Pourquoi suis-je mecontent ? Il n y a vraiment pas de raison
Modérateur : Administrateurs
Pourquoi suis-je mecontent ? Il n y a vraiment pas de raison
Pourquoi suis-je mécontent ? Il n’y a vraiment pas de raisons.
A la création de l’euro il y a 10 ans, les politiques m’expliquaient que cette nouvelle monnaie allait apporter stabilité financière et protection contre les crises venant du monde anglo- saxon tout en empêchant les gouvernements de faire n’importe quoi. Bref, les élites européennes qui nous régissent, avaient trouve la martingale parfaite d’une construction purement technocratique et ne rendant de compte a personne et capable d’imposer de force des réglementations a des populations ou des états parfois récalcitrants.
Tout ceci était “garanti ”par la sévérité tutélaire d’une banque centrale européenne qui allait faire preuve de la compétence la plus grande. Les états fautifs, s’il y en avait, ce qui paraissait peu probable tant les critères de Maastricht étaient contraignants seraient punis avec la plus grande sévérité par ce digne successeur de la Bundesbank.
Dix ans après, où en sommes nous?
La dette et les déficits budgétaires ont explosé partout, les critères de Maastricht ont été jetés à l’eau et un certain nombre de pays se retrouvent en situation de quasi faillite sans que la BCE ait rien vu venir (merci les technocrates intelligents). De ce fait, les marches (vous savez ces méchants spéculateurs CDS qui provoquent les crises) refusent de financer plus longtemps les folies dépensières des pays du Sud. Remarquons au passage que le retour a une certaine discipline est venue des marches (les CDS ont dit je te prête plus sauf à un taux d’intérêt élevé parce tu es un très mauvais gestionnaire et que mon risque devient de plus en plus grand) et non pas de la BCE.
Que fait notre garant de la vertu financière, cette bonne BCE?
Apres nous avoir assure de sa fermeté inébranlable en novembre, en décembre, en janvier, après nous avoir dit qu’en aucun cas elle ne prendrait en pension des effets Grecs ou Portugais si ces pays voyaient leurs notes abaissées en dessous d’une certain limite par les agences de notation elle vient de décider d’escompter sans aucune limite toute dette étatique présentée y compris et surtout celle de la Grèce.
En termes clairs, la BCE vient de déclarer qu’elle allait monétiser les déficits budgétaires de toute la zone Euro sans limites et sans aucune considération pour la qualité de l’émetteur. Tout au plus demande t’elle que le dit émetteur lui fasse la promesse solennelle qu’il va faire des efforts (des efforts payés par qui? Vous connaissez la réponse j’en suis certain).
Bref, la BCE se présentait comme la digne héritière de la Bundesbank. Tout le monde a compris qu’en fait, elle est le successeur de la banque centrale de Grèce. (Bonjour l’inflation ! Quelle belle crédibilité pour le futur!)
Comme le disait Jacques Rueff (*) “l inflation, c’est subventionner des dépenses qui ne rapportent rien avec de l’argent qui n’existe pas”
Nous y sommes en plein. Les autorités monétaires de la BundesBank doivent être ivres de rage. Quant à moi, je ne sais pas pourquoi je ne suis pas content. (lol)
Ce texte est rédigé en prenant des références diverses et rassemblées pour être digestes. (jmrt)
(*) Jacques Rueff, né le 23 août 1896 à Paris IIIe et mort le 23 avril 1978 à Paris VIIe, était un haut fonctionnaire et économiste français.
A la création de l’euro il y a 10 ans, les politiques m’expliquaient que cette nouvelle monnaie allait apporter stabilité financière et protection contre les crises venant du monde anglo- saxon tout en empêchant les gouvernements de faire n’importe quoi. Bref, les élites européennes qui nous régissent, avaient trouve la martingale parfaite d’une construction purement technocratique et ne rendant de compte a personne et capable d’imposer de force des réglementations a des populations ou des états parfois récalcitrants.
Tout ceci était “garanti ”par la sévérité tutélaire d’une banque centrale européenne qui allait faire preuve de la compétence la plus grande. Les états fautifs, s’il y en avait, ce qui paraissait peu probable tant les critères de Maastricht étaient contraignants seraient punis avec la plus grande sévérité par ce digne successeur de la Bundesbank.
Dix ans après, où en sommes nous?
La dette et les déficits budgétaires ont explosé partout, les critères de Maastricht ont été jetés à l’eau et un certain nombre de pays se retrouvent en situation de quasi faillite sans que la BCE ait rien vu venir (merci les technocrates intelligents). De ce fait, les marches (vous savez ces méchants spéculateurs CDS qui provoquent les crises) refusent de financer plus longtemps les folies dépensières des pays du Sud. Remarquons au passage que le retour a une certaine discipline est venue des marches (les CDS ont dit je te prête plus sauf à un taux d’intérêt élevé parce tu es un très mauvais gestionnaire et que mon risque devient de plus en plus grand) et non pas de la BCE.
Que fait notre garant de la vertu financière, cette bonne BCE?
Apres nous avoir assure de sa fermeté inébranlable en novembre, en décembre, en janvier, après nous avoir dit qu’en aucun cas elle ne prendrait en pension des effets Grecs ou Portugais si ces pays voyaient leurs notes abaissées en dessous d’une certain limite par les agences de notation elle vient de décider d’escompter sans aucune limite toute dette étatique présentée y compris et surtout celle de la Grèce.
En termes clairs, la BCE vient de déclarer qu’elle allait monétiser les déficits budgétaires de toute la zone Euro sans limites et sans aucune considération pour la qualité de l’émetteur. Tout au plus demande t’elle que le dit émetteur lui fasse la promesse solennelle qu’il va faire des efforts (des efforts payés par qui? Vous connaissez la réponse j’en suis certain).
Bref, la BCE se présentait comme la digne héritière de la Bundesbank. Tout le monde a compris qu’en fait, elle est le successeur de la banque centrale de Grèce. (Bonjour l’inflation ! Quelle belle crédibilité pour le futur!)
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Nous y sommes en plein. Les autorités monétaires de la BundesBank doivent être ivres de rage. Quant à moi, je ne sais pas pourquoi je ne suis pas content. (lol)
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(*) Jacques Rueff, né le 23 août 1896 à Paris IIIe et mort le 23 avril 1978 à Paris VIIe, était un haut fonctionnaire et économiste français.
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- Guntablier
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Re: Pourquoi suis-je mécontent ? Il n’y a vraiment pas de raison
à vrai dire, le plus marrant était lorsqu'ils nous expliquaient que l'€uro allait lutter contre l'inflation, alors qu'à l'époque nous n'en avions pas ! 


