pont, il n'est pas moins facile de le réparer. Alors que s'il est facile à la Résistance de faire sauter deux cents ponts, il est difficile aux Allemands de les réparer à la fois. En un mot, elle sait qu'une aide efficace aux armées de débarquement est inséparable d'un plan d'ensemble : il faut que sur toutes les routes, sur toutes les voies ferrées de France, les combattants clandestins désorganisent méthodiquement la concentration des divisions cuirassées allemandes. Et un tel plan d'ensemble ne peut être conçu et exécuté que par l'unité de la Résistance. C'est à quoi Jean Moulin s'emploie jour après jour, peine après peine, un mouvement de résistants après l'autre.

Et maintenant, essayons de calmer les colères d'en face… Il y a inévitablement des problèmes de personnes, et bien davantage la misère de la France combattante, l'exaspérante certitude pour chaque maquis ou chaque groupe franc d'être spolié au bénéfice d'un autre maquis ou d'un autre groupe, qu'indignent au même moment les mêmes illusions… Qui donc sait encore ce qu'il fallut d'acharnement pour parler le même langage à des instituteurs radicaux ou réactionnaires, des officiers réactionnaires ou libéraux, des trotskistes ou communistes retour-de-Moscou, tous promis à la même délivrance ou à la même prison. Ce qu'il fallut de rigueur à un ami de la République espagnole, à un ancien préfet radical chassé par Vichy, pour exiger d'accueillir dans le combat commun tel rescapé de la Cagoule !

Jean Moulin n'a nul besoin d'une gloire usurpée. Ce n'est pas lui qui a créé Combat, Libération, Franc-Tireur : c'est Frenay, d'Astier, Jean-Pierre Lévy. Ce n'est pas lui qui a créé les nombreux mouvements de la zone Nord, dont l'histoire recueillera tous les noms. Ce n'est pas lui qui a fait les régiments, mais c'est lui qui a fait l'armée : il a été le Carnot de la Résistance !

Attribuer peu d'importance aux opinions dites politiques lorsque la nation est en péril de mort — la nation : non pas un nationalisme alors écrasé sous les chars hitlériens, mais la donnée invincible et mystérieuse qui allait emplir le siècle —, penser qu'elle dominerait bientôt les doctrines totalitaires dont retentissait l'Europe, voir dans l'unité de la Résistance le moyen capital du combat pour l'unité de la Nation, c'était peut-être affirmer ce qu'on a, depuis, appelé le gaullisme. C'était certainement proclamer la survie de la France.

En février, ce laïc passionné avait rétabli sa liaison par radio avec Londres dans le grenier d'un presbytère. En avril, le Service d'information et de propagande, puis le Comité général d'études étaient formés ; en septembre, le NAP. Enfin, le Général de Gaulle décidait la création d'un Comité de coordination que présiderait Jean Moulin, assisté du chef de l'Armée secrète unifiée. La préhistoire avait pris fin. Coordonnateur de la Résistance en zone Sud, Jean Moulin en devenait le chef. En janvier 1943, le Comité directeur des Mouvements unis de la Résistance était créé sous sa présidence. En février, il repartait pour Londres avec le général Delestraint, chef de l'Armée secrète, et Jacques Dalsace.

De ce séjour, le témoignage le plus émouvant a été donné par le colonel Passy. « Je revois Moulin, blême, saisi par l'émotion qui nous étreignait tous, se tenant à quelques pas devant le Général et celui-ci disant, presque à voix basse : « Mettez-vous au garde-à-vous », puis « Nous vous reconnaissons comme notre compagnon, pour la Libération de la France, dans l'honneur et par la victoire ». Et, pendant que de Gaulle lui donnait l'accolade, une larme lourde de reconnaissance, de fierté, de farouche volonté coulait doucement le long de la joue pâle de notre camarade Moulin. Comme il avait la tête levée, nous pouvions voir encore, au travers de sa gorge, les traces du coup de rasoir qu'il s'était donné en 40, pour éviter de céder sous les tortures de l'ennemi ». Les tortures de l'ennemi…

