On n'est pas bien !

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jmrt
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On n'est pas bien !

#1 Message par jmrt »

On n’est pas bien.
La zone euro est sérieusement secouée. Pour proposer ce qui là, c’est que la contagion guette.
Il faut souligner que le principal bailleur de fonds du FMI, c’est les usa. Question : nous voici revenir au niveau du vassal ?
09/05/2010
21h49
L'Allemagne a proposé dimanche soir la mise sur pied d'un vaste plan d'aide financier pouvant être utilisé pour les pays de la zone euro, d'un montant total de 500 milliards d'euros et impliquant le FMI, a indiqué une source diplomatique européenne.
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jmrt
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Re: On n'est pas bien !

#2 Message par jmrt »

Zone euro : 500 milliards
C'est ce qu'on appelle une méthode de choc. L'Allemagne a proposé dimanche soir la mise sur pied d'un vaste plan d'aide financier pouvant être utilisé pour les pays de la zone euro, d'un montant total de 500 milliards d'euros et impliquant le FMI.
Elle comprendrait les 60 milliards d'euros de prêts octroyés par la Commission européenne, dont il était question ces derniers jours, ainsi que 440 milliards qu'apporteraient si nécessaire les pays de la zone euro et le Fonds monétaire international. Cette dernière enveloppe serait constituée "de prêts bilatéraux, de garanties pour des emprunts et de lignes de crédit du FMI", a indiqué une source diplomatique européenne, en marge de la réunion de crise tenue à Bruxelles qui réunit les ministres des 27 pays de l'Union. Il s'agirait par son ampleur, s'il fait l'objet d'un accord, d'un plan d'aide sans précédent dans l'histoire.
Les ministres étaient engagés dans une course contre la montre pour arracher un accord, susceptible de rassurer les marchés avant leur ouverture tôt lundi dans la région Asie-pacifique. Un peu plus tôt dimanche, la France avait fait état d'un "accord" entre Paris et Berlin sur un paquet de mesures. Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel se sont entretenus dimanche et ont "constaté leur accord complet sur les mesures qui seront annoncées" à Bruxelles, a affirmé la présidence française à Paris, sans donner aucun détail.
Inquiétude de OBAMA
Toutefois, selon des diplomates les avis divergeaient encore dans la soirée entre pays sur l'ampleur du Fonds de soutien et sur les mécanismes à utiliser. Dans un premier temps, les ministres ont discuté de la mise à disposition par la Commission européenne de prêts de 60 milliards d'euros, gagés sur des fonds non utilisés du budget de l'UE. Cette enveloppe, qui est la limite de ce que Bruxelles peut emprunter sur la base du budget de l'UE, était néanmoins considérée comme insuffisante pour rassurer les marchés. Il a fallu à titre d'exemple à la communauté internationale mobiliser 110 milliards d'euros sur trois ans pour la seule Grèce, dont 30 milliards d'euros apportés par le FMI qui a approuvé dimanche sa contribution.
Pour compléter le mécanisme, une idée complémentaire a d'abord été avancée: augmenter l'enveloppe disponible de prêts potentiels de l'UE, avec des garanties des pays de la zone euro, selon une source diplomatique. Mais l'Allemagne notamment a émis des réserves, redoutant notamment des recours constitutionnels, le traité européen interdisant en principe à l'Union européenne de sauver un pays de la zone euro de la banqueroute. Berlin a donc avancé sa proposition alternative, en demandant l'implication du FMI, synonyme de sévères contreparties imposées aux Etats de la zone euro qui feraient appel au mécanisme. L'essentiel des 440 milliards seraient en effet apportés si nécessaire sous forme de prêts bilatéraux par les pays de la zone euro à ceux en difficulté.
Il n'est pas non plus exclu que la Banque centrale européenne (BCE) prête aussi de l'argent aux pays dans le besoin, sous forme d'achat de leurs obligations, selon des sources diplomatiques. L'UE est sous pression car la crise est en train de prendre une dimension internationale. Le président américain Barack Obama appelé dimanche la chancelière allemande Angela Merkel, pour la deuxième fois en trois jours, afin de réclamer "des mesures énergiques pour redonner confiance aux marchés", a indiqué la Maison Blanche.
C’est comique la crise : voilà que le Président du pays qui a provoqué la crise vient dire ces exigences aux européens.
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jmrt
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Re: On n'est pas bien !

