Une Verite ?
Publié : 14 août 2010, 11:39
Une Vérité ?
Les indicateurs US sont en détérioration lente mais constante depuis plusieurs mois. Il n’y a pas de raison objective pour que cela change dans un proche avenir. Le gouvernement fédéral inonde le marché de liquidité en espérant que cela favorisera la croissance et encouragera les citoyens à consommer et à s’endetter. Rien n’y fait le citoyen qui paie la crise immobilière tous les jours ne retrouve pas le chemin de la confiance en des lendemains meilleurs. Alors, il privilégie son désendettement personnel et consomme moins. Il thésaurise ses ressources car n’oublions pas que le chômage a une fâcheuse tendance à stagner. Le signe de la relance viendra sans doute de la reprise du marché immobilier et de la montée des taux d’intérêt : on n’en est loin.
Les faiblesses de l’économie américaine sont évidentes et les remèdes apportés sont inefficaces. On ne forcera pas les gens à consommer, on ne forcera pas les entreprises à investir. (En Europe non plus !) La croissance du PIB US à la fin de l’année, ce sera de combien? 2 % ou 1.5 %, certainement pas beaucoup plus 2.1% ?
L’Europe est dans le même état de dénuement face à cette crise (On peut d’ailleurs s’interroger sur la signification du mot crise. Une crise c’est violent et passager. Exemple : crise cardiaque. Lire note plus bas.) qui n’en finit pas à ceci près c’est qu’elle attend une reprise us pour repartir. Regardons la semaine passée : tous les indicateurs us sont mauvais et l’euro s’enfonce face au roi dollar. (Il a suffi aux US de procéder à des rachats de dettes et de les transformer en obligations d’Etat. Ceci dit pour faire court, très court). L’euro, c’est une monnaie suiveuse. Il n’y a pas de leadership européen. Le leadership européen au niveau mondial a commencé à régresser à la fin de la première guerre mondiale 1914 – 1918 et a disparu après la seconde 1939 – 1940. Il ne faut surtout pas attendre des solutions venant des politiques ou des grands argentiers. Et, je termine en citant Milton Friedman dont c’est le centenaire : «Beaucoup de gens veulent que le gouvernement protège le consommateur. Il est plus urgent de protéger le consommateur du gouvernement.»
Milton Friedman (dont je ne partage pas les théories fumeuses)
Milton Friedman est un économiste américain, un théoricien mais également un leader du courant monétariste. Ses théories particulièrement contestées se déploient sur deux axes : la monnaie et le revenu. Persuadé que la liberté de fonctionnement de l'économie de marché peut engendrer un taux de croissance stable et non inflationniste, tout cela sans l'intervention de l'Etat, Milton Friedman prône l'ultralibéralisme. Il plaide en faveur de règles automatiques régularisant la création monétaire. Il a d'ailleurs proposé une explication controversée de la crise de 1929 : la crise reposerait uniquement sur des erreurs de politique monétaire des autorités américaines. Friedman a également développé la théorie du revenu permanent expliquant qu'un ménage lambda peut déterminer son revenu potentiel en tenant compte de ses revenus passés mais également en anticipant ses revenus futurs. Il a été conseiller de Richard Nixon, Président des USA. Il décède d'une crise cardiaque en 2006.
Economie : des définitions qui se chevauchent et qui ne sont pas normées. De plus, il faut souligner que les définitions européennes continentales ne sont pas les mêmes que dans le monde anglo-saxon. Je ne suis même pas certain que Paris-Dauphine donne les mêmes définitions que HEC.
La récession économique désigne un phénomène de ralentissement du rythme de croissance économique
La récession peut s'inscrire dans une variation cyclique de la production:
de 50 ans selon la théorie des cycles longs de Nikolai Kondratieff
de 6 à 10 ans selon la théorie du cycle des affaires de Clément Juglar
de 40 mois selon la théorie des cycles courts de Joseph Kitchin.
Une crise économique est une dégradation brutale de la situation économique et des perspectives économiques. Son étendue sectorielle, temporelle et géographique peut aller d'un seul secteur d'une seule région pour une brève période à l'ensemble de l'économie mondiale pendant plusieurs années.
La notion est à distinguer de la dépression économique, pour laquelle il y a diminution du PIB, de manière plus ou moins importante et prolongée.
La situation de récession apparaît souvent lors d'une crise économique, et peut empirer sous forme de dépression économique. L'économie des pays de l'OCDE est entrée en récession dès 2007-2008. En 2009, la France connait une dépression économique (taux de croissance négatif: -2,6% PIB.)
En économie, une dépression est une forme grave de crise économique. Elle consiste en une diminution importante et durable de la production et de la consommation, par opposition à une récession, qui n'est qu'une phase passagère du cycle économique.
Et, maintenant une question à propos de votre avis : De votre point de vue, on est en crise, en récession ou en dépression ?