En mars, chargé de constituer et de présider le Conseil national de la Résistance, Jean Moulin monte dans l'avion qui va le parachuter au nord de Roanne. Ce Conseil national de la Résistance, qui groupe les mouvements, les partis et les syndicats de toute la France, c'est l'unité précairement conquise, mais aussi la certitude qu'au jour du débarquement, l'armée en haillons de la Résistance attendra les divisions blindées de la Libération.

Jean Moulin retrouve les membres qu'il rassemblera si difficilement. Il retrouve aussi une Résistance tragiquement transformée. Celle-là, elle avait combattu comme une armée, en face de la victoire, de la mort ou de la captivité. Elle commence à découvrir l'univers concentrationnaire, la certitude de la torture. Désormais, elle va combattre en face de l'enfer. Ayant reçu un rapport sur les camps de concentration, il dit : « J'espère qu'ils nous fusilleront avant ». Ils ne devaient pas avoir besoin de le fusiller…

La Résistance grandit, les réfractaires du Travail Obligatoire vont bientôt emplir les maquis ; la Gestapo grandit aussi ; la milice est partout. C'est le temps où, dans la campagne, nous interrogeons les aboiements des chiens au fond de la nuit ; le temps où les parachutes multicolores, chargés d'armes et de cigarettes, tombent du ciel dans la lueur des feux des clairières ou des causses ; c'est le temps des caves et de ces cris désespérés que poussent les torturés avec des voix d'enfants… La grande lutte des ténèbres a commencé.

Le 27 mai a lieu à Paris, rue du Four, la première réunion du CNR. Jean Moulin rappelle les buts de la France libre : « Faire la guerre ; rendre la parole au peuple français ; rétablir les libertés républicaines ; travailler avec les Alliés à l'établissement d'une collaboration internationale ». Puis, il donne lecture d'un message du général de Gaulle qui fixe pour premier but au premier Conseil de la Résistance le maintien de l'unité de cette Résistance qu'il représente, au péril quotidien de la vie de chacun de ses membres.

Le 9 juin, le général Delestraint, chef de l'armée secrète enfin unifiée, est pris à Paris. Aucun successeur ne s'impose, ce qui est fréquent dans la clandestinité. Jean Moulin aura dit maintes fois avant l'arrivée de Serreules : « Si j'étais pris, je n'aurais pas même eu le temps de mettre un adjoint au courant… ». Il veut donc désigner ce successeur avec l'accord des mouvements, notamment de ceux de la zone sud. Il rencontrera leurs délégués le 21, à Caluire. Ils l'y attendent, en effet ; la Gestapo aussi… La trahison joue son rôle et le destin, qui veut qu'aux trois-quarts d'heure de retard de Jean Moulin, presque toujours ponctuel, corresponde un long retard de la police allemande. Assez vite, celle-ci apprend qu'elle tient le chef de la Résistance. En vain. Le jour où, au Fort Montluc à Lyon, après l'avoir fait torturer, l'agent de la Gestapo lui tend de quoi écrire puisqu'il ne peut plus parler, Jean Moulin dessine la caricature de son bourreau. Pour la terrible suite, écoutons seulement les mots si simples de sa sœur : « Son rôle est joué, et son calvaire commence. Bafoué, sauvagement frappé, la tête en sang, les organes éclatés, il atteint les limites de la souffrance humaine sans jamais trahir un seul secret, lui qui les savait tous ». Comprenons bien que pendant les quelques jours où il pourrait encore parler ou écrire, le destin de la Résistance est suspendu au courage de cet homme. Comme le dit Mademoiselle Moulin, il savait tout !