#3 Message par jmrt »

10/05/2010
Accord européen à 2h15 am
Un accord a été trouvé dans la nuit de dimanche à lundi entre les ministres des Finances de la
zone euro sur la création d'un mécanisme permanent de gestion de crise permettant de stabiliser durablement la zone euro.

"Nous avons un accord. L'enveloppe est de 500 milliards d'euros. C'est un mélange de prêts bilatéraux et de garanties de prêts" selon une source diplomatique.

Ce mécanisme, négocié depuis plusieurs heures par les ministres des Finances des Vingt-Sept, permettra de venir en aide à tout pays de la zone euro le nécessitant.
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Fabien LABROUSSE
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Re: On n'est pas bien !

#4 Message par Fabien LABROUSSE »

En effet, plan significatif et majeur de relance avec la coordination des différents pays européens d'accord pour la création d'un FMI à l'européenne.

Il a donc fallut attendre d'être au bord du précipice pour adopter des mesures à la hauteur des évènements.

Mesures encourageantes et saluées par les marchés à court terme.

Nous verrons à moyen / long terme si ces politiques d'aide et de rachat de dettes des états par la BCE est viable ou dangereuse.
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jmrt
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Re: On n'est pas bien !

#5 Message par jmrt »

Pour répondre à scalpeur voici une source fiable

A quoi sert le FMI ?
Publié par Bernard Marois le 2 Avril 2010
En terme de gouvernance, les décisions du FMI, à savoir l’octroi d’un prêt et ses modalités, sont prises à la majorité. Chaque pays dispose d’un poids égal à son “quota” dans le capital social du FMI, lui même proportionnel à la puissance économique de chaque membre, contrairement à l’ONU où chaque pays membre bénéficie d’une voix. Les États-Unis, avec 16% des votes sont les seuls à disposer d’un droit de veto (au-dessus de 15%). Les pays de l’Union Européenne interviennent en ordre dispersé, chacun pour soi, ce qui est un handicap ; en plus, le poids de certains d’entre eux comme la France, la Grande Bretagne, vient d’être abaissé : la France passera de 4,5% à 3,5% des droits de vote. Si l’Union Européenne obtenait un seul siège, elle bénéficierait de plus de 25% des votes, ce qui lui donnerait un grand pouvoir. Dommage.
Au niveau des moyens, le FMI vient de voir récemment ses capacités de financement tripler : 750 milliards de dollars, au lieu de 250 milliards ; cela paraît énorme, mais c’est seulement 3% du commerce mondial ! Ceci étant, l’impact d’un crédit octroyé par le FMI est bien plus important que le simple montant affiché : en effet, il est un gage de confiance dans le pays emprunteur, qui va ensuite pouvoir emprunter plus facilement sur les marchés financiers.
On comprend donc que l’action du FMI soit indispensable aujourd’hui, non seulement en tant que simple prêteur, mais aussi parce qu’il est perçu comme un signal positif dans la procédure de rétablissement économique d’un État. Certes, sa potion accompagnatrice peut parfois apparaître comme douloureuse pour le débiteur, mais au bout du compte sa situation financière s’améliorera. Globalement, le FMI a eu un rôle capital dans la sortie de la crise d’endettement qu’ont connues l’Amérique Latine dans les années 80 et l’Asie du Sud-Est en 1998-1999.
On peut donc s’en inspirer utilement, si on veut créer un Fonds Monétaire Européen, qui pourrait intervenir dans des conditions similaires, pour aider les pays de la zone euro en difficulté, telle la Grèce. En son absence, il ne restera plus qu’à faire appel à son modèle, le FMI, ce qui apparaît quand même comme une humiliation pour l’Europe dans son ensemble. Imagine-t-on la Californie recourir au FMI ?
Bernard Marois
Professeur Emérite HEC Paris
Président du Club Finance HEC
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Fabien LABROUSSE
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Re: On n'est pas bien !