Les indicateurs US sont en détérioration lente mais constante depuis plusieurs mois. Il n’y a pas de raison objective pour que cela change dans un proche avenir. Le gouvernement fédéral inonde le marché de liquidité en espérant que cela favorisera la croissance et encouragera les citoyens à consommer et à s’endetter. Rien n’y fait le citoyen qui paie la crise immobilière tous les jours ne retrouve pas le chemin de la confiance en des lendemains meilleurs. Alors, il privilégie son désendettement personnel et consomme moins. Il thésaurise ses ressources car n’oublions pas que le chômage a une fâcheuse tendance à stagner. Le signe de la relance viendra sans doute de la reprise du marché immobilier et de la montée des taux d’intérêt : on n’en est loin.
Les faiblesses de l’économie américaine sont évidentes et les remèdes apportés sont inefficaces. On ne forcera pas les gens à consommer, on ne forcera pas les entreprises à investir. (En Europe non plus !) La croissance du PIB US à la fin de l’année, ce sera de combien? 2 % ou 1.5 %, certainement pas beaucoup plus 2.1% ?
L’Europe est dans le même état de dénuement face à cette crise (On peut d’ailleurs s’interroger sur la signification du mot crise. Une crise c’est violent et passager. Exemple : crise cardiaque. Lire note plus bas.) qui n’en finit pas à ceci près c’est qu’elle attend une reprise us pour repartir. Regardons la semaine passée : tous les indicateurs us sont mauvais et l’euro s’enfonce face au roi dollar. (Il a suffi aux US de procéder à des rachats de dettes et de les transformer en obligations d’Etat. Ceci dit pour faire court, très court). L’euro, c’est une monnaie suiveuse. Il n’y a pas de leadership européen. Le leadership européen au niveau mondial a commencé à régresser à la fin de la première guerre mondiale 1914 – 1918 et a disparu après la seconde 1939 – 1940. Il ne faut surtout pas attendre des solutions venant des politiques ou des grands argentiers. Et, je termine en citant Milton Friedman dont c’est le centenaire : «Beaucoup de gens veulent que le gouvernement protège le consommateur. Il est plus urgent de protéger le consommateur du gouvernement.»
Milton Friedman (dont je ne partage pas les théories fumeuses)
Milton Friedman est un économiste américain, un théoricien mais également un leader du courant monétariste. Ses théories particulièrement contestées se déploient sur deux axes : la monnaie et le revenu. Persuadé que la liberté de fonctionnement de l'économie de marché peut engendrer un taux de croissance stable et non inflationniste, tout cela sans l'intervention de l'Etat, Milton Friedman prône l'ultralibéralisme. Il plaide en faveur de règles automatiques régularisant la création monétaire. Il a d'ailleurs proposé une explication controversée de la crise de 1929 : la crise reposerait uniquement sur des erreurs de politique monétaire des autorités américaines. Friedman a également développé la théorie du revenu permanent expliquant qu'un ménage lambda peut déterminer son revenu potentiel en tenant compte de ses revenus passés mais également en anticipant ses revenus futurs. Il a été conseiller de Richard Nixon, Président des USA. Il décède d'une crise cardiaque en 2006.
Economie : des définitions qui se chevauchent et qui ne sont pas normées. De plus, il faut souligner que les définitions européennes continentales ne sont pas les mêmes que dans le monde anglo-saxon. Je ne suis même pas certain que Paris-Dauphine donne les mêmes définitions que HEC.
La récession économique désigne un phénomène de ralentissement du rythme de croissance économique
La récession peut s'inscrire dans une variation cyclique de la production:
de 50 ans selon la théorie des cycles longs de Nikolai Kondratieff
de 6 à 10 ans selon la théorie du cycle des affaires de Clément Juglar
de 40 mois selon la théorie des cycles courts de Joseph Kitchin.
Une crise économique est une dégradation brutale de la situation économique et des perspectives économiques. Son étendue sectorielle, temporelle et géographique peut aller d'un seul secteur d'une seule région pour une brève période à l'ensemble de l'économie mondiale pendant plusieurs années.
La notion est à distinguer de la dépression économique, pour laquelle il y a diminution du PIB, de manière plus ou moins importante et prolongée.
La situation de récession apparaît souvent lors d'une crise économique, et peut empirer sous forme de dépression économique. L'économie des pays de l'OCDE est entrée en récession dès 2007-2008. En 2009, la France connait une dépression économique (taux de croissance négatif: -2,6% PIB.)
En économie, une dépression est une forme grave de crise économique. Elle consiste en une diminution importante et durable de la production et de la consommation, par opposition à une récession, qui n'est qu'une phase passagère du cycle économique.
Et, maintenant une question à propos de votre avis : De votre point de vue, on est en crise, en récession ou en dépression ?