Georges Bidault prendra sa succession. Mais voici la victoire de ce silence atrocement payé : le destin bascule. Chef de la Résistance martyrisé dans des caves hideuses, regarde de tes yeux disparus toutes ces femmes noires qui veillent nos compagnons : elles portent le deuil de la France et le tien. Regarde glisser sous les chênes nains du Quercy, avec un drapeau fait de mousselines nouées, les maquis que la Gestapo ne trouvera jamais parce qu'elle ne croit qu'aux grands arbres. Regarde le prisonnier qui entre dans une villa luxueuse et se demande pourquoi on lui donne une salle de bain — il n'a pas encore entendu parler de la baignoire…

Pauvre roi supplicié des ombres, regarde ton peuple d'ombres se lever dans la nuit de juin constellée de tortures. Voici le fracas des chars allemands qui remontent vers la Normandie à travers les longues plaintes des bestiaux réveillés. Grâce à toi, les chars n'arriveront pas à temps. Et quand la trouée des Alliés commence, regarde, préfet, surgir dans toutes les villes de France les Commissaires de la République, sauf lorsqu'on les a tués. Tu as envié, comme nous, les clochards épiques de Leclerc : regarde, combattant, tes clochards sortir à quatre pattes de leurs maquis de chênes, et arrêter avec leurs mains paysannes formées aux bazookas, l'une des premières divisions cuirassées de l'empire hitlérien : la division « Das Reich ».

Comme Leclerc entra aux Invalides, avec son cortège d'exaltation dans le soleil d'Afrique, entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège. Avec ceux qui sont morts dans les caves sans avoir parlé, comme toi — et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant parlé. Avec tous les rayés et tous les tondus des camps de concentration, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de Nuit et Brouillard, enfin tombé sous les crosses. Avec les huit mille Françaises qui ne sont pas revenues des bagnes, avec la dernière femme morte à Ravensbrück pour avoir donné asile à l'un des nôtres. Entre avec le peuple né de l'ombre et disparu avec elle — nos frères dans l'ordre de la Nuit…

Commémorant l'anniversaire de la Libération de Paris, je disais : « Écoute ce soir, jeunesse de mon pays, les cloches d'anniversaire qui sonneront comme celles d'il y a quatorze ans. Puisses-tu, cette fois, les entendre : elles vont sonner pour toi ».

L'hommage d'aujourd'hui n'appelle que le chant qui va s'élever maintenant, ce Chant des Partisans que j'ai entendu murmurer comme un chant de complicité, puis psalmodier dans le brouillard des Vosges et les bois d'Alsace, mêlé au cri perdu des moutons des tabors, quand les bazookas de Corrèze avançaient à la rencontre des chars de Runstedt lancés de nouveau contre Strasbourg. Écoute aujourd'hui, jeunesse de France, ce qui fut pour nous le chant du Malheur. C'est la marche funèbre des cendres que voici. À côté de celles de Carnot avec les soldats de l'an II, de celles de Victor Hugo avec les Misérables, de celles de Jaurès veillées par la Justice, qu'elles reposent avec leur long cortège d'ombres défigurées.

Aujourd'hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme comme tu aurais approché tes mains de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n'avaient pas parlé. Ce jour-là, elle était le visage de la France ».


Quelle langue! quel lyrisme!

phil nfp
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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#153 Message par phil nfp »

En plus de la catégorie deja mentionné ( les patrons) il y a aussi une autre "catégorie" de personne tres content de la nouvelle " réserve " de " migrants " débarquant sur notre sol, pour en avoir reçu les confidences de quelques uns ( habité dans le 75018 n 'a pas été que des inconvénients) il s 'agit des homosexuels ,( je dirais certains homo pour ne pas faire l 'objet de plainte) En effet une certaine boulémie pour ne pas dire nymphomanie( qui est un terme féminin ) trouve "grace" auprés de cette nouvelle "manne" jetable ( souvent contre un billet ou un paquet de cigarette) , le coté corvéable pour ces nouveaux damnés de la terre ce sera en journée si la première catégorie ( les patrons) aura la charité de leur confier un travail en cdd d 'une journée sous payé... et vous quel intéret caché avez vous?