#6 Message par Fabien LABROUSSE »

En tout cas intéressant tout ça, je ne connaissais pas, ou mal par exemple le fonctionnement concret du FMI et des prises de décisions qui en dépendent.

Et pourquoi les différents pays européens ne sont pas regroupés en une entité afin d'avoir plus de pouvoir?

Ceux sont les Etats-Unis qui empêchent celà pour protéger leur droit de véto?
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jmrt
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Re: On n'est pas bien !

#7 Message par jmrt »

les européens n'arrivent pas souvent à parler d'une seule voix. Exemple pour le plan de sauvetage actuel la GB a traîné les pieds (pas dans l'euro mais solidaire des 27 difficile pour elle) En pourcentage, l'europe c'est toujours très bien mais si l'un ou l'autre traîne les pieds c'est la mouise. Au FMI, chaque pays vote et pas de voix européenne unique. C'est les européens qui sont en certains cas trop nationalistes.
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Fabien LABROUSSE
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Re: On n'est pas bien !

#8 Message par Fabien LABROUSSE »

jmrt a écrit :Au FMI, chaque pays vote et pas de voix européenne unique. C'est les européens qui sont en certains cas trop nationalistes.
Merci, j'aurais pensé que c'était les Américains qui bloquaient celà, comme quoi je suis mauvaise langue parfois. Désolé pour les amerloques qui viennent sur VideoBourse :wink:
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herzou
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Re: On n'est pas bien !

#9 Message par herzou »

Grèce: Moody's envisage toujours un "abaissement significatif" de la note

L'agence de notation Moody's estime toujours que l'abaissement de la note de la Grèce devrait "très certainement être significatif" tout en reconnaissant que le plan de secours de l'Union européenne était un "pas en avant", selon une étude publiée lundi.
"Le changement de notation sera très certainement significatif", a estimé l'agence, qui entrevoit un abaissement "probable dans la catégorie Baa" contre A3 actuellement.
"Mais un ajustement en catégorie spéculative est également possible", a ajouté Moody's, qui a abaissé la note de la Grèce de A2 à A3 le 22 avril.
La décision dépendra "des développements au sein de l'économie grecque une fois dissipé le brouillard né de la panique financière, des mesures de soutien et des mouvements de protestation".
L'agence prévoit de rendre sa décision dans les quatre semaines sur la Grèce, mais aussi sur le Portugal, dont la note est également à l'examen.
Pour le Portugal, Moody's juge qu'un abaissement de Aa2 à Aa3 est "probable", tout en prévenant qu'un passage à A1 "ne peut pas être exclu".
L'agence rappelle, par ailleurs, qu'elle ne prévoit pas de changement à court terme des notes de l'Espagne, de l'Italie et de l'Irlande, les autres pays de la zone euro récemment stigmatisés par les marchés.
Quant au plan de secours de 750 milliards d'euros mis sur pied dans la nuit par l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI), Moody's a estimé que "les pays européens font un pas en avant sur le chemin de l'intégration".
Les trois crans Baa1, Baa2 et Baa3 correspondent aux BBB+, BBB et BBB- des autres agences majeures Standard and Poor's et Fitch.

source: AFP

herzou
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Re: On n'est pas bien !

#10 Message par herzou »

Toutes les banques centrales ont acheté des obligations en euros

les banques centrales de la zone euro ont dit qu'ils achètent des obligations d'État dans le cadre d'un programme pour contrer une crise de la dette souveraine et de défendre leur monnaie commune.