Je ne dors jamais, je n'ai aucun horraire... sauf celui des trades !
Re: Pourquoi suis-je mécontent ? Il n’y a vraiment pas de raison
bien vu
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Re: Pourquoi suis-je mecontent ? Il n y a vraiment pas de raison
Je crois que la messe est dite 

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L'art d'être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l'art de réussir-Napoléon Bonaparte
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Re: Pourquoi suis-je mecontent ? Il n y a vraiment pas de raison
Donc vous êtes pour une sortie de la France de la zone euro?

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- Guntablier
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Re: Pourquoi suis-je mecontent ? Il n y a vraiment pas de raison
Il est inutile d'avoir un positionnement sur la question. Les gens sont libres de leurs choix, tout ce qui nous importe ce sont les trades qui en résultent.dreamfab a écrit :Donc vous êtes pour une sortie de la France de la zone euro?

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- Fabien LABROUSSE
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Re: Pourquoi suis-je mecontent ? Il n y a vraiment pas de raison
Bien sure, en tant que trader sur un site de trading, tout ce qui va nous intéresser ceux sont les mouvements de marchés déclencher par de tels évènements fondamentaux, mais j'aimerai tout de même avoir vos avis si possible. Par curiosité et puis parce que nous sommes dans partie Blabla du forum dans laquelle nous pouvons prendre du recul par rapport aux marchés.Guntablier a écrit :Il est inutile d'avoir un positionnement sur la question. Les gens sont libres de leurs choix, tout ce qui nous importe ce sont les trades qui en résultent.

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Re: Pourquoi suis-je mecontent ? Il n y a vraiment pas de raison
Me concernant il est évident que la France devrait sortir de l'euro, et pas que...
C'est un avantage économique pour un pays de pouvoir contrôler sa monnaie, on devait gagner une monnaie stable et fédératrice en échange et ça ne semble pas être le cas
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