4b4z
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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#154 Message par 4b4z »

phil nfp a écrit :En plus de la catégorie deja mentionné ( les patrons) il y a aussi une autre "catégorie" de personne tres content de la nouvelle " réserve " de " migrants " débarquant sur notre sol, pour en avoir reçu les confidences de quelques uns ( habité dans le 75018 n 'a pas été que des inconvénients) il s 'agit des homosexuels ,( je dirais certains homo pour ne pas faire l 'objet de plainte) En effet une certaine boulémie pour ne pas dire nymphomanie( qui est un terme féminin ) trouve "grace" auprés de cette nouvelle "manne" jetable ( souvent contre un billet ou un paquet de cigarette) , le coté corvéable pour ces nouveaux damnés de la terre ce sera en journée si la première catégorie ( les patrons) aura la charité de leur confier un travail en cdd d 'une journée sous payé... et vous quel intéret caché avez vous?
J ai essayé de traduire ce texte en FRANÇAIS, mais je n y arrive pas.

75018 tu parles de prostitution cela a toujours existé dans ce quartier de Paname et le deal de drogue en tous genre.

phil nfp
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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#155 Message par phil nfp »

Oui et alors?Tu veut dire tant mieux ça continue et mème pourvu que ça s 'étendes?Et les "cougars" ça a aussi ça a toujours existé?Et la GPA?Il y a que celui qui veut pas comprendre qui comprend pas tellement la situation est flagrante mais chacun voit midi a sa porte...J'execre tous ce libéralisme libertaire qui est a l 'encontre de toutes mes valeurs, de toute mon éthique et je ne trouve plus assez de mot en français ou autre langue pour vous le signifier, si peut etre encore un "corruption "!!

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#156 Message par FullPips »

ulysse a écrit :voici la transcription in extenso du discours d'André Malraux à l'occasion du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon.
Lisez le , en ayant à l'oreille le timbre et la prosodie si particuliers d'André Malraux..... C'est une expérience.
Nous sommes sur videobourse, alors voici là vidéo.

Il est certain qu'entre André Malraux et 'phil nfp', il y a sans doute un saut qualitatif dans la maîtrise de notre langue :roll:

Or phil, le populisme pour être efficace doit s'appuyer sur certains codes, dont une parfaite maîtrise de la dialectique.


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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#157 Message par ulysse »

phil nfp a écrit :Oui et alors?Tu veut dire tant mieux ça continue et mème pourvu que ça s 'étendes?Et les "cougars" ça a aussi ça a toujours existé?Et la GPA?Il y a que celui qui veut pas comprendre qui comprend pas tellement la situation est flagrante mais chacun voit midi a sa porte...J'execre tous ce libéralisme libertaire qui est a l 'encontre de toutes mes valeurs, de toute mon éthique et je ne trouve plus assez de mot en français ou autre langue pour vous le signifier, si peut etre encore un "corruption "!!