"Nous confirmons que nous achetons aujourd'hui", a déclaré un porte-parole de la Bundesbank à Francfort. La Banque de France et la Banque d'Italie ont également dit qu'ils ont commencé à acheter des obligations d'État. Les 16 banques centrales nationales de la région euro agissent sous l'égide de la Banque centrale européenne, qui a annoncé le programme de ce matin.

L'euro s'est renforcé de 2 pour cent et les indices ont grimpé à travers le monde après les décideurs politiques européens ont dévoilé un plan de 960 milliards de dollars de prêts durant la nuit pour mettre fin à une crise de confiance dans la monnaie qui a été déclenchée par un déficit budgétaire de la Grèce. La BCE, dont la résistance à l'achat d'obligations du gouvernement la semaine dernière exacerbé de la turbulences du marché, a dit ce matin qu'il fera l'acquisition des actifs de «veiller à la profondeur et la liquidité."

"L'achat d'aujourd'hui est un geste évident pour impressionner les investisseurs", a déclaré Ciaran O'Hagan, stratégiste à revenu fixe à la Société Générale SA à Paris. "Et il faut très peu de liquidités à l'heure actuelle pour pousser les rendements vers le bas sur les pays plus risqués."

Le rendement supplémentaire que les investisseurs exigent de tenir grec, portugais et espagnol de la dette au lieu d'obligations de référence allemand a chuté par rapport aux sommets euro-ère aujourd'hui. La prime sur les obligations publiques à 10 ans plongé à 387 points de base plus élevé que 965 pour la Grèce. Il est tombé à 193 points de base à partir de 350 au Portugal et à 97 points de base de 166 pour l'Espagne.

«Option nucléaire» :lol:

En recourant à ce que certains économistes ont appelé l'option "nucléaire", la BCE peut s'ouvrir à la charge ce qui nuit à son indépendance en aidant les gouvernements pour boucher les trous du budget.

Bien que le président de la BCE Jean-Claude Trichet, a déclaré la banque n'était pas sous la pression des politiciens à la décision, il a indiqué le déménagement n'a pas été appuyée par les 22 membres de son Conseil d'administration.

"Sur certaines des décisions ont été unanimes, je ne donnerai pas les détails, et sur certaines il y avait une majorité écrasante", a déclaré Jean-Claude Trichet dans une interview avec Bloomberg Television aujourd'hui à Bâle, en Suisse. «Sur les achats d'obligations que nous avions une majorité écrasante."

Suite en Anglais ICI...

Source: Bloomberg BusinessWeek

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Fabien LABROUSSE
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Re: On n'est pas bien !

#11 Message par Fabien LABROUSSE »

C'est mitigé ça.

On ne sait pas trop sur quel pied danser, d'un coté les agences de notations sont pessimistes et doutent des capacités des pays européens en difficulté à rembourser leurs dettes, et de l'autre on nous dit que les états et les banques centrales achètent des obligations ce qui est un fort signe et une évolution politique allant dans le sens d'un soutient et de la solidarité entre pays membres.

Logiquement on devrait avoir un range de consolidation ces prochaines semaines, mais aux rythme où les nouvelles s'enchaînent ces derniers temps...
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herzou
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Re: On n'est pas bien !

#12 Message par herzou »