Mais mon cher Phil, tu alimentes toi même ce que tu dénonces!
Spéculer sur les monnaies, n'est-ce pas implicitement soutenir la dérégulation financière? N'est-ce pas soutenir la libre circulation des capitaux si chère au libéralisme le plus débridé..... auquel tu appartiens puisque tu y participes.
Il faut être conséquent.
Si tu acceptes la libre circulation des capitaux à laquelle tu participes, il faut bien que tu t'attendes à la libre circulation des personnes qui à bien y regarder n'est qu'une conséquence de la libre circulation des capitaux.
Par ailleurs si il te semble normal d'aller où bon te semble sur la planète Il te faut bien accorder ce droit à tous.
A chaque fois que tu cliques sur ton clavier pour envoyer un ordre à Londres, à New-York, à Chypre, à Hong-Kong ou Tokyo, tu ne fais qu'accélérer la vitesse de circulation des capitaux autour de la planète, Tu ne fais qu'accroitre le volume de transactions. A chaque fois que tu déplaces 1$ hors des frontières dis toi que tu déplaces 1 personne.
A un flux financier correspond nécessairement, à un moment ou un autre, un flux physique.
Quand Glencore déplace ses capitaux en Zambie pour en extraire le cuivre aux conditions d'un contrat léonin, il faut bien que tu t'attendes un jour ou l'autre à voir un Zambien à ta porte.
Le volume de transactions auquel tu participes permet une meilleure circulation des capitaux, tout comme accroitre le lit et le débit d'un fleuve permet d'y faire circuler des navires d'un plus fort tonnage.
A chaque fois que tu portes à l'oreille ton smart phone, à chaque fois que tu y pianotes un sms..... C'est un Congolais qui te parle, un chinois qui t'y autorise. C'est bien ce Congolais qui extrait, à mains nues parfois, ces terres rares sans lesquelles ton téléphone n'existerait même pas.

Vois tu mon Cher Phil dans quel pétrin tu es?
Tu peux te mirer dans ton miroir en pieds. Tu peux t'y contempler, tel Dorian Grey face à son portrait
Tu t'y verras assailli des hordes barbares que tu as convoquées.

A qui donc s'adresse ta rage? si ce n'est au miroir qui te renvoie ta propre image.....
Cela s'appelle la Haine de Soi, par quoi commence la haine de l'autre.

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#158 Message par phil nfp »

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#159 Message par phil nfp »


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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#160 Message par phil nfp »

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ ... 59080.html les pédophiles aussi se "régalent"...comment pensent-ils échapper a la géhenne??

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#161 Message par 4b4z »

Si sa ne fait rire que moi, c'est déjà sa :shock: :D :mrgreen
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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#162 Message par 4b4z »

Phil nfp n'a pas le monopole de poster tout et n'importe quoi.

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#163 Message par phil nfp »

4b4z a écrit :Phil nfp n'a pas le monopole de poster tout et n'importe quoi.
Chiche t 'en prend combien chez toi si j 'en prend un ( migrant)?Attention pas un ou une que tu pourras mettre dans ton lit ou matter quand elle sortiras de ta salle de bain... lol!

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#164 Message par 4b4z »

Tu te rend compte de ce que tu écrits?

J ai travaillé dix ans dans un centre d'accueil d'urgence pour sans abris.

Des familles de migrants j'en ai connu beaucoup, des RUSSES, des GEORGIENS, des ARMENIENS, des YOUGOSLAVES (KOSOVAR, SERBE, ALBANAIS, CROTATE), AFRICAIN (dont un ancien enfant soldat), du MONGOLE, des YESIDIE, du MAGHREB.

Je n'ai jamais fait aucune magouille avec eux pour faire du fric, juste le boulot que l'ont me demandait de faire.

J ai été limite à ne plus respecter ce que l’état Français me demandait de faire à un instant T. Mais je n'ai jamais magouillé avec les familles et elles le savaient.

Sa va émoustillé PHIL NFP, une KOSSOVAR ROM qui venait de PRISTINA FABRICA à sortie son sein devant moi pour nourrir son enfant devant moi.

Un IMAM KOSOVAR ROM, a dit BRUNO (c'est moi) c'est mon frère.

Mais je c'est dommage que les migrants ne combattent pas pas pour leurs pays.

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#165 Message par phil nfp »

4b4z a écrit :Tu te rend compte de ce que tu écrits?

J ai travaillé dix ans dans un centre d'accueil d'urgence pour sans abris.

Des familles de migrants j'en ai connu beaucoup, des RUSSES, des GEORGIENS, des ARMENIENS, des YOUGOSLAVES (KOSOVAR, SERBE, ALBANAIS, CROTATE), AFRICAIN (dont un ancien enfant soldat), du MONGOLE, des YESIDIE, du MAGHREB.