L'euro "sauvé à court terme, mais pas plus", selon la Cnuced

Le plan d'aide mis sur pied par les pays européens pour renforcer et protéger l'euro a permis de sauver la monnaie européenne à court terme mais pas plus, a estimé lundi le chef économiste de l'organisme économique de référence de l'ONU.
"L'euro a été sauvé pour le moment mais pas à moyen terme. A moyen terme, c'est le problème de compétitivité entre les pays européens qui doit être résolu", a expliqué à l'AFP l'économiste en chef de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), Heiner Flassbeck, en marge d'un colloque sur les crises globales qui se tient à Genève.
"L'Allemagne doit perdre de la compétitivité et d'autres pays doivent en gagner", a-t-il ajouté, estimant que les pays européens manquaient de "volonté politique" pour s'attaquer à cette question.
Par ailleurs, il a valorisé positivement le plan de soutien à l'euro, estimant positif - contrairement à la France - que Londres n'y participe pas.
"Une participation de Londres aurait forcé les pays d'Europe de l'est (qui n'ont pas rejoint la zone euro) à participer" au plan de soutien, a-t-il justifié.
Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, a en effet regretté la non-participation de la Grande-Bretagne au mécanisme de soutien décidé dans la nuit à Bruxelles, et appelé à l'adoption de mécanismes de convergence économique européens.
"Les Britanniques n'ont pas souhaité participer au mécanisme de soutien, à cet effort collectif, je le regrette", a déclaré le ministre français sur la radio France Inter.
"Nos sorts sont liés, il n'y a pas de solution séparée quand il y a une attaque globale", a-t-il rappelé à l'intention des Britanniques.

source: AFP

herzou
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Re: On n'est pas bien !

#13 Message par herzou »

Plusieurs banques centrales, dont la Fed et la BCE, ont par ailleurs engagé une action concertée en ouvrant des facilités de changes. L'objectif est de réapprovisionner en dollars les marchés confrontés la semaine dernière à la brusque chute du taux de change de l'euro.

source: AFP

herzou
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Re: On n'est pas bien !

#14 Message par herzou »

L’actualité est une nouvelle fois très chargée en ce lundi matin, la dette de la Grèce et les tribulations de la monnaie unique européenne occupant une fois n’est pas coutume le devant de la scène. La chute accentuée de l’euro au cours des quinze derniers jours inquiètent de nombreux investisseurs. Il suffit d’ailleurs de se rendre sur quelques forums consacrés au marché des changes pour lire que la possibilité d’une parité euro-dollar se précise. Les tenants d’une telle éventualité vont avoir du grain à moudre avec les propos tenus dimanche par l’économiste en chef de la Deutsche Bank. Ce dernier a laissé entendre que la monnaie unique européenne va continuer de s’affaisser face au dollar, atteignant prochainement le seuil de 1,20 dollar, et n’excluant pas que ce recul puisse faire atteindre la parité entre l’euro et le dollar sur le long terme.

En dépit du plan massif décidé ce week-end pour faire face à une éventuelle déstabilisation d’un autre pays membre de la zone euro, les investisseurs restent très pessimiste sur l’avenir de la monnaie unique européenne. Contrairement aux propos tenus par l’économiste américain Stiglitz, une disparition de l’euro semble peu probable pour l’instant mais son affaissement devrait continuer dans les six prochains mois. La fragilité actuelle de l’euro éveille évidemment de vieux relents nationalistes dans de nombreux pas. Ainsi, selon un sondage publié dans le Bam’s, plus de 59% des allemands se disent favorables à ce que l’Allemagne étudie la possibilité d’un retour du Deutsche Mark en cas d’affaiblissement prolongé de l’euro. Des sondages similaires ont été conduits dans de nombreux pays européens et aboutissent à des résultats proches.

Les déboires de l’euro favorisent toutefois les valeurs refuge puisque l’or a atteint des sommets tandis que le yen et le franc suisse poursuivent leur marathon sur le marché des changes. Cependant, cette hausse du franc suisse et du yen ne sont pas du goût des autorités. Ainsi, après avoir atteint un plus haut historique face à l’euro la semaine dernière, le président de la Banque Nationale Suisse, Philipp Hildebrand, a affirmé dans un entretien publié dimanche dans le journal NZZ am Somtag que son institution est prête à soutenir à tout prix le franc suisse. L’objectif est surtout d’éviter que la reprise dans la confédération helvétique ne soit freinée en raison d’une trop forte appréciation du franc suisse.

source: Forex.fr

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