Je n'ai jamais fait aucune magouille avec eux pour faire du fric, juste le boulot que l'ont me demandait de faire.

J ai été limite à ne plus respecter ce que l’état Français me demandait de faire à un instant T. Mais je n'ai jamais magouillé avec les familles et elles le savaient.

Sa va émoustillé PHIL NFP, une KOSSOVAR ROM qui venait de PRISTINA FABRICA à sortie son sein devant moi pour nourrir son enfant devant moi.

Un IMAM KOSOVAR ROM, a dit BRUNO (c'est moi) c'est mon frère.

Mais je c'est dommage que les migrants ne combattent pas pas pour leurs pays.
C est bien ce que je dit "ta travaillé pour"donc tu étais payé , cette vague de migrants c 'est du pain bénis pour beaucoup et pour aller encore plus loin pourquoi les migrants ne vendrait-ils( sur le darknet ça doit etre deja le cas) pas leur organes comme Jean tirole notre fabuleux “Prix Nobel d’économie” semble le préconiser http://www.les-crises.fr/jean-tirole-on ... s-organes/

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#166 Message par 4b4z »

Le salaire net annuel pour un travailleurs sociales, c'est entre 18000 € et 60000 €
Dernière modification par 4b4z le 08 févr. 2016, 19:59, modifié 1 fois.

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#167 Message par 4b4z »

Pour être dans cette tranche de salaire, il faut être diplômé et avoir un casier judiciaire vierge.

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#168 Message par 4b4z »

J ai connu des pré et des adolescente qui ce prostituait et qui vendaient du shit et des acides. Imagines tu rentres chez toi. Et on te demande si tu as passé une bonne journée.

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#169 Message par 4b4z »

J ai eu une relation intime avec la femme d'un consul. Mais je n'en dirait pas plus. Elle était hébergé sous une fausse identité et j'ai fait le nécessaire pour qu'elle puisse discuter avec ses enfants.
Dernière modification par 4b4z le 08 févr. 2016, 20:49, modifié 1 fois.

sebotoul
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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#170 Message par sebotoul »

Tsssss. Mytho :roll:

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#171 Message par 4b4z »

sebotoul a écrit :Tsssss. Mytho :roll:
Non ce n'est pas du mytho.

sebotoul
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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#172 Message par sebotoul »

okk.

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#173 Message par 4b4z »

Une histoire incroyable et improbable,
Un soir je fumait une clope dehors et une résidente à voulu sauter par la fenêtre de son appartement. Car son ami avait ingurgité sa dose de SUBUTEX et elle était en manque.
J appel les pompiers et la police. Avec un opinel elle s'est coupé le doigt plein de sang partout et elle avait remonté son string jusqu'au nombril.
C était un couple qui c'était marié en prison. Elle prostitué toxico et lui avait tué un flic. Et il la dit quand les police est arrivée.
Dans ces moment la tu te demande si ce n'st pas un cauchemard

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#174 Message par 4b4z »

Le 09/02/16 02h00 pm le carnaval de RIO sur FRANCE 0. Comme tous les ans les habitants nous donnent un spectacle phénoménale.
Par contre tous les participants vivent dans le quart monde.

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Re: Oui il faut accueillir les réfugiés de guerre mais...

#175 Message par 4b4z »

Le pire moment que j'ai vécu. Au moment de la sortie d' une école maternelle.
Un ado KOSOVAR ROM, il sort de la structure d' hébergement une voiture lui fonce dessus. C étais un règlement de compte. La police et les rom se sont tiré dessus avec des armes létales.Moi et mes collègues on a pas eu le temps de réfléchir, il fallait protéger les enfants.Et ensuite on a du gérer le stress des familles.
Pas facile à gérer lorsque tes enfants, te demande si tu as passé une bonne journée.
Ce s'est passé en FRANCE